Lors de ces récentes et répétitives sorties dans les médias, Souleymane Jules Diop a montré, de par son comportement, ses mimiques, ses mots et son argumentaire, qu’il porte en lui même les germes de son échec. En d’autres termes, le nouveau gourou de la communication présidentiel se suffit à lui même comme ennemi.
En affirmant de façon effrontée, qu’il a une mission de « correction » (sic), ce journaliste, naguère adulé pour ses prises de positions et ses sorties virulentes contre ce que ce pays avait de plus abject, tombe lui même dans les travers qu’il n’avait de cesse de dénoncer. On retrouve dans sa gestuelle et dans son discours les germes d’une mégalomanie qui ne fera pas bon ménage avec la gestion de l’image de Macky Sall. Un bon conseiller en communication est par essence celui qui sait s’effacer pour laisser briller celui qu’il conseille. Pour dire le moins, le conseiller en communication efficace est celui qui reste dans l’ombre au moment où son patron capte la lumière. Cette attitude faite de bon sens jure d’avec celle que M. Diop qui est un d’un narcissisme ahurissant. Souleymane Jules Diop est un mauvais conseiller en communication car il se préoccupe d’abord et avant tout de sa propre gloire. En attestent ses propos et son attitude face à un Assane Guèye plus que complaisant et connivent. Après la visite de Barack Obama, Souleymane Jules Diop, ne craignant décidément pas le ridicule, a montré sur le plateau de la TFM un « diplôme de reconnaissance » (re-sic) que Barack Obama lui aurait personnellement remis, déclarant en Wolof «damako mérité dakh damako ligueyal nak» ( je le mérite parce que j’ai travaillé pour lui ».
Un manque de modestie qui montre à suffisance que le journaliste souffre de folie des grandeurs. Cette volonté manifeste de plaire et de séduire traduit en sourdine un manque d’affection que son exil prolongé au Canada a dû accentuer.
Cette attitude est également ressortie lors de l’émission avec Oumar Gning sur la RTS 1. Tout le long de l’émission, SJD, décidément incorrigible, s’est employé à montrer qu’il sait tout et que ceux qui étaient là avant lui n’ont rien fait. Des phrases comme « avant mon arrivée, il n’y avait rien, tout fonctionnait de façon unilatérale, j’ai mis en place une unité pour plus d’efficacité » et un langage ponctué de références empruntées au jargon des communicants ont fini de montrer que cette gymnastique verbale était destinée à mystifier et à tromper l’auditoire.
Cette mégalomanie est doublée d’un trouble de la persécution qui habite le monsieur depuis son exil criant au complot et aux tentatives d’assassinat impliquant les Wade à tout bout de champs. Vu ses récentes déclarations, M. Diop ne semble pas être guéri de cette dernière pathologie. Avec la mission de « correction » (avant lui c’était le désert, le chaos) qu’il s’est assigné, le nouveau gourou de Macky Sall veut réinventer la roue. Mais, il gagnerait à corriger ses propres tares … en allant sur le divan d’un psy.
Ibrahima A Diassé
Dr en Psychologie
En affirmant de façon effrontée, qu’il a une mission de « correction » (sic), ce journaliste, naguère adulé pour ses prises de positions et ses sorties virulentes contre ce que ce pays avait de plus abject, tombe lui même dans les travers qu’il n’avait de cesse de dénoncer. On retrouve dans sa gestuelle et dans son discours les germes d’une mégalomanie qui ne fera pas bon ménage avec la gestion de l’image de Macky Sall. Un bon conseiller en communication est par essence celui qui sait s’effacer pour laisser briller celui qu’il conseille. Pour dire le moins, le conseiller en communication efficace est celui qui reste dans l’ombre au moment où son patron capte la lumière. Cette attitude faite de bon sens jure d’avec celle que M. Diop qui est un d’un narcissisme ahurissant. Souleymane Jules Diop est un mauvais conseiller en communication car il se préoccupe d’abord et avant tout de sa propre gloire. En attestent ses propos et son attitude face à un Assane Guèye plus que complaisant et connivent. Après la visite de Barack Obama, Souleymane Jules Diop, ne craignant décidément pas le ridicule, a montré sur le plateau de la TFM un « diplôme de reconnaissance » (re-sic) que Barack Obama lui aurait personnellement remis, déclarant en Wolof «damako mérité dakh damako ligueyal nak» ( je le mérite parce que j’ai travaillé pour lui ».
Un manque de modestie qui montre à suffisance que le journaliste souffre de folie des grandeurs. Cette volonté manifeste de plaire et de séduire traduit en sourdine un manque d’affection que son exil prolongé au Canada a dû accentuer.
Cette attitude est également ressortie lors de l’émission avec Oumar Gning sur la RTS 1. Tout le long de l’émission, SJD, décidément incorrigible, s’est employé à montrer qu’il sait tout et que ceux qui étaient là avant lui n’ont rien fait. Des phrases comme « avant mon arrivée, il n’y avait rien, tout fonctionnait de façon unilatérale, j’ai mis en place une unité pour plus d’efficacité » et un langage ponctué de références empruntées au jargon des communicants ont fini de montrer que cette gymnastique verbale était destinée à mystifier et à tromper l’auditoire.
Cette mégalomanie est doublée d’un trouble de la persécution qui habite le monsieur depuis son exil criant au complot et aux tentatives d’assassinat impliquant les Wade à tout bout de champs. Vu ses récentes déclarations, M. Diop ne semble pas être guéri de cette dernière pathologie. Avec la mission de « correction » (avant lui c’était le désert, le chaos) qu’il s’est assigné, le nouveau gourou de Macky Sall veut réinventer la roue. Mais, il gagnerait à corriger ses propres tares … en allant sur le divan d’un psy.
Ibrahima A Diassé
Dr en Psychologie
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