Les TIC, par l’offre de services aussi performants que diversifiés, ont largement contribué à la globalisation de l’économie et à l’internationalisation des échanges. Grâce aux évolutions rapides qui les caractérisent et qui constituent un développement fort et irréversible, elles sont à la base de l’émergence d’une nouvelle société de la communication, dont les composantes se mettent en place presque quotidiennement, entraînant dans leur sillage des bouleversements sans précédent de notre perception économique, sociale, spatiale, temporelle… Elles introduisent ainsi des modifications dans nos modes de vie, nos rapports au travail voire dans nos formes d’interrelations.
Les années 90 ont consacré l’avènement de la « Société de l’Information » et figurent déjà dans l’histoire de la communication comme la décennie du bouleversement technologique. Toutefois, cette avancée technologique ne s’est pas produite ex nihilo. Elle s’inscrit, d’une part, dans les progrès extraordinaires de l’informatique, et d’autre part, dans l’imbrication croissante des télécommunications et de l’audiovisuel.
En effet, l’explosion du multimédia, la numérisation de la voix puis de l’image et le déploiement des réseaux accéléré par les fibres optiques et les satellites dessinent les contours de la société du troisième millénaire : la société de l’information et de la communication.
Cette société construite autour des voies électroniques communément appelées «les autoroutes de l’information» a métamorphosé le monde entier en un « village planétaire».
Le prototype et l’exemple opérationnel de ces «informations Superhighways », selon l’appellation anglo saxonne, est le réseau mondial Internet. Véritable « révolution », Internet qui a la particularité d’être présent aussi bien dans le Wall street center, centre névralgique de « l’économie mondiale », que dans la petite ville de karatina au Kenya caractérisée par un « retard » économique et technologique important, est sans doute à la base des nombreuses mutations que nous observons ou auxquelles nous participons jour après jour.
Au-delà de l’intérêt et des vocations qu’il suscite, le phénomène mérite beaucoup d’attention, car il est peu semblable aux évolutions technologiques qui l’ont précédé.
Qu’il fasse naître des espoirs de développement économique, social, démocratique et même culturel ou qu’il provoque des réserves, Internet présente des « vertus» qui transforment la vie quotidienne : la distance physique est abolie, l’ubiquité qu’il procure rend transcendant, l’accès à la connaissance est « facilité », les multiples possibilités de contacts changent les rapports entre individus et pour la première fois dans l’histoire de l’humanité il est possible d’utiliser un courrier électronique universel d’échange d’informations. Avec l’Internet, aucune partie de la planète terre ne paraît « inatteignable». Ou inaccessible ?
Cette «révolution» se traduit, non seulement par l’arrivée de nouveaux matériels et systèmes de communication, mais encore par l’apparition de nouveaux modes de pensée, de nouveaux contenus et de nouvelles façons de procéder.
En effet, le « réseau des réseaux » permet de communiquer, de s’informer, de se divertir, de travailler à distance et même de créer de nouveaux métiers ou de nouvelles manières de travailler. Par son biais, l’on peut commercer, l’on peut partager l’on peut se « rencontrer », mais aussi exprimer librement son point de vue. C’est toute l’ébullition d’un moyen original de communiquer qui se développe, et dans lequel chacun cherche à trouver ses marques.
Durant sa campagne électorale de 2008 comme de 2102, Barack Obama a réussi à mobiliser, en utilisant le web plus de 13 millions de sympathisants, un réseau de militants, qui ont échangé entre eux pour appuyer sa candidature de manière opérationnelle. Cela traduit la force du réseau humain, la manifestation tangible du « human network effect ».
Une fois élu, la question qu’il s’est posé était de savoir que faire de ce nouveau rapport direct à la population, comment gouverner en mobilisant ? On n'est plus en campagne : il ne s'agit pas de réunir des millions de personnes derrière une cause unique, mais bien de faire passer un programme, des actions multiples, de rendre compte, tout en intégrant les citoyens dans le processus. A cette question, ses communicants ont trouvé des éléments de réponse.
Change.gov permet à chacun de suivre de près l'action de l'administration, et, comme sur le site de campagne mybarackobama.com, de s'inscrire et de se tenir au courant. L'information y est riche, les fonctionnalités moins avancées que celles du réseau social barack myBO, mais déjà l'information est transparente, accessible sur tous les projets de la nouvelle administration. Il s'agit là de distiller les idées maîtresses de la politique de Obama en essayant de convaincre.
Ensuite, Barack Obama souhaite écouter. Sur le citizens briefing, chacun peut venir donner son avis sur les grands thèmes de réforme et le bilan du Président et partager avec les autres. C'est un excellent moyen, pour le président, d'écouter, de prendre le pouls, et, par le dialogue, de faire comprendre le sens de l'action, en remontant les reproches, les critiques, et en les intégrant dans sa campagne.
Enfin, Barack Obama veut changer en profondeur l'Amérique. Il sait qu'il ne le fera pas tout seul, et que l'action du gouvernement n'y suffira pas. C'est pourquoi il a lancé usaservice.org. Sur ce site, chacun est appelé à devenir un acteur du changement, à mener des initiatives, et à les médiatiser auprès de ses proches. Barack Obama applique ici une logique simple : il ne promet pas d'être un président omnipotent, mais propose à chacun de l'accompagner en modifiant en profondeur le système.
Ces trois logiques forment un tout. On informe et on mobilise autour de l'agenda du gouvernement. On écoute. On implique dans le concret, dans la transformation. La mise en musique de ces trois axes permet un contact direct et la mobilisation du plus grand nombre. Le “Yes we can” est devenu Yes we do! ENSEMBLE.
Obama a donc passé ses quatre années de Présidence à informer, impliquer et expliciter ses décisions et actions. Son bilan, ses échecs et réussites sont ceux de la majorité des américains.
C’est pourquoi, il est fort probable que le peuple américain lui accorde à nouveau sa confiance car se sentant impliqué et comptable de son bilan.
Au Sénégal, l’accessibilité à internet est entravée par un coût encore élevé et par une disponibilité qui baisse dès qu’on s’éloigne des grandes agglomérations. Cependant, associé à des méthodes de communication originales, il peut aider à tisser une démocratie directe permettant d’ écouter, d’associer et d’impliquer dans l’élaboration, la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation des politiques publiques une population jeune demandeuse de justice, d’équité et de mieux être qui en définitive n’a qu’une seule aspiration : le Développement.
Thomas Sankara nous a appris que « le soleil ne se couche pas, c’est l’homme qui s’éloigne de la lumière ». La lumière c’est le peuple. Il faut donc savoir l’écouter au lieu de lui chantonner des slogans inopérants car 2017 c’est demain.
Les années 90 ont consacré l’avènement de la « Société de l’Information » et figurent déjà dans l’histoire de la communication comme la décennie du bouleversement technologique. Toutefois, cette avancée technologique ne s’est pas produite ex nihilo. Elle s’inscrit, d’une part, dans les progrès extraordinaires de l’informatique, et d’autre part, dans l’imbrication croissante des télécommunications et de l’audiovisuel.
En effet, l’explosion du multimédia, la numérisation de la voix puis de l’image et le déploiement des réseaux accéléré par les fibres optiques et les satellites dessinent les contours de la société du troisième millénaire : la société de l’information et de la communication.
Cette société construite autour des voies électroniques communément appelées «les autoroutes de l’information» a métamorphosé le monde entier en un « village planétaire».
Le prototype et l’exemple opérationnel de ces «informations Superhighways », selon l’appellation anglo saxonne, est le réseau mondial Internet. Véritable « révolution », Internet qui a la particularité d’être présent aussi bien dans le Wall street center, centre névralgique de « l’économie mondiale », que dans la petite ville de karatina au Kenya caractérisée par un « retard » économique et technologique important, est sans doute à la base des nombreuses mutations que nous observons ou auxquelles nous participons jour après jour.
Au-delà de l’intérêt et des vocations qu’il suscite, le phénomène mérite beaucoup d’attention, car il est peu semblable aux évolutions technologiques qui l’ont précédé.
Qu’il fasse naître des espoirs de développement économique, social, démocratique et même culturel ou qu’il provoque des réserves, Internet présente des « vertus» qui transforment la vie quotidienne : la distance physique est abolie, l’ubiquité qu’il procure rend transcendant, l’accès à la connaissance est « facilité », les multiples possibilités de contacts changent les rapports entre individus et pour la première fois dans l’histoire de l’humanité il est possible d’utiliser un courrier électronique universel d’échange d’informations. Avec l’Internet, aucune partie de la planète terre ne paraît « inatteignable». Ou inaccessible ?
Cette «révolution» se traduit, non seulement par l’arrivée de nouveaux matériels et systèmes de communication, mais encore par l’apparition de nouveaux modes de pensée, de nouveaux contenus et de nouvelles façons de procéder.
En effet, le « réseau des réseaux » permet de communiquer, de s’informer, de se divertir, de travailler à distance et même de créer de nouveaux métiers ou de nouvelles manières de travailler. Par son biais, l’on peut commercer, l’on peut partager l’on peut se « rencontrer », mais aussi exprimer librement son point de vue. C’est toute l’ébullition d’un moyen original de communiquer qui se développe, et dans lequel chacun cherche à trouver ses marques.
Durant sa campagne électorale de 2008 comme de 2102, Barack Obama a réussi à mobiliser, en utilisant le web plus de 13 millions de sympathisants, un réseau de militants, qui ont échangé entre eux pour appuyer sa candidature de manière opérationnelle. Cela traduit la force du réseau humain, la manifestation tangible du « human network effect ».
Une fois élu, la question qu’il s’est posé était de savoir que faire de ce nouveau rapport direct à la population, comment gouverner en mobilisant ? On n'est plus en campagne : il ne s'agit pas de réunir des millions de personnes derrière une cause unique, mais bien de faire passer un programme, des actions multiples, de rendre compte, tout en intégrant les citoyens dans le processus. A cette question, ses communicants ont trouvé des éléments de réponse.
Change.gov permet à chacun de suivre de près l'action de l'administration, et, comme sur le site de campagne mybarackobama.com, de s'inscrire et de se tenir au courant. L'information y est riche, les fonctionnalités moins avancées que celles du réseau social barack myBO, mais déjà l'information est transparente, accessible sur tous les projets de la nouvelle administration. Il s'agit là de distiller les idées maîtresses de la politique de Obama en essayant de convaincre.
Ensuite, Barack Obama souhaite écouter. Sur le citizens briefing, chacun peut venir donner son avis sur les grands thèmes de réforme et le bilan du Président et partager avec les autres. C'est un excellent moyen, pour le président, d'écouter, de prendre le pouls, et, par le dialogue, de faire comprendre le sens de l'action, en remontant les reproches, les critiques, et en les intégrant dans sa campagne.
Enfin, Barack Obama veut changer en profondeur l'Amérique. Il sait qu'il ne le fera pas tout seul, et que l'action du gouvernement n'y suffira pas. C'est pourquoi il a lancé usaservice.org. Sur ce site, chacun est appelé à devenir un acteur du changement, à mener des initiatives, et à les médiatiser auprès de ses proches. Barack Obama applique ici une logique simple : il ne promet pas d'être un président omnipotent, mais propose à chacun de l'accompagner en modifiant en profondeur le système.
Ces trois logiques forment un tout. On informe et on mobilise autour de l'agenda du gouvernement. On écoute. On implique dans le concret, dans la transformation. La mise en musique de ces trois axes permet un contact direct et la mobilisation du plus grand nombre. Le “Yes we can” est devenu Yes we do! ENSEMBLE.
Obama a donc passé ses quatre années de Présidence à informer, impliquer et expliciter ses décisions et actions. Son bilan, ses échecs et réussites sont ceux de la majorité des américains.
C’est pourquoi, il est fort probable que le peuple américain lui accorde à nouveau sa confiance car se sentant impliqué et comptable de son bilan.
Au Sénégal, l’accessibilité à internet est entravée par un coût encore élevé et par une disponibilité qui baisse dès qu’on s’éloigne des grandes agglomérations. Cependant, associé à des méthodes de communication originales, il peut aider à tisser une démocratie directe permettant d’ écouter, d’associer et d’impliquer dans l’élaboration, la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation des politiques publiques une population jeune demandeuse de justice, d’équité et de mieux être qui en définitive n’a qu’une seule aspiration : le Développement.
Thomas Sankara nous a appris que « le soleil ne se couche pas, c’est l’homme qui s’éloigne de la lumière ». La lumière c’est le peuple. Il faut donc savoir l’écouter au lieu de lui chantonner des slogans inopérants car 2017 c’est demain.
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