
L’expression « Lion de la Teraanga » est un malheureux malentendu linguistique. Je soupçonne fortement qu’elle nous vienne sans doute d’un étranger passionné certainement de notre pays, mais malheureusement, ignorant totalement le sens et le poids des mots de nos langues. Et dans la foulée, le monde du sport a suivi sans réfléchir.
Sous l’euphorie générale de la Coupe du monde de foot 2002, les sénégalais, mais surtout nos spécialistes de la langue, ont baissé la garde et laissé une telle appellation quoique antagoniste, sévir (et peut-être même nuire) depuis onze années aujourd’hui. Aussi, mêmes les gardiens de notre Constitution ont-ils manqué de vigilance, quant à la protection de ces deux sceaux quasi sacrés pour la République, contre ce galvaudage de leur rôle véritable et respectif.
Le Baobab et le Lion (un arbre, un animal) sont les deux figures qui symbolisent respectivement l’Hospitalité (Teraanga) et l’Honneur. En effet, de tous les arbres qui poussent en terre sénégalaise, aucun autre que le baobab n’a rempli les conditions d’éligibilité, en ce sens que tout de cet arbre est utile. Des racines jusqu’à ses feuilles en passant par l’écorce, les fruits et ses résidus. Il bat le record de longévité et pousse partout à travers le pays. Ainsi donc, le baobab est incontestablement « l’arbre de la téraanga ».
En ce qui concerne notre cher lion, maître de la savane, comme tout roi qui se respecte, celui-ci aime l’honneur. Il s’impose et l’impose. L’hospitalité n’est pas son fort, car ce n’est pas son rôle. Ce sont les honneurs qu’il faut lui rendre et non l’inverse. Le fauve et l’accueil sont deux mots incompatibles. Ainsi on devrait dire les « Lions du pays de la Teraanga ».
N’est-ce pas que « tur day wuyu boroom »* ? On appelle ça le « mantra « primordial de l’individu, (d’après les adeptes du yoga). Á force de s’entêter à porter une telle appellation d’origine incontrôlée et en contradiction avec elle-même, l’équipe nationale du Sénégal risque d’être de plus en plus « hospitalière » envers les autres équipes pendant les compétitions internationales. Comme c’est le cas depuis qu’elle est ainsi appelée.
Je demande à tous mes compatriotes, sénégalaises et sénégalais, surtout les passionnés du foot, à faire un recul afin de mieux réfléchir sur cette drôle d’appellation pour ne pas dire ridicule, digne d’un titre de film de science-fiction ou de bande dessinée. Jouer sur un ballon, c’est facile, mais jouer avec les mots peut s’avérer compliqué ou périlleux. Et si nous tous, ensemble, sifflions la fin de cette triste partie de jeu de… maux ? Car il nous faut juste un sursaut de « Vérité »pour y parvenir…
*Le nom de l’individu influe sur sa nature.
Ousseynou CISSÉ Bambiste et Militant de la VÉRITÉ
Sous l’euphorie générale de la Coupe du monde de foot 2002, les sénégalais, mais surtout nos spécialistes de la langue, ont baissé la garde et laissé une telle appellation quoique antagoniste, sévir (et peut-être même nuire) depuis onze années aujourd’hui. Aussi, mêmes les gardiens de notre Constitution ont-ils manqué de vigilance, quant à la protection de ces deux sceaux quasi sacrés pour la République, contre ce galvaudage de leur rôle véritable et respectif.
Le Baobab et le Lion (un arbre, un animal) sont les deux figures qui symbolisent respectivement l’Hospitalité (Teraanga) et l’Honneur. En effet, de tous les arbres qui poussent en terre sénégalaise, aucun autre que le baobab n’a rempli les conditions d’éligibilité, en ce sens que tout de cet arbre est utile. Des racines jusqu’à ses feuilles en passant par l’écorce, les fruits et ses résidus. Il bat le record de longévité et pousse partout à travers le pays. Ainsi donc, le baobab est incontestablement « l’arbre de la téraanga ».
En ce qui concerne notre cher lion, maître de la savane, comme tout roi qui se respecte, celui-ci aime l’honneur. Il s’impose et l’impose. L’hospitalité n’est pas son fort, car ce n’est pas son rôle. Ce sont les honneurs qu’il faut lui rendre et non l’inverse. Le fauve et l’accueil sont deux mots incompatibles. Ainsi on devrait dire les « Lions du pays de la Teraanga ».
N’est-ce pas que « tur day wuyu boroom »* ? On appelle ça le « mantra « primordial de l’individu, (d’après les adeptes du yoga). Á force de s’entêter à porter une telle appellation d’origine incontrôlée et en contradiction avec elle-même, l’équipe nationale du Sénégal risque d’être de plus en plus « hospitalière » envers les autres équipes pendant les compétitions internationales. Comme c’est le cas depuis qu’elle est ainsi appelée.
Je demande à tous mes compatriotes, sénégalaises et sénégalais, surtout les passionnés du foot, à faire un recul afin de mieux réfléchir sur cette drôle d’appellation pour ne pas dire ridicule, digne d’un titre de film de science-fiction ou de bande dessinée. Jouer sur un ballon, c’est facile, mais jouer avec les mots peut s’avérer compliqué ou périlleux. Et si nous tous, ensemble, sifflions la fin de cette triste partie de jeu de… maux ? Car il nous faut juste un sursaut de « Vérité »pour y parvenir…
*Le nom de l’individu influe sur sa nature.
Ousseynou CISSÉ Bambiste et Militant de la VÉRITÉ
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