Le phénomène Léna Sène : Enquête sur une femme d'influence (Par Cheikh Yérim Seck).


Le phénomène Léna Sène : Enquête sur une femme d'influence (Par Cheikh Yérim Seck).
DAKARACTU.COM  Les Sénégalais sont subjugués depuis quelques jours. Une nouvelle figure politique, ou plutôt un nouveau visage, a fait une fracassante irruption à la « Une » de leurs journaux, et les a laissés subjugués pour certains, étonnés pour d’autres, intéressés et emplis d’une piquante curiosité pour nombre d’entre eux. Léna Sène, c’est certain, fait incontestablement le buzz. Son apparition aux côtés d’Idrissa Seck, lors de son entrée en campagne, a fait s’interroger tous les acteurs de la vie politique et l’ensemble des Sénégalais intéressés par la chose politique. Léna Sène, à elle seule, a donné et le ton et l’idée de la scénographie qui va accompagner la marche d’Idy vers le Palais en 2012. Nul ne s’est trompé et l’image de Condoleezza Rice a été évoquée comme une évidence. La campagne d’Idrissa Seck va être orchestrée et réglée comme sur du papier à musique. Elle sera irradiante comme cette jeune femme qui va bouleverser la façon de faire de la politique au Sénégal, et en chambouler quelques tenaces habitudes. Qui est Léna Sène ? Pourquoi Idrissa Seck, redoutable chasseur de têtes, et perpétuel chercheur de talents pouvant bétonner de leurs compétences la trajectoire de ses ambitions, est-il allé la chercher avec insistance et pugnacité ? Que va-t-elle apporter à son parti ? Que va-t-elle changer dans l’organisation du candidat, et à l’intérieur même de Rewmi ? Dakaractu vous dresse un portrait grandeur nature de cet objet politique non encore identifié.
Idrissa Seck n’est pas homme à ignorer les leçons de ses échecs. Il n’a jamais cessé de tracer son sillon et de rester tendu vers son objectif de devenir le 4° président de la République du Sénégal. Après 2007, il savait déjà comment opérer. Il s’en est donné les moyens. Entre négociations avec Me Wade et ses déboires au sein du PDS, il a décidé de changer de cap et de méthodes, et de tout réorganiser à commencer par sa stratégie de conquête. C’est là que l’histoire entre Idrissa Seck et Léna Sène commence et prend sa source. Cette histoire est singulière. Parce que depuis plus de trois ans, Idy a repéré cette femme sénégalaise et, depuis, les choses se sont tissées, pas toujours aisément, au gré de la création d’un véritable pacte politique, et d’un accord strict sur des choses essentielles en rapport à des principes clairs et déclarés.
Trois années à convaincre et la jeune fille et les parents de celle-ci qui n’ont pas donné tout de suite leur assentiment. Le père de Léna Sène est le communiste Ibrahima Sène, figure emblématique du PIT, opposant sans concession de Wade et du pouvoir libéral qu’incarne à ses yeux le leader de Rewmi. Il est d’abord hostile à une collaboration de sa fille avec Idy. Sa femme, elle, aux goûts politiques plus orientés vers le libéralisme, reste d’une neutralité bienveillante. Elle n’entravera pas des voies qui s’ouvrent sur les chemins escarpés que la carrière de sa fille emprunte. Les parents de Léna ont confiance en elle. Son cursus et ses expériences diverses plaident pour elle, sa trajectoire en témoigne brillamment.
Léna Sène est née à Washington  en 1977. Elle a grandi à Dakar, y a fait ses études secondaires, et les a menées de très brillante manière jusqu’au baccalauréat série C qu’ elle décroche après un cycle de haute facture, au cours duquel elle truste tous les prix d’excellence. Dès son retour aux Etats Unis, elle intègre les universités les plus prestigieuses, décroche ses diplômes à Harvard, et va faire de solides gammes dans la plus grande école de finances du pays. Recrutée tour à tour par les enseignes prestigieuses Lehman Brothers et JP Morgan, elle arrache un stage d’une année à la Maison Blanche à la faveur d’un très sélectif concours. Déjà éduquée de façon stricte dans une atmosphère épanouie, ces années passées dans cet environnement hautement compétitif lui forgent le caractère qu’elle a trempé, au service d’une énorme capacité de travail et d’une inébranlable rigueur. En plus de cela, elle est culturellement en fusion avec le Sénégal. Elle parle couramment le ouolof et le sérère, demeure très poreuse aux réalités sociales et culturelles du pays de son père, est très respectueuse des traditions, est musulmane pratiquante, ne fume ni ne boit d’alcool… Bref,  cette grande et belle jeune femme sait où elle va, comment elle y va, et avec qui elle y va et dans quelles conditions. On ne l’embarque pas dans des chemins qui peuvent l’éloigner de ses convictions, de ses choix éthiques et moraux, de ses trajectoires et de son développement personnel.
C’est cette femme qu’Idrissa Seck a ciblée il y a trois ans. Dans la plus grande discrétion. Les discussions furent ardues, d’abord parce qu’elle ne pouvait concevoir de travailler avec une personne qui pouvait encore collaborer avec le président Wade, ensuite parce que son père ne voyait pas ce projet d’un bon œil, et parce que sa carrière aux USA méritait aussi attention et ambitions légitimes et personnelles. Le travail de persuasion, avec foule d’arguments, de Idrissa Seck finit par payer.  De source sûre, Léna Sène a posé deux conditions incontournables : Plus de discussions  et d’évocation de quelque convergence que ce soit avec Wade, plus de signes pouvant laisser penser à une dualité de comportements. Et surtout, Léna Sène exige d’Idy une autonomie totale de décision dans sa manière de mener la campagne de son leader.
Il y a deux mois, les choses se précipitent. Dakaractu publie un post daté du 25 septembre dans lequel nous informions le public que Léna Sène était sur le point de finaliser ses discussions avec Idrissa Seck. Elle se trouvait au St James le jour de l’intrusion de Karim Wade dans les salons de cet hôtel parisien où Idy a l’habitude de descendre. Branle –bas de combat dans l’état-major de Rewmi, réunions d’urgences se succèdent, et concluent qu’il faut bétonner l’affaire et concrétiser cette explosive et dynamique alliance. L’ancien Premier ministre se laisse vite convaincre par les demandes de Léna Sène, de peur que son plan désormais public ne soit tué dans l’oeuf. Elle subira son entrée en politique sénégalaise non comme un examen, mais comme elle a décidé que cela se ferait : avec efficacité, rigueur et clarté. A peine arrivée au Sénégal, elle est à pied d’œuvre pour atteindre ses objectifs et réussir sa mission.
La jeune femme met tout son monde d’accord. Au siège de Rewmi où elle occupe encore le bureau du boss en attendant l’emménagement du sien propre, elle est la première arrivée à 7 h le matin et parmi les derniers à partir. Son rythme de travail intrigue tous ceux qui  collaborent avec elle. Elle supervise tout, et travaille sans relâche à dresser et à affiner la stratégie de son mentor. Nos sources sont aussi formelles qu’ébahies, elle s’occupe du planning de la campagne, consulte pour en maximiser le moindre atout, trace la voie de la campagne jusqu’aux élections, en fixe les dates et les évènements qui vont la jalonner, et ne laisse à personne le soin de s’occuper des moindres détails, sachant quels thèmes vont être traités à quel moment et dans quelle scénographie. Idy observe et laisse faire. Il l‘associe à tous ses faits et gestes politiques, au grand dam des compagnons de la première heure et de la traversée du désert. C’est clair, Léna Sène est comme un corps étranger dans la galaxie Rewmi. La greffe peut-elle prendre sans remise en cause de certaines habitudes ? Une certaine hostilité commencerait à filtrer de certaines sphères proches du maire de Thiès. Elle est souriante mais pas familière. Son seul interlocuteur c’est Idy. Elle est entrée dans le cercle des intimes et pas par effraction, elle s’y impose par sa rigueur, et sa liberté de parole, de ton et de conscience. Le chef est enfin contredit quand ses idées sont peu avenantes ou pertinentes, elle assiste à toutes les réunions cruciales et décisives. Elle argumente ses choix, quand ils vont à l’encontre de ceux de son chef, note tout, écoute beaucoup, corrige, s’enquiert des choses qu’elle ne maîtrise pas complètement pour pouvoir, selon l’avis de tous, remettre les choses en place et en ordre. C’est sûr que dans un parti politique sénégalo-sénégalais, cette femme est un OVNI, qui va en déranger plus d’un. Finis les mouvements de menton approbateurs au moindre propos du chef, même insipides ou erronés, Léna Sène veut de la clarté dans ses rapports avec Idrissa Seck et de la liberté de manœuvre. Elle a pour rôle et pour mission d’atteindre les objectifs  de son boss. Il l’a embauchée pour cela, elle a une quasi obligation de réussite. Pour toucher les savoureux dividendes de ce challenge, il lui faudra de la carapace, une certaine dose de pouvoir d’absorption et de décision, mais aussi pousser son entourage à aller à la même vitesse qu’elle et avec la même rigueur.
En attendant, elle habite chez papa et maman à Sacré Cœur 3, demeure célibataire, même si elle a eu une liaison sérieuse avec un Américain blanc, rencontré dans le monde des banques, qu’elle a fréquenté avec assiduité avant d’aller s’aguerrir dans les murs de la Maison Blanche. Idy sait ce qu’il a fait. Ce genre de success story plait aux Sénégalais. En recrutant cette jeune femme demeure aussi charmante que convaincante, il aura fait un grand pas dans la modernisation de notre vie politique et de son environnement.
Léna Sène va très bientôt aller se ressourcer quelques jours aux Etats-Unis, pour régler quelques affaires courantes, en même temps que son déménagement, et nous revenir à Dakar, occuper un appartement dans le quartier calme, huppé et surveillé des Almadies. Dès son retour, il ne sera plus question que de planning, de réunions, de meetings à préparer, de stratégies à  dérouler, et de tableaux de bord à respecter. Sans compter les pièges à déjouer. Beaucoup pour une seule personne. Léna Sène va être dans la campagne en flux constants et tendus jusqu’en février 2012. On saura alors si c’est une Superwoman qu’Idrissa Seck a choisie et si la femme est l’avenir politique de l’homme. 
Mercredi 19 Octobre 2011



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62.Posté par Hilarie le 28/10/2011 18:01
Je pense tout simplement qu'elle apportera beaucoup dans la campagne d'ydi elle est instruite et rigoureuse
et c' est de ça qu'on a besoin j'admire la clarté dans ses propos et elle n'hésite de contredire son leader ce qui n'est
pas évident au Sénégal car on pense quand on est dans un parti politique pour pouvoir se faire remarquer il faut
faire les héloges de son leader et c'est malheureux

61.Posté par moustapha le 21/10/2011 14:16
lena soyez le bien venue que le tout puissant et son prophete psl vous aide a acomplir ce mission mreci de tout coeur

60.Posté par yaya le 21/10/2011 12:46
Cet article doit être chèrement payé grand rien que pour le portrait d'une directrice de campagne !
Pourtant Wade a déjà son directeur de campagne alors pour quand le portrait de Souleymane Ndéné.

59.Posté par LASS le 21/10/2011 11:07
Je voudrais pas entrer dans des détails d'ailleurs on dira que je suis avec un candidat alors que je suis conseiller en communication je suis équidistant et sachez que j'agis ,je ne réagis pas.Je ne me focalise pas sur les qualités de cette femme qui sont bonnes raison pour laquelle elle a été choisie,il faut juste se conscientiser et ne pas se laisser emporter par les articles.Il faut savoir lire entre les lignes.

58.Posté par wathever le 21/10/2011 10:06
C'est elle qui vous adit qu'elle est diplomé de havard ? Attention Idy avait déja eu des soucis avec ça...
regardez bien et surtout traduisez bien la nomenclature des ref nord americainne.
Par contre suis daccord avec certain. le plus grand point de son CV aprés2012 ce sera directrice de campagne de idy mais c'est normale elle a du chemin devant elle.
Si elle s'addoquine avec le diable pour apprendre a etre politicienne pourquoi pas?pour tout autre motivation elle a tord.

57.Posté par Citoyen le 21/10/2011 07:36
En quoi cette jeune femme serait elle un phénomène ?
Parce qu'elle est une femme ? Une diplômée ? Une métisse ? Autre ?
Il y a des milliers de Sénégalais(es) de profils équivalents.
Beaucoup de bruit pour rien.

56.Posté par simple mind le 21/10/2011 07:31
Idy gagné ba paré ! il est né pour diriger le senegal !

l'homme de lena et de pendan n'a pas d'egal !

mais êtes vous sûr que lena est une femme qui sait ce qu'elle fait ? permettez moi d'en douter !

55.Posté par Tah! le 21/10/2011 02:46
Que reproche-t-on à Idrissa Seck?
Ignorons les réactions d’adversaires politiques qui veulent profiter de l’occasion pour ternir l’image d’un empêcheur d’exister, mettons de coté les remarques puériles et insensées qui renvoient à une litanie d’inspiration douteuse, Concentrons nous, sans passion, sur certaines questions soulevées, parfois en toute bonne foi.

 

Ils disent : « Idrissa Seck nous a trahi en rejoignant le PDS » 

Idrissa Seck a toujours été constant dans sa position. Il a toujours déclaré sa volonté de participer aux retrouvailles de la grande famille libérale. Déjà le 4 Avril 2006, en annonçant sa candidature à la présidentielle, il avait déclaré : « La force politique sur laquelle je compte m’appuyer pour cela est d’abord le PDS, ma famille naturelle au sens des hommes et des femmes qui y partagent ma vision et mes valeurs et qui sont majoritaires, qu’ils soient manifestés ou cachés. ».
Et tout récemment,  en rendant visite au journaliste de la rfm, Kambel Dieng, le mercredi 8 Juin 2008, il avait renouvelé sa volonté de réunification de la famille libérale en ces termes : « (..) On a dévié du chemin ! C’est ma responsabilité de veiller à l’unité, au renforcement, mais surtout au retour à ces valeurs fondamentales de ma famille politique.».  

 

Trahir c’est après avoir dit tout cela, faire autre chose quand les portes lui sont ouvertes

 

 

Ils disent : « Dans cette affaire, Idrissa Seck n’a fait que défendre ses intérêts »

Quand Idrissa Seck quittait le gouvernement le 21 Avril 2004, il avait laissé une économie qui présentait des signaux verts. Il avait réussi à récolter au club de Paris 840 millions de dollars (une performance qualifiée à l’époque d’historique par le Chef de l’Etat.), Le Sénégal était éligible au MCA et a été mené au point d’achèvement de l’initiative PPTE. Mieux, la Banque Mondiale considérait que nous avions le meilleur cadre macroéconomique en Afrique subsaharienne.

De même sur le plan politique, Tout était entre ses mains comme Wade l’a reconnue dans son meeting à Thiès le 21 février 2007.

 

C’est en ces moments de grâce qu’Idrissa Seck a préféré partir. Il avait tout intérêt à rester et conserver ses privilèges mais il avait en vue la mission qu’il s’était assigné et consistant à soulager les souffrances des sénégalais.

Il le précise dans une déclaration sur cd publié le 23 Septembre 2006, en ces termes : « Il m’aurait suffi de dire oui à tout, de n’exprimer aucun désaccord, ni sur le projet de loi Ezzan, ni sur la place de la famille dans l’Etat, ni sur les délais irréalistes des nombreuses promesses présidentielles, pour conserver tous les privilèges attachés à ma position d’alors, de quasi président de
la République ; et l’idylle d’un compagnonnage ininterrompu de 30 ans se serait poursuivie sans heurts. Mais comment aurais-je pu alors accomplir la mission que je m’étais assignée en mars 2000 ?» 

 

Aujourd’hui Idrissa Seck revient à un moment où le Sénégal va mal où il est plus facile d’être dans l’opposition que d’être avec le pouvoir. Idrissa Seck ne perd cependant pas de vue que les sénégalais doivent être secouru sans délai. L’heure est plutôt à l’action pour soulager leurs souffrances. Il le précise en ces termes lors de sa conférence de presse du 12 janvier  « Mon choix a été dicté par les difficultés du pays. Je suis animé par l’esprit de travail pour l’intérêt du Sénégal  Notre intention est de régler les problèmes du Sénégal (…) Mon apport sera de donner toutes mes compétences pour résoudre les difficultés du pays, avec ma liberté de lui dire ce que je trouve utile et non ce qui lui plait»

 

Ils disent : « De toutes les façons c’est malsain de se retrouver après les injures et attaques qu’ils se sont livrés »

Bizarrement, on juge normal d’éventuelles retrouvailles de la grande famille socialiste, Tanor a défendu les retrouvailles de la famille socialiste en ces termes, (Invité dans l’émission Grand Jury de la RFM, le dimanche 16 septembre 2007) : « Nous devons pouvoir nous retrouver puisque nous sommes tous des petits fils de Senghor » dit-il.

Des retrouvailles qui concernent aussi bien les partis de Djibo Ka, Mbaye Jacque Diop… (Mouvance présidentielle) que celui de  Moustapha Niasse… (Opposition).

Qu’est ce que Moustapha Niasse n’a pas dit au PS quand il était avec Wade  et vis versa? Rappelons-nous de sa déclaration de politique générale.

Qu’est ce que Djibo Ka n’a pas dit au PS et vis versa ?

En faisant cette déclaration, Tanor souhaite (légitimement), se procurer d’un appareil de conquête du pouvoir capable de renverser la donne et de ramener le Parti socialiste ou plus précisément, la famille socialiste, au pouvoir.

Pourquoi alors vouloir refuser à Idrissa Seck sa volonté légitime de s’appuyer sur une réunification de la famille libérale pour accéder au pouvoir?

 

Ils disent : « Idrissa Seck devait s’allier avec l’opposition pour venir à bout du pouvoir de Wade »
 

D’abord ça serait renier ses convictions politique, du moment que les retrouvailles de sa famille naturelle qu’il a toujours réclamé, lui sont facilitées par une bonne volonté de l’autre partie de la famille regroupée au sein du PDS.

Ensuite, politiquement parlant, le contexte de 2000 qui a aboutit à la victoire de l’opposition n’est pas le contexte actuel et ne le sera pas d’ici 3 ans. En 2000 Wade (après plusieurs entrées au gouvernement de Diouf) était devenu le mieux placé parmi tous pour accéder à la magistrature suprême. Et il lui a fallu le soutient de tous pour s’en sortir au deuxième tour avec 58,5% des voix.

De 2009 à 2012, parmi les leaders de l’opposition, il y’en aura qui jouerons leurs dernières cartes et qui n’accepterons jamais de se laisser tuer politiquement en se rangeant derrière un autre candidat. Il y’en aura d’autres qui sont de la même génération et qui n’accepterons jamais que l’un d’entre eux prenne le devant sur eux en se rangeant derrière. Entrer dans ce méli-mélo politique n’est pas forcément le meilleur choix. Malgré l’appel à l’unité de l’opposition, elle peine encore à se concrétiser. Si la famille libérale parvient à se retrouver ça sera l’avènement d’une grande entité politique qui fera face à une opposition dispersée et minée par des querelles partisanes. Idrissa Seck aura tout intérêt à se ranger du coté de sa famille et de se donner des chances de pouvoir mettre en œuvre ses convictions.

 

 Ils disent : « Idrissa Seck a été piégé. Wade va lui refermer la porte et il sera fini politiquement»

 

Si Wade pense pouvoir le piéger en lui fermant les portes, il aura réussi à se piéger lui-même. Les réactions qui ont suivi la sortie d’Idy montrent que le PDS est largement favorable à son retour. Ceux qui ont manifesté leur désaccord ne constituent, pour l’instant, qu’un regroupement de privilégiés insignifiants et sans base politique qui n’ont de mérite que d’avoir été choisi et imposés par karim. A ceux la s’ajoutent deux personnes à la moralité douteuse telles que Aliou Sow, l’homme aux multiples revirement de la trempe d’un vieux routier et Habib Sy dont ses appels au meurtre sont encore frais dans nos mémoire  « il faut briser la plume de Latif » disait-il

Si Malgré ce constat, Wade s’entêtent à soutenir son projet de succession monarchique du pouvoir, il aura réussi à se piéger tout seul et ceci pour plusieurs raisons

 

1/ Il aura choisi de compter sur des militants qui ne veulent pas de ce projet et qui l’ont démontrés à travers leur adhésion massive aux retrouvailles de la grande famille libérale. Karim ne comptera alors que sur quelques alimentaires

 

2/ Les sénégalais seront définitivement fixés sur sa volonté de mettre son fils. Une sainte alliance pour barrer la route à ce projet macabre aura des conséquences  fâcheuses qui n’épargneront ni le père ni le fils et même au de là toute la famille

 

3/ Il aura réussi à braquer définitivement Idrissa Seck et ses militants qui ont tout fait pour que des retrouvailles de la famille libérale puisse permettre de conserver le pouvoir avec une majorité confortable et avec une orientation qui prendra en compte la rectification des erreurs précédentes au grand bénéfice des sénégalais.

 

Ils disaient : « Fatou Diop quelle va maintenant être ta réaction après ce geste de Idrissa Seck ? »

 

Tout ce que j’ai dit plus haut n’est qu’une répétition. Je reste cohérente dans ma démarche. Rien dans le comportement d’Idrissa Seck n’est contraire aux positions que j’ai toujours défendues.

- J’ai dit non à la dévolution monarchique du pouvoir. Idrissa Seck me rassure en s’attaquant vertement à la génération du concret et en levant toute équivoque sur une quelconque volonté de soutenir ce projet pernicieux. « Je l’ai déjà dit et je le répète  le président de la République n’a ni ascendant, ni descendant. C’est une créature constitutionnelle à incarnation humaine variable. Ses pouvoirs et attributs sont fixés dans la Constitution et sont à son usage exclusif. Ici au Sénégal, il s’est appelé Senghor pendant 20 ans, puis Diouf pendant 20 ans, aujourd’hui Wade. Demain autrement. »

- J’avais dit : « d’ici 2012 puisque rien ne semble pouvoir pousser Wade à renoncer à son mandat usurpé, pour amoindrir le mal et abréger la souffrance des sénégalais je pense qu’il ne serait pas une mauvaise chose de contribuer d’une manière ou d’une autre à limiter les dégâts. » et j’ai ajouté « je ne cracherai pas sur la présence à l’intérieur de ce pouvoir de personnes capables de limiter les dégâts car les décisions prises ont une influence directe sur les populations. Donc mieux vaut qu’elles soient douces. Si quelqu’un peut nous aider pour qu’elles comportent moins d’erreurs et moins de bêtises en attendant de trouver les moyens d’écarter des sphères de décision la machine à bêtises, je ne pense pas que nous devons nous en priver. »

Je suis rassuré par ses propos de Idrissa Seck lors de sa conférence de presse: « Mon apport sera de donner toutes mes compétences pour résoudre les difficultés du pays, avec ma liberté de lui dire ce que je trouve utile et non ce qui lui plait »

 

54.Posté par diara le 21/10/2011 01:11
en tout cas kou wotél idy ! léna mo takh ! xalé bi mo toyy ! nagnou ko wakh ! mane dé ma ngi xalata wotél idy ! léna mi rek meune na yoroum réww ! kou yéwou di ko guiss thi télé bi, do mérrr ! han....

léna ya xéffff ! bou gnou kène fatt

53.Posté par jiby le 20/10/2011 23:15
enfin idy phagocyte la politique au senegal

52.Posté par Lamine Fall le 20/10/2011 22:54
Léna Sène a 34 ans personne ne dit qu'elle est jeune pour occuper le poste de directrice de campagne de Idy. Cheikh Bamba Dièye a 47 ans plus 15 ans d'expériences professionnelles on évoque sa jeunesse pour dénoncer sa candidature. Il faut être hypocrite pour penser de la sorte. Comme il l'a si bien dit :"Tous ceux qui parlent de mon âge pour m'empêcher de se présenter insulte par la même occasion tous les sénégalais qui sont aussi âgés que moi ou qui le sont moins". La réalité est que Cheikh Bamba Dièye n'est pas jeune comme on veut le faire penser, il n'est que le plus jeune des candidats. Il y a une différence. Entre un candidat jeune et un autre voleur ou assassin, le choix est vite fait. Que les jeunes votent pour le candidat le plus jeune et que les vieux votent pour le candidat le plus âgé et on verra. Plus de sérieux dans nos jugements. S'il vous plaît.

51.Posté par foul le 20/10/2011 22:52
Lass , ta remarque est pourtant trés pertinante ........ Un bon musulmant , pratiquant ...... n'a pas le droit de vivre une relation amoure avec un non musulman . Mais y'a deux choses à relever :
- 1 - Une relation sérieuse ne veut pas pas dire vivre en concubine oubien faire des choses interdites par l'islam .
- 2 - Rien ne nous dit que le suposé americain blanc l'ex de la LENA , n'était pas musulman ; CYS ne l'a pas
précisé dans son texe .
- 3 - L'islam n'interdit pas à une femme et à un homme de vivre leur amour ( avant leur mariage ) , s'ils peuvent se conformer aux principes du coran ( une relation serieuse peut etre vecue en respectant les principes de l'islam ) .
Ne me dis pas qu'aux USA c'est pas possible de vivre un amour serieux tout en respectant ces principes .
Si y'a des gens qui ne croient pas que ce n'est pas possible aux USA , là c'est un autre débat .....
Mais qui sait ...................

50.Posté par Lamine Fall le 20/10/2011 22:47
Léna Sène a 34 ans personne ne dit qu'elle est jeune pour occuper le poste de directrice de campagne de Idy. Cheikh Bamba Dièye a 47 ans plus 15 ans d'expériences professionnelles on évoque sa jeunesse pour dénoncer sa candidature. Il faut être hypocrite pour penser de la sorte. Comme l'a si bien dit lui, Cheikh B. Dièye, tous ceux qui parle de son âge pour l'empêcher de se présenter insulte par la même occasion tous les sénégalais qui sont aussi âgés que lui ou qui le sont moins. La réalité est que Cheikh Bamba Dièye n'est pas jeune comme on veut le faire penser, il n'est que le plus jeune des candidats. Il y a une différence. Entre un candidat jeune et un autre voleur ou assassin, le choix est vite fait. Que les jeunes votent pour le candidat le plus jeune et que les vieux votent pour le candidat le plus âgé on verra.

49.Posté par lass le 20/10/2011 22:18
Salut à toutes et à tous
Monsieur cheikh yérim seck,je vous remercie pour ce grand portrait sur cette dame directrice de campagne d'un candidat mon problème est que vous la définissez comme la "femme de la situation".Vous dites qu' elle est culturellement en fusion avec le Sénégal. Elle parle couramment le ouolof et le sérère, demeure très poreuse aux réalités sociales et culturelles du pays de son père, est très respectueuse des traditions, est musulmane pratiquante, ne fume ni ne boit d’alcool… Bref, cette grande et belle jeune femme sait où elle va, comment elle y va, et avec qui elle y va et dans quelles conditions. On ne l’embarque pas dans des chemins qui peuvent l’éloigner de ses convictions, de ses choix éthiques et moraux, de ses trajectoires et de son développement personnel.
Mais après tout ça vous dites qu'elle est célibataire mais qu'elle avait une relation sérieuse avec un américain blanc.La question est qu'est qu'une musulmane pratiquante fait avec un non musulman avec une relation sérieuse

48.Posté par awa fall le 20/10/2011 20:06
VOILA NOUS avons besoin de personnes libres pour entourer nos leaders nous avons assez des béni oui oui
Bravo à IDY d'avoir le courage de rénover mais surtout merci d'abord à IBRAHIMA SENE qui donne ici une leçon à tous les parents et merci à LENA SENE d'avoir accepter cette mission ou elle ne devra pas seulement voir idy ou rewmi ,mais toutes ses soeurs du pays . Elle doit etre cette pionniere pour ces filles qui sont aujourdhui à l'ecole à la cité claudel ;ces enfants avaient besoin de ça ,le pays aussi en avait besoin vous rejoignez le groupe de vos soeurs et tantes comme : PENDA MBOW ,FATOU SOW SARR , Mme sidibe etc...; Que dieu guide vos pas ma soeur et bon vent ! ! !

47.Posté par kliss le 20/10/2011 19:24
tresser des lauriers à la vertueuse lena qui va travailler avec ... les milliards volés par idy au peuple pour soi-disant sortir le peuple de ses problemes. drole de peuple. ah je comprends elle c est pas son probleme. mais tudieu ! nous c est notre probleme notre argent! notre pays! on a une seule nationalité et si le pays brule on se replie dans ...la fournaise et elle ...à waschington. choisissons un homme vertueux aux mains propres. quel senegal voulons nous pour nos enfants et nos petits enfants ? celui ou le president est choisi parce qu on a pas le choix oubien celui ou le president est choisi parce qu il reflete nos aspirations profondes ?

46.Posté par cs le 20/10/2011 20:01
Idy est vraiment un stratège !! voilà une directrice de campagne qui est nommée non pas pour sa représentativité politique (comme dans les autres partis) mais pour les connaissances et carnet d'adresses qu'elle a, vivement l'ère nouvelle où les dirigeants et dirigeantes nommé(e)s seront non des griots mais des gens qui maîtrisent leurs domaines.je vais voter pour toi idy, koumou nékhoul talal gaz tokci

45.Posté par opium le 20/10/2011 19:00
Une drianké nouveau style. Rien de plus.

44.Posté par badoy le 20/10/2011 18:49
cette nomination montre a quel point idy est complexe et ingrat.lena n a que la licence elle n apportera rien a cet homme voleur et tortueux.

43.Posté par lol le 20/10/2011 18:31
ls reférences au senegal mbathio oumou sow aja diallo dites a macky de chercher parmi cé 3 sa directrice de campagne vous ls jeunes de apr ki insultes lena sene parsk ls du ps et de lafp ne l feront ils sont republicain et beaucoup plu inteligen

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