![Les hôpitaux sénégalais : Des lieux de mouroirs ? Les hôpitaux sénégalais : Des lieux de mouroirs ?](https://www.dakaractu.com/photo/art/default/4970117-7420590.jpg?v=1354102200)
Le ministre de la santé EVA MARIE COLL SECK a vraiment du pain sur la planche car les hôpitaux du pays sont malades et très malades memes.Ils sont malades de leur sous-équipements mais aussi du laisser –aller qui y prévaut. Après plus de cinquante années de souveraineté politique, le spectacle qu’offre nos structures hospitalières est désolant. Presque tous les hôpitaux du pays sont dans cet état de dénuement extrême et de je m’en foutisme qui portent atteinte à la vie des populations. Qui n’a pas perdu un malade dans ce pays par négligence ou par manque de prise en charge adéquate ?
L’incapacité de l’hôpital EL HADJI IBRAHIMA NIASSE de KAOLACK à faire face à l’afflux des victimes de l’accident de la circulation survenue il y a quelques mois à la sortie de KAFFRINE a révélé un pan important de l’engrenage vicieux qui détruit nos hôpitaux .Ce jour- la, le service de radiologie ne fonctionnait pas et cela depuis plus de 40 jours. Autre fait gravissime, les centres hospitaliers de FANN et de DANTEC disposent chacun en ce qui le concerne de scanner mais il n y a pas de garde pour assurer le fonctionnement continu du service .Cela veut dire qu’un citoyen qui ferait un accident cardio-vasculaire cérébrale (avc) le soir ne pourrait être pris en charge que s’il dispose de moyens financiers conséquents pour faire le scanner cérébrale dans le privé.
D’ailleurs, une française avait rendu l’âme suite à un manque d’assistance des hôpitaux sénégalais. En effet, la dame, épouse du propriétaire d’un célèbre restaurant sur la route de OUAKAM avait des problèmes psychiatriques et avait avalé une quantité importante de médicaments pour se suicider. Evacuée d’urgences à l’hôpital de FANN, elle sera admise au service psychiatrique ou elle tombe dans le coma .Elle sera transportée par la suite à l’hôpital PRINCIPAL ou les responsables vont la reconduire à l’hôpital de GRAND-YOFF qui va l’orienter à son tour vers une clinique située sur la route de NGOR.elle décédera malheureusement sur le chemin.
Par ailleurs, il faut souligner l’insouciance du personnel des hôpitaux, car au Sénégal, si vous n’avez pas les moyens, vous mourrez dans les couloirs des hôpitaux .on ne jette même pas un coup d’œil sur vous. L’affaire du jeune homme poignardé lors d’un match de football dans un terrain vague, transporté dans une brouette par ses amis dans un célèbre hôpital de GRAND-YOFF. Les agents au lieu de le secourir demandaient s’il était assuré ? qui va le garantir ? qui va payer ? jusqu’à ce que s’en suivi la mort de ce jeune qui suffoquait devant eux .Ajoutons à cela ,le cas de Monsieur KEITA renversé par un scooteur ,il est conduit à l’hôpital grand-Yoff aux urgences .Ironie du sort on lui demande de passer à la caisse avant toute intervention alors qu’il souffre énormément, car il a fait une double fracture à la jambe droite et gauche ,sans oublier les graves blessures aux cotes ,et à la tête. Vingt jours après son entrée à l’hôpital de GRAND-YOFF, il n’a jusqu’à présent pas (mardi 27 novembre 2012) subi l’opération alors que sa famille s’est débrouillé jusqu’à réunir la moitié de la somme réclamée.
En outre, la mésaventure vécue par MAME MAODO FALL, qui avait acheminé un de ses neveux victime d’un accident de la route : c’est l’ambulance qui l’a amené mais on ne l’a pas pris en charge. On le mit de côté et chacun vaquait à ses occupations alors qu’il perdait beaucoup de sang. Plus grave, le cas de madame LAM, qui s’était brulé au troisième degré, transporté dans un hôpital célèbre de GRAND-YOFF, elle reste dans une salle pendant deux heures de temps sans recevoir de soins .une fois que sa famille a payé, on commençait à le soigner. Bizarrement on décide de le transporter à l’hôpital Principal, arrivé sur les lieux, l’homme de l’art constate des erreurs du premier médecin, selon ce spécialiste on ne devait pas le libérer tôt, surtout à cette heure de la journée, en sus de cette constatation il y a des produits qui ne devaient pas lui être injectés etc. Deux jours plutard, MADAME LAM rendit l’âme. Les deux sœurs de la famille GUINDO, AMI et ASTOU sont décédés suite à l’intervention chirurgicale qu’elles avaient subie, la première cité en 1998 après une intervention chirurgicale à son sein droit qui avait une sorte de boule et la second en 2009 après avoir subi une ablation de son sein gauche, elle souffrait jusqu’à mourir .
N’oublions pas le cas de ces malades qui meurent par erreur médical, ou s’en sortent avec des conséquences inimaginables ;c’est le cas de MONSIEUR NDIAYE qui était parti dans une clinique spécialisée dans l’ophtalmologie dans un quartier de la commune de BISCUTERIE, pour prévenir la maladie du cataracte, mal lui en a pris car il a frôlé le handicap visuelle ,on lui avait prescrit des médicaments qui l’avaient rendu aveugle ,car il ne voyait plus rien ,pire au contact du soleil ,il avait mal .Heureusement, les tradipraticiens du SALOUM l’ont aidé à retrouver la vision ,mais les séquelles demeurent .L’agent de la SENELEC à la retraite MONSIEUR CISSE qui souffrait de problème d’urologie est passé de vie à trépas suite à l’intervention chirurgicale sur son corps. Dans ce contexte, tu tombes malade tu vas à l’hôpital, la maladie s’aggrave, sans que personne ne soit en mesure de vous dire la cause.
Après l’examen de ces cas, nous pouvons arriver à la conclusion que certains hôpitaux sont de véritables mouroirs ; quel chef de famille n’est pas angoissé si un proche tombe malade ?il est fréquent de rencontrer dans les couloirs des hôpitaux des mines tristes à la recherche d’une main généreuse pour leur venir en aide .Ce qui n’est plus si évident. l’inconscience et l’insouciance de certains de ses hommes en blouse blanche face à la souffrance de ses malades frisent la haine de toutes personnes doté de bon sens.la solidarité d’antan a tendance à déserter nos murs du fait d’une société de plus en plus égoiste.comme en occident ,c’est maintenant ( chacun pour soi ).il est vrai qu’il y a des exceptions ,c’est le cas de ce médecin de l’hôpital principal ,face à un malade démuni et confronté à une ordonnance de 72.000 FCFA ,il mettra la main à la poche. Un geste humain qui mérite d’être loué. Quand bien même c’est à l’état d’assurer des sources de revenus aux populations et de revoir à la baisse les soins de santé.il y va de l’avenir de la nation. Dès lors, il faut dénoncer la démission de l’ETAT dans le fonctionnement des hôpitaux publics .car malgré, tous les problèmes qui secouent nos hôpitaux, l’ETAT ne fait rien et se contente de faire de l’exercice de pilotage sans aucune visibilité.
Sept ans après la réforme hospitalière ,les difficultés demeures ;problème de trésorerie ,rupture de produits essentiels pour des interventions chirugicales,déficit de personnels qualifiés, manque de motivation des médecins qui préfèrent quitter les hôpitaux publics pour aller intervenir dans le privé ,faiblesse du plateau technique, certificat médical de complaisance, la promotion du canapé qui fait rage dans les hôpitaux ,surtout dans les centres de santé des communes d’arrondissement, l’abus de pouvoir de ces chefs d’établissement, etc. Le droit à la santé n’est pas garanti au SENEGAL .L’arrêté portant charte du malade dans les milieux hospitaliers est violé depuis son entré en vigueur, car son article premier dispose que : « l’accès au service public hospitalier est garanti à tous les malades sans discrimination aucune». A cet effet, il faut souligner que ce qui se passe dans les hôpitaux sénégalais, ce n’est rien d’autre que la non – assistance à une personne en danger, qui est un délit prévue et punie par le code pénal SENEGALAIS.la multiplication des erreurs médical fait rage ,ce qui constitue une injustice grave .
En définitive ,l’absence d’une politique de santé fiable semble être la cause de toutes les difficultés que rencontrent les hôpitaux publics .en effet, le pilotage à vue que mène les autorités rend la tache compliquée .D’autant plus que la dette des hôpitaux avoisine les 10 milliards .En conclusion, il est notable de souligner que l’assurance santé pour tous encore appelé la couverture maladie universelle promise par MACKY SALL tarde à prendre forme ,mais ayons espoir qu’elle constituera le salut pour tous les pauvres qui n’ont pas les moyens financiers pour se soigner.
Saratraore2000@yahoo.fr
L’incapacité de l’hôpital EL HADJI IBRAHIMA NIASSE de KAOLACK à faire face à l’afflux des victimes de l’accident de la circulation survenue il y a quelques mois à la sortie de KAFFRINE a révélé un pan important de l’engrenage vicieux qui détruit nos hôpitaux .Ce jour- la, le service de radiologie ne fonctionnait pas et cela depuis plus de 40 jours. Autre fait gravissime, les centres hospitaliers de FANN et de DANTEC disposent chacun en ce qui le concerne de scanner mais il n y a pas de garde pour assurer le fonctionnement continu du service .Cela veut dire qu’un citoyen qui ferait un accident cardio-vasculaire cérébrale (avc) le soir ne pourrait être pris en charge que s’il dispose de moyens financiers conséquents pour faire le scanner cérébrale dans le privé.
D’ailleurs, une française avait rendu l’âme suite à un manque d’assistance des hôpitaux sénégalais. En effet, la dame, épouse du propriétaire d’un célèbre restaurant sur la route de OUAKAM avait des problèmes psychiatriques et avait avalé une quantité importante de médicaments pour se suicider. Evacuée d’urgences à l’hôpital de FANN, elle sera admise au service psychiatrique ou elle tombe dans le coma .Elle sera transportée par la suite à l’hôpital PRINCIPAL ou les responsables vont la reconduire à l’hôpital de GRAND-YOFF qui va l’orienter à son tour vers une clinique située sur la route de NGOR.elle décédera malheureusement sur le chemin.
Par ailleurs, il faut souligner l’insouciance du personnel des hôpitaux, car au Sénégal, si vous n’avez pas les moyens, vous mourrez dans les couloirs des hôpitaux .on ne jette même pas un coup d’œil sur vous. L’affaire du jeune homme poignardé lors d’un match de football dans un terrain vague, transporté dans une brouette par ses amis dans un célèbre hôpital de GRAND-YOFF. Les agents au lieu de le secourir demandaient s’il était assuré ? qui va le garantir ? qui va payer ? jusqu’à ce que s’en suivi la mort de ce jeune qui suffoquait devant eux .Ajoutons à cela ,le cas de Monsieur KEITA renversé par un scooteur ,il est conduit à l’hôpital grand-Yoff aux urgences .Ironie du sort on lui demande de passer à la caisse avant toute intervention alors qu’il souffre énormément, car il a fait une double fracture à la jambe droite et gauche ,sans oublier les graves blessures aux cotes ,et à la tête. Vingt jours après son entrée à l’hôpital de GRAND-YOFF, il n’a jusqu’à présent pas (mardi 27 novembre 2012) subi l’opération alors que sa famille s’est débrouillé jusqu’à réunir la moitié de la somme réclamée.
En outre, la mésaventure vécue par MAME MAODO FALL, qui avait acheminé un de ses neveux victime d’un accident de la route : c’est l’ambulance qui l’a amené mais on ne l’a pas pris en charge. On le mit de côté et chacun vaquait à ses occupations alors qu’il perdait beaucoup de sang. Plus grave, le cas de madame LAM, qui s’était brulé au troisième degré, transporté dans un hôpital célèbre de GRAND-YOFF, elle reste dans une salle pendant deux heures de temps sans recevoir de soins .une fois que sa famille a payé, on commençait à le soigner. Bizarrement on décide de le transporter à l’hôpital Principal, arrivé sur les lieux, l’homme de l’art constate des erreurs du premier médecin, selon ce spécialiste on ne devait pas le libérer tôt, surtout à cette heure de la journée, en sus de cette constatation il y a des produits qui ne devaient pas lui être injectés etc. Deux jours plutard, MADAME LAM rendit l’âme. Les deux sœurs de la famille GUINDO, AMI et ASTOU sont décédés suite à l’intervention chirurgicale qu’elles avaient subie, la première cité en 1998 après une intervention chirurgicale à son sein droit qui avait une sorte de boule et la second en 2009 après avoir subi une ablation de son sein gauche, elle souffrait jusqu’à mourir .
N’oublions pas le cas de ces malades qui meurent par erreur médical, ou s’en sortent avec des conséquences inimaginables ;c’est le cas de MONSIEUR NDIAYE qui était parti dans une clinique spécialisée dans l’ophtalmologie dans un quartier de la commune de BISCUTERIE, pour prévenir la maladie du cataracte, mal lui en a pris car il a frôlé le handicap visuelle ,on lui avait prescrit des médicaments qui l’avaient rendu aveugle ,car il ne voyait plus rien ,pire au contact du soleil ,il avait mal .Heureusement, les tradipraticiens du SALOUM l’ont aidé à retrouver la vision ,mais les séquelles demeurent .L’agent de la SENELEC à la retraite MONSIEUR CISSE qui souffrait de problème d’urologie est passé de vie à trépas suite à l’intervention chirurgicale sur son corps. Dans ce contexte, tu tombes malade tu vas à l’hôpital, la maladie s’aggrave, sans que personne ne soit en mesure de vous dire la cause.
Après l’examen de ces cas, nous pouvons arriver à la conclusion que certains hôpitaux sont de véritables mouroirs ; quel chef de famille n’est pas angoissé si un proche tombe malade ?il est fréquent de rencontrer dans les couloirs des hôpitaux des mines tristes à la recherche d’une main généreuse pour leur venir en aide .Ce qui n’est plus si évident. l’inconscience et l’insouciance de certains de ses hommes en blouse blanche face à la souffrance de ses malades frisent la haine de toutes personnes doté de bon sens.la solidarité d’antan a tendance à déserter nos murs du fait d’une société de plus en plus égoiste.comme en occident ,c’est maintenant ( chacun pour soi ).il est vrai qu’il y a des exceptions ,c’est le cas de ce médecin de l’hôpital principal ,face à un malade démuni et confronté à une ordonnance de 72.000 FCFA ,il mettra la main à la poche. Un geste humain qui mérite d’être loué. Quand bien même c’est à l’état d’assurer des sources de revenus aux populations et de revoir à la baisse les soins de santé.il y va de l’avenir de la nation. Dès lors, il faut dénoncer la démission de l’ETAT dans le fonctionnement des hôpitaux publics .car malgré, tous les problèmes qui secouent nos hôpitaux, l’ETAT ne fait rien et se contente de faire de l’exercice de pilotage sans aucune visibilité.
Sept ans après la réforme hospitalière ,les difficultés demeures ;problème de trésorerie ,rupture de produits essentiels pour des interventions chirugicales,déficit de personnels qualifiés, manque de motivation des médecins qui préfèrent quitter les hôpitaux publics pour aller intervenir dans le privé ,faiblesse du plateau technique, certificat médical de complaisance, la promotion du canapé qui fait rage dans les hôpitaux ,surtout dans les centres de santé des communes d’arrondissement, l’abus de pouvoir de ces chefs d’établissement, etc. Le droit à la santé n’est pas garanti au SENEGAL .L’arrêté portant charte du malade dans les milieux hospitaliers est violé depuis son entré en vigueur, car son article premier dispose que : « l’accès au service public hospitalier est garanti à tous les malades sans discrimination aucune». A cet effet, il faut souligner que ce qui se passe dans les hôpitaux sénégalais, ce n’est rien d’autre que la non – assistance à une personne en danger, qui est un délit prévue et punie par le code pénal SENEGALAIS.la multiplication des erreurs médical fait rage ,ce qui constitue une injustice grave .
En définitive ,l’absence d’une politique de santé fiable semble être la cause de toutes les difficultés que rencontrent les hôpitaux publics .en effet, le pilotage à vue que mène les autorités rend la tache compliquée .D’autant plus que la dette des hôpitaux avoisine les 10 milliards .En conclusion, il est notable de souligner que l’assurance santé pour tous encore appelé la couverture maladie universelle promise par MACKY SALL tarde à prendre forme ,mais ayons espoir qu’elle constituera le salut pour tous les pauvres qui n’ont pas les moyens financiers pour se soigner.
Saratraore2000@yahoo.fr
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