Vivant un destin dirigé par des maitres inconnus, et faussé par son cours naturel, l’Etat africain est infesté voire encombré par des réseaux qui échappent au contrôle du peuple et parasitent l’autorité de l’Etat.
Dans le domaine des relations politiques, ces réseaux remontent aux grandes chancelleries occidentales et plus particulièrement à l’Elysée.
C’est dans ces instances politiques que se déroulent, se fixent au-dessous des cartes, des agendas politiques, économiques et financiers aux profits des capitaines d’industries, afin que l’entreprise succursale puisse ramasser la part du lion, dans les commandes et marchés publics. Et ce, souvent au détriment des entreprises nationales.
Mais le modus operandi des dits réseaux, consiste – reprenons les thermes de JEAN CHRISTOPH RIFIN- à vider la démocratie de son contenu - tout en, en préservant ses formes- à travers un certain interventionnisme politique faisant parfois parler des armes. A cet égard, on peut vraiment évoquer un interventionnisme français très récurent dans le champ politique africain en général, comme : le sauvetage militaire d’Idriss déby itno au Tchad, le coup de pouce électoral à Ali Bongo ONDIBA, l’intervention armée en Côte d’Ivoire, et celle en Lybie.
Au moment où en novembre2001, l’Amérique s’était permisele luxe de voter une loi dénommée : « PATRIOT act » et signée par GEORGE BUSH. Cette loi à forte « incidence morale » à l’égard du monde musulman, est l’arbre généalogique de toute mesure sécuritaire avec usage d’uneviolenceexcessive, bafouant les règles les plus élémentaires des libertés publiques.
Cette loi impitoyable en vertu de laquelle, les américains créent des réseaux de prisons secrètes extraterritoriales, et même parfois, à l’insu des gouvernements des pays concernés, pour y transférer et y logerdes détenus présumés, terroristes. Parce que l'un des axes centraux de ce long texte de (132) pages, est d'effacer la distinction juridique entre les enquêtes effectuées par les services de renseignements extérieurset les agences fédérales responsables des enquêtes criminelles (FBI), dès lors qu'elles impliquent des terroristes étrangers. Elle crée aussi les statuts de combattant ennemi et combattant illégal, qui permettent au gouvernement des Etats-Unis de détenir sans limite et sans inculpation, toute personne soupçonnée de projet terroriste.
Cette loi,a créé des effets d’entrainement, sous forme de mesures sécuritaires très répressives , un peu partout dans le monde, avec un lot d’exclusion politique, qui consacre ainsi des occurrences politiques, qui créent des « desperados » allant grossir les rangs des djihadistes.
Même ici chez nous, l’Ambassadeur de France au Sénégal et le ministre de l’Intérieur ont paraphé une convention de financement d’un montant de 463 millions FCFA (708mille euros environ) pour la lutte contre le terrorisme. Une bonne mesure, il est vrai, salaire.Donc, empêcher, déceler, priver et intervenir : sont les quatre points autour desquels tourne la stratégie qu’envisage la police nationale pour faire face à cette menace terroriste. Mais, je ne pense pas que ces procéduresjudicaires, soient non conventionnelles comme ce fut le cas avec son ancêtre « PATRIOT act ».
A cet égard, on peut s’interroger légitimement, si Barak OBAMA allait rééditer son opération de charme au Caire, c’est-à-dire de s’adresser devant un parterre d’Oulémas,dans la plus Auguste institution sunnite du monde musulman. Donc,Va-t-il rééditer l’exploit, en s’adressant ici, devant un cercle d’érudits soufis, au moment où le Sénégal assiste à l’émergence d’une philosophie citoyenne, qui met au ban les valeurs religieuses. N’est-ce par-là : une lettre de créance délivrée pour le compte de« l’adogmatisme universel » ??
Au QATAR, séduit par le miroir d’alouette : de « la posture de nouveau maitre du golf » et, la griserie de « leader sous régional » Hamad Al THANI, fourre le nez ou s’immisce dans les révolutions : tunisienne, égyptienne et libyenne. Et ce d’autant plus, qu’il s’est illustré comme un parangon de la paix et des valeurs universelles, connu dans les médiations de l’affaire des infirmiers bulgares, entre autres : il est un soutien sans fard des opérations de l’OTAN en Lybie. Voire en utilisant sa forte audience médiatique pour mener une action politico-diplomatique, qui délivre des lettres de créances à l’intervention des force de l’OTAN en Lybie, et également, soutient vigoureusement la fermeté de Washington contre Damas, de Bahar AL Asad.
Le zèle de Hamad ne s’arrête pas là.HAMAD le qatari se présente comme une âmecharitable, qui finance, avec ses largesses : les œuvres de charités, qui s’engagent encore en faveur de la cause humanitaire, tel unhérautd’un certain humanisme exotique, et il agit pour la préservation et la promotion des droits humains, alors que son royaume représente : un goulag des libertés publiques, qu’il met sous coupe réglée par une doctrine Wahhabite, à la vision fondamentaliste très étriquée.
Mais l’ampleur de la gueule de bois de ce « HAMAD AL THI » en arrive à ce qu’il devienne l’objet de toutes les accusations fantaisistes ; allant du financement occulte des djihadistes et passant par le double jeu qu’il ménejusqu’à la corruption. Cette gueule de bois, risque de guetter le président MACKY SALL, s’il ne donne pas plus de priorité à la satisfaction des préoccupations des Sénégalais ; en lieu et place des «brevets de
bienséance » distribués par-ci et par-là, par les aréopages politiques occidentaux. WELCOM MISTER OBAMA LE MAITRE INCONNU.
SerigneFallou DIENG Maitre soufi
Président du cercle des intellectuels soufis
Dans le domaine des relations politiques, ces réseaux remontent aux grandes chancelleries occidentales et plus particulièrement à l’Elysée.
C’est dans ces instances politiques que se déroulent, se fixent au-dessous des cartes, des agendas politiques, économiques et financiers aux profits des capitaines d’industries, afin que l’entreprise succursale puisse ramasser la part du lion, dans les commandes et marchés publics. Et ce, souvent au détriment des entreprises nationales.
Mais le modus operandi des dits réseaux, consiste – reprenons les thermes de JEAN CHRISTOPH RIFIN- à vider la démocratie de son contenu - tout en, en préservant ses formes- à travers un certain interventionnisme politique faisant parfois parler des armes. A cet égard, on peut vraiment évoquer un interventionnisme français très récurent dans le champ politique africain en général, comme : le sauvetage militaire d’Idriss déby itno au Tchad, le coup de pouce électoral à Ali Bongo ONDIBA, l’intervention armée en Côte d’Ivoire, et celle en Lybie.
Au moment où en novembre2001, l’Amérique s’était permisele luxe de voter une loi dénommée : « PATRIOT act » et signée par GEORGE BUSH. Cette loi à forte « incidence morale » à l’égard du monde musulman, est l’arbre généalogique de toute mesure sécuritaire avec usage d’uneviolenceexcessive, bafouant les règles les plus élémentaires des libertés publiques.
Cette loi impitoyable en vertu de laquelle, les américains créent des réseaux de prisons secrètes extraterritoriales, et même parfois, à l’insu des gouvernements des pays concernés, pour y transférer et y logerdes détenus présumés, terroristes. Parce que l'un des axes centraux de ce long texte de (132) pages, est d'effacer la distinction juridique entre les enquêtes effectuées par les services de renseignements extérieurset les agences fédérales responsables des enquêtes criminelles (FBI), dès lors qu'elles impliquent des terroristes étrangers. Elle crée aussi les statuts de combattant ennemi et combattant illégal, qui permettent au gouvernement des Etats-Unis de détenir sans limite et sans inculpation, toute personne soupçonnée de projet terroriste.
Cette loi,a créé des effets d’entrainement, sous forme de mesures sécuritaires très répressives , un peu partout dans le monde, avec un lot d’exclusion politique, qui consacre ainsi des occurrences politiques, qui créent des « desperados » allant grossir les rangs des djihadistes.
Même ici chez nous, l’Ambassadeur de France au Sénégal et le ministre de l’Intérieur ont paraphé une convention de financement d’un montant de 463 millions FCFA (708mille euros environ) pour la lutte contre le terrorisme. Une bonne mesure, il est vrai, salaire.Donc, empêcher, déceler, priver et intervenir : sont les quatre points autour desquels tourne la stratégie qu’envisage la police nationale pour faire face à cette menace terroriste. Mais, je ne pense pas que ces procéduresjudicaires, soient non conventionnelles comme ce fut le cas avec son ancêtre « PATRIOT act ».
A cet égard, on peut s’interroger légitimement, si Barak OBAMA allait rééditer son opération de charme au Caire, c’est-à-dire de s’adresser devant un parterre d’Oulémas,dans la plus Auguste institution sunnite du monde musulman. Donc,Va-t-il rééditer l’exploit, en s’adressant ici, devant un cercle d’érudits soufis, au moment où le Sénégal assiste à l’émergence d’une philosophie citoyenne, qui met au ban les valeurs religieuses. N’est-ce par-là : une lettre de créance délivrée pour le compte de« l’adogmatisme universel » ??
Au QATAR, séduit par le miroir d’alouette : de « la posture de nouveau maitre du golf » et, la griserie de « leader sous régional » Hamad Al THANI, fourre le nez ou s’immisce dans les révolutions : tunisienne, égyptienne et libyenne. Et ce d’autant plus, qu’il s’est illustré comme un parangon de la paix et des valeurs universelles, connu dans les médiations de l’affaire des infirmiers bulgares, entre autres : il est un soutien sans fard des opérations de l’OTAN en Lybie. Voire en utilisant sa forte audience médiatique pour mener une action politico-diplomatique, qui délivre des lettres de créances à l’intervention des force de l’OTAN en Lybie, et également, soutient vigoureusement la fermeté de Washington contre Damas, de Bahar AL Asad.
Le zèle de Hamad ne s’arrête pas là.HAMAD le qatari se présente comme une âmecharitable, qui finance, avec ses largesses : les œuvres de charités, qui s’engagent encore en faveur de la cause humanitaire, tel unhérautd’un certain humanisme exotique, et il agit pour la préservation et la promotion des droits humains, alors que son royaume représente : un goulag des libertés publiques, qu’il met sous coupe réglée par une doctrine Wahhabite, à la vision fondamentaliste très étriquée.
Mais l’ampleur de la gueule de bois de ce « HAMAD AL THI » en arrive à ce qu’il devienne l’objet de toutes les accusations fantaisistes ; allant du financement occulte des djihadistes et passant par le double jeu qu’il ménejusqu’à la corruption. Cette gueule de bois, risque de guetter le président MACKY SALL, s’il ne donne pas plus de priorité à la satisfaction des préoccupations des Sénégalais ; en lieu et place des «brevets de
bienséance » distribués par-ci et par-là, par les aréopages politiques occidentaux. WELCOM MISTER OBAMA LE MAITRE INCONNU.
SerigneFallou DIENG Maitre soufi
Président du cercle des intellectuels soufis
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