La première fois que j'ai parlé de l'auteur de "Lui et Moi " Monsieur Idrissa Seck, fut lorsque le président Wade mit fin à ses fonctions de Premier Ministre et le jeta en pâture contre ses frères libéraux qui actionnèrent tous les leviers d'oppression et de nuisance à leur portée, y compris notamment l'appareil judiciaire, pour détruire cet homme que son maître appelait affectueusement Mara. Ils agirent ainsi en totale violation des principes de base d'un Etat de Droit.
Sans attendre, maître Ousmane ngom, qui avait perdu et retrouvé entre temps la grâce présidentielle, loua quelques pages du journal l'observateur sous forme d'interview, pour y traîner Mr. Seck dans la boue en l'insultant à la limite. Ce fut à travers ce même journal d'ailleurs que je lui ai apporté la réplique par un article intitule: "Maître Ousmane Ngom à échangé sa robe d'avocat contre un vulgaire pagne de femme!" paru juste après la publication de ses insanités.
Pourquoi Mr. Ngom aura-t-il attendu que le désormais ex premier ministre ne soit plus à côté du Maitre pour s'en prendre à lui à travers la presse? C'était choquant! Même s'il s'agissait de revanche ! La revanche aurait plus de portée au moment où Idrissa semait la terreur au sein du régime et était particulièrement craint ! En réalité, je ne connaissais pas très bien Monsieur Seck, même si je le percevais comme un monsieur suffisant, arrogant, voir vaniteux et même étrange et Funny !
Maintenant, est ce le même personnage une décennie plus tard qui nous revient totalement différent, du moins dans son discours? Est ce cet homme, qui, en ré visitant et se rappelant du traumatisme qu'a vécu sa fille de cinq ans qui l'interpellait sur ce qui était arrivé à son père, à sa famille, ne pût contenir son émotion et versa des larmes, de chaudes larmes ? Est ce toujours le même arrogant et meprisant Idrissa Seck (comme son conte de l'anecdote avec le commissaire le révèle) qui n'aura pleuré que sur son propre sort ou alors est-ce véritablement un homme sincère qui a pu parler si ouvertement pour la première fois ou nous livra, la poitrine libérée enfin, cette véracité des faits que les Sénégalais n'ont jamais connue?
Oui, c'est bien ce dernier, c'est bien lui, il a pleuré et il continuera certainement de pleurer à chaque fois qu'il se souviendra de ce qu'il décrit comme étant la plus grande campagne de destruction orchestrée par un ensemble d'actions combinées au plus haut sommet de l'Etat, pour le nuire et partant annihiler ses ambitions personnelles, pardon présidentielles!
Quoi de plus naturel que de pleurer ? Quoi de plus noble ? L'émotion est nègre, la raison est Hélène ! disait Senghor! Puis, ne pleure pas qui veut! Nous tous en faisons autant quand, l'ignominie touche des enfants quels qu'ils soient et où que ce soit. À plus forte raison lorsque nos enfants sont menacés de danger.
Les grands hommes ont ceci en partage: un cœur d'or! Maudits sont les insensibles, les jaloux, ceux aux cœurs bétonnés! Le président Macky Sall n'a pas pleuré quand il s'est rendu à la Médina lors de l'incendie qui a emporté les neufs talibes. Abdou Diouf a pleuré au CTO de Yoff en visitant les Sénégalais rapatriés de Mauritanie en 1986. Le président Obama, lui a pleuré à l'école qui a connu le massacre des enfants à Connecticut .
L'ancien premier ministre, a connu une traversée du désert sans précédent dans l'histoire de la vie politique d'un homme. Il aime souvent évoquer cette pénible période en ces termes. " le plus grand complot d'Etat" perpétré contre sa personne.
Oui! monsieur Idrissa Seck a enduré et subi des brimades injustes et parfois illégales de toutes sortes ! il a été humilié, vexé, torturé et emprisonné injustement par cette grande gueule qu'est "Dame justice ", sous les ordres du President d'alors maître Abdoulaye Wade. Idrissa Seck aura été l'éternelle victime d'un système !
Il faut avoir le courage de le dire: notre système judiciaire est partisan, il est maniable et corvéable et reste à la merci de l'exécutif. La justice de mon pays est malade ! Ne pas la dénoncer c'est manquer de sincérité ! Elle devrait être cette grande discrète à l'instar de la "Grande Muette" , mais la voilà subitement, très bavarde, très encombrante et très loquace! Elle est la main armée de l'exécutif pour des règlements de comptes politiques et politiciennes. La traque des biens mal acquis, comme seule méthode de gouvernance du nouveau régime en est la parfaite illustration !
La séparation des pouvoirs n'est pas seulement une théorie, elle doit´être le fondement même d'une République, même dans un régime présidentialiste.
Mais malheureusement au Sénégal le pouvoir exécutif, incarné par la plus haute autorité du pays, nomme le pouvoir judiciaire et garde une main forte et dominatrice sur les membres du Parlement, du législatif. Ainsi il se sert d'eux comme bon lui semble! Ces derniers devraient être élus dans leur localité respective avant de pouvoir siéger à l'Assemblée Nationale .
Comment dans ces conditions puisse t'il y avoir d'indépendance judiciaire ?. Le système est malade, ceux qui l'on instauré sont de mauvaise foi et ceux qui y travaillent ne sont pas plus justes que leurs semblables pour prétendre les juger. Celui qui supporte et vit dans l'injustice sans broncher ni la dénoncer n'est pas plus juste que n'importe quel justiciable qui se présenterai devant lui!
La réforme en profondeur du système politique est une nécessité et une urgence républicaine !
Le président Abdoulaye Wade avait son objet dans l'A.R.E de la repression, son Appareil Répressif d'Etat, qui n'était rien d'autre que son système judiciaire, pour anéantir ses adversaires, son successeur lui aussi n'en manque certainement pas. Et il semble s'y conforter car depuis plus d'un an il n'a entrepris aucune reforme sérieuse de notre système Presidentialiste. Hey Senegal! ! Macky a toujours les mêmes pouvoirs constitutionnels que Wade, c'est à dire TOUS LES POUVOIRS! Et cela ne semble pas le déranger outre mesure !
À quand l'indépendance de la justice et du Parlement, Senegal?
Madère Fall
Convergence patriotique CPAS.A (c'est pas ça )
Patriotiqueconvergence@gmail.com
Sans attendre, maître Ousmane ngom, qui avait perdu et retrouvé entre temps la grâce présidentielle, loua quelques pages du journal l'observateur sous forme d'interview, pour y traîner Mr. Seck dans la boue en l'insultant à la limite. Ce fut à travers ce même journal d'ailleurs que je lui ai apporté la réplique par un article intitule: "Maître Ousmane Ngom à échangé sa robe d'avocat contre un vulgaire pagne de femme!" paru juste après la publication de ses insanités.
Pourquoi Mr. Ngom aura-t-il attendu que le désormais ex premier ministre ne soit plus à côté du Maitre pour s'en prendre à lui à travers la presse? C'était choquant! Même s'il s'agissait de revanche ! La revanche aurait plus de portée au moment où Idrissa semait la terreur au sein du régime et était particulièrement craint ! En réalité, je ne connaissais pas très bien Monsieur Seck, même si je le percevais comme un monsieur suffisant, arrogant, voir vaniteux et même étrange et Funny !
Maintenant, est ce le même personnage une décennie plus tard qui nous revient totalement différent, du moins dans son discours? Est ce cet homme, qui, en ré visitant et se rappelant du traumatisme qu'a vécu sa fille de cinq ans qui l'interpellait sur ce qui était arrivé à son père, à sa famille, ne pût contenir son émotion et versa des larmes, de chaudes larmes ? Est ce toujours le même arrogant et meprisant Idrissa Seck (comme son conte de l'anecdote avec le commissaire le révèle) qui n'aura pleuré que sur son propre sort ou alors est-ce véritablement un homme sincère qui a pu parler si ouvertement pour la première fois ou nous livra, la poitrine libérée enfin, cette véracité des faits que les Sénégalais n'ont jamais connue?
Oui, c'est bien ce dernier, c'est bien lui, il a pleuré et il continuera certainement de pleurer à chaque fois qu'il se souviendra de ce qu'il décrit comme étant la plus grande campagne de destruction orchestrée par un ensemble d'actions combinées au plus haut sommet de l'Etat, pour le nuire et partant annihiler ses ambitions personnelles, pardon présidentielles!
Quoi de plus naturel que de pleurer ? Quoi de plus noble ? L'émotion est nègre, la raison est Hélène ! disait Senghor! Puis, ne pleure pas qui veut! Nous tous en faisons autant quand, l'ignominie touche des enfants quels qu'ils soient et où que ce soit. À plus forte raison lorsque nos enfants sont menacés de danger.
Les grands hommes ont ceci en partage: un cœur d'or! Maudits sont les insensibles, les jaloux, ceux aux cœurs bétonnés! Le président Macky Sall n'a pas pleuré quand il s'est rendu à la Médina lors de l'incendie qui a emporté les neufs talibes. Abdou Diouf a pleuré au CTO de Yoff en visitant les Sénégalais rapatriés de Mauritanie en 1986. Le président Obama, lui a pleuré à l'école qui a connu le massacre des enfants à Connecticut .
L'ancien premier ministre, a connu une traversée du désert sans précédent dans l'histoire de la vie politique d'un homme. Il aime souvent évoquer cette pénible période en ces termes. " le plus grand complot d'Etat" perpétré contre sa personne.
Oui! monsieur Idrissa Seck a enduré et subi des brimades injustes et parfois illégales de toutes sortes ! il a été humilié, vexé, torturé et emprisonné injustement par cette grande gueule qu'est "Dame justice ", sous les ordres du President d'alors maître Abdoulaye Wade. Idrissa Seck aura été l'éternelle victime d'un système !
Il faut avoir le courage de le dire: notre système judiciaire est partisan, il est maniable et corvéable et reste à la merci de l'exécutif. La justice de mon pays est malade ! Ne pas la dénoncer c'est manquer de sincérité ! Elle devrait être cette grande discrète à l'instar de la "Grande Muette" , mais la voilà subitement, très bavarde, très encombrante et très loquace! Elle est la main armée de l'exécutif pour des règlements de comptes politiques et politiciennes. La traque des biens mal acquis, comme seule méthode de gouvernance du nouveau régime en est la parfaite illustration !
La séparation des pouvoirs n'est pas seulement une théorie, elle doit´être le fondement même d'une République, même dans un régime présidentialiste.
Mais malheureusement au Sénégal le pouvoir exécutif, incarné par la plus haute autorité du pays, nomme le pouvoir judiciaire et garde une main forte et dominatrice sur les membres du Parlement, du législatif. Ainsi il se sert d'eux comme bon lui semble! Ces derniers devraient être élus dans leur localité respective avant de pouvoir siéger à l'Assemblée Nationale .
Comment dans ces conditions puisse t'il y avoir d'indépendance judiciaire ?. Le système est malade, ceux qui l'on instauré sont de mauvaise foi et ceux qui y travaillent ne sont pas plus justes que leurs semblables pour prétendre les juger. Celui qui supporte et vit dans l'injustice sans broncher ni la dénoncer n'est pas plus juste que n'importe quel justiciable qui se présenterai devant lui!
La réforme en profondeur du système politique est une nécessité et une urgence républicaine !
Le président Abdoulaye Wade avait son objet dans l'A.R.E de la repression, son Appareil Répressif d'Etat, qui n'était rien d'autre que son système judiciaire, pour anéantir ses adversaires, son successeur lui aussi n'en manque certainement pas. Et il semble s'y conforter car depuis plus d'un an il n'a entrepris aucune reforme sérieuse de notre système Presidentialiste. Hey Senegal! ! Macky a toujours les mêmes pouvoirs constitutionnels que Wade, c'est à dire TOUS LES POUVOIRS! Et cela ne semble pas le déranger outre mesure !
À quand l'indépendance de la justice et du Parlement, Senegal?
Madère Fall
Convergence patriotique CPAS.A (c'est pas ça )
Patriotiqueconvergence@gmail.com
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