Pour commencer, il faut préciser que depuis une décennie et plus, le Sénégal ne dispose plus d’une équipe nationale, mais d’une simple sélection à la carte parmi nos « vedettes »dans les différents championnats du monde. Il en est de même pour ce qui concerne l’entraineur national, là également, c’est le vedettariat qui l’emporte sur tous les autres critères objectifs, devant déterminer le choix du joueur. Au Sénégal, naïvement, nous considéronsencore ou plutôt,nous sommestotalement convaincus qu’avec seulement un « bon » entraineur étranger, qui fut un joueur vedette quelque part en Europe et ensuite,un groupe de joueurs sénefsvedettesaussi dans les divers championnats d’Europe, nous sommes assurés de gagner tranquillement nos matchs sans coup férir. Pourtant la réalité nous prouve le contraire depuis lors que c’est une théorie boiteuse et inexacte. En réalité, un match, il se gagne dans le terrain, avec et par des joueurs gagneurs qui en veulent rageusement plus que l’adversaire en face. Cette tradition de nos anciens joueurs qui ont fait la fierté du Sénégal à travers l’Afrique, a totalement disparu. Il faut le rappeler de manière nette et claire, que cette race de joueurs de l’époque, ne jouait pas pour de l’argent, mais plutôt pour honorer la nation et représenter dignement leur, avec un patriotisme qui ne souffrait d’aucune contestation possible. Louis Camara est aujourd’hui l’un des survivants encore, en mesure de témoigner ce cette époque glorieuse même si nous n’avions pas gagné de trophée, notre football était hautement apprécié et ses représentants- pas tricheurs du tout- à travers les stades d’Afrique et d’Europe l’ont vaillamment prouvé.
Cette sélection, qui faisait face à une équipe angolaise faible et, qui était bien à la portée du Sénégal, était hétéroclite, éparse et sans âme et dans laquelle, l’envie de gagner simplement était totalement absente. Et ne parlons pas de patriotisme, car, celui-ci n’est que porté en bandoulière par des joueurs qui préfèrent de loin leur club que les couleurs de leur nation, mais au fond, c’est l’esprit de chasseur de primes qui est plus présent et prévaut effectivement au sein de cette sélection. J’ai vu des joueurs, qui portaient le titre honorifique d’international, mais qui étaientincapables d’assurer des passes correctes et moins encore précises à leurs coéquipiers. J’ai remarquais aussi, combien certains d’entre eux avaient de la peine à maitriser le ballon un seul instant, en le conservant le temps nécessaire de trouver un partenaire bien démarqué, pour lui faire la bonne passe décisive. Non, au contraire, en lieu et place de cela, c’était des passes à l’adversaire, ou de très mauvaises passes, ou des pertes de balle inadmissibles, dans un match aussi capital comptant pour la qualification de la coupe du monde. On notait également des cafouillages terribles devant nos buts, créant parfois un danger imminent, comme aussi,le manque de concentration des joueurs devant les buts de l’adversaire, ce qui les empêchait de concrétiser les nombreuses occasions qui se sont offertes à eux, au cours de ce match. Au total, j’ai relevéuneinsuffisance manifeste de combativité de certains joueurs durant tout le long du match.Et certains d’ailleurs, après avoir perdu bêtement le ballon ou commis une bêtise en se faisant chiper celui-ci, ils s’arrêtaient tout simplement de jouer, en attendant de recevoir encore une autre passe. De tels joueurs ne méritent pas de porter les couleurs de la nation, puisque de toutes les façons, ils ne les défendent pas avec le patriotisme qui sied. A mon avis, il est préférable dans de cas pareil, d’avoir des joueurs « dits » locaux qui mouillent le maillot et qui sont animés par une rage de vaincre, que t’importer des joueurs de l’étranger grassement payés, mais qui n’ont pas le cœur à l’ouvrage et qui, à la moindre chose, boudent ou se mettent en grève pour réclamer des avantages. Il est de loin préférable, quitteà ne pas être qualifié du tout, si notre football n’a pas le niveau requis, que de présenter une équipe de bras cassés, qui ne se bat pas du tout et qui se fait éliminer dès le premier tour sans état d’âme, avec zéro pointé au compteur des buts.
Il est sûr et certain, que si le coach et les techniciens publiaient aujourd’hui à l’attention des Sénégalais le résultat des statistiques techniques et globales du match - et j’estime que c’est à faire dorénavant- Nous nous rendrions compte que certains ne méritaient pas leur place dans ce match et qu’eux-mêmes, au vu de leur prestation, s’ils étaient honnêtes, reconnaitraient qu’ils étaient minables. Et si, certains en doutent, jesuggère la rediffusion du match,minute par minute, pour l’analyse, les constats et la vérification des prestations de chaque joueur.
Avec un tel constat, il est évident que le jeu ne pouvait être que décousu dans l’ensemble, faute de construction à partir des lignes arrière ou du milieu du terrain pour donner à l’attaque de bonnes balles et dans les positions les plus approprier pour faire mouche, mais hélas ! De tout cela Il n’en arien été. L’attaque s’est illustrée dans un manque de cohésion incroyable et une mésentente entre les joueurs, justifiéepar cette tentative de vouloir former une équipe avec des éléments incompatibles,synonyme de vouloir assembler une machine avec des piècesqui ne s’enchainentpas convenablement. Et ainsi, chacun en faisait à sa tête, et chacun jouant sa propre partition, ce qui a fait naître la cacophonie. Et c’est là qu’intervient justement toute la différence entre une équipe et une sélection. Dans une équipe, on recherchefondamentalement l’homogénéité du groupe. C’est ce que l’on travaille dans la durée pendant les entrainements pour arriver à parfaire entre les joueurs la cohésion, l’entente, les automatismes et autres combinaisons techniques ; on y travaille aussi,l’esprit d’équipe, c’est-à-dire un pour tous et tous pour un,dans le but devaincre l’adversaire.Tout cela se tisse aussi au fil du temps, dans une durée indéterminée en donnant le temps au temps.Ce qui n’est pas le cas pour une sélection. Dans une sélection et pour le cas du Sénégal, les joueurs viennent de clubs différents, avec des méthodes et systèmes d’entrainements et de jeux différents. Ce sont de tels éléments variés que nous regroupons en un laps de temps. - d’où l’appellation le regroupement de l’équipe nationale-Ces éléments- en vacances en fait- ne sont sous la direction d’un entraineur que pour quelques jours, une semaine ou quinze jours au plus avant le match, pour bâtir une équipe performante. Il faut admettre que réussir un tel exploit, il faut se départir, totalement alors, de tout rationalisme et de réalisme. Car, seul des gensqui se fondent sur le hasard, la baraka ou plutôt qui ont uneconfiance aveugle sur l’irrationnel, le mysticisme (xon)et dotés d’une naïveté béate peuvent croire parvenir à unde résultat performant par cette méthode. Il faut reconnaitre quand même, que la naïveté est la chose plus partagée au Sénégal. Ainsi, au lieu de compter sur nos propres forces, nos efforts concrets et soutenus, en travaillant sérieusement pour établir des performances dans tous les domaines,et surtout davantage dans celui du sport, non,nos dirigeants préfèrent se fier à un individu « faiseur de miracles » qualifié de marabout,mais en vérité, un vulgaire charlatan, à qui l’on versepour du vent, des millions de francs pour soi-disant gagner un match, sans même mouiller le maillot ! Franchement, il faut être crédule et Sénégalais de « bon teint » pour croire en ce XXIe siècle, à l’ère du numérique, à une pareille absurdité ou des boniments. Et ce qui se passe encore dans la lutte est plus ahurissant et fait de nous de véritables païens et non des croyants en un Seul et Unique Dieu. Alors que «nous nous proclamons comme le pays le plus musulman et les plus musulmans de la planète au point que rien de grave ne nous arrivera, parce que nous sommes garantis et assurés de la protection divine ». Bien entendu, ce ne sont là que des élucubrations de certains illuminés qui se laissent aller, mais Dieu SWA n’a jamais promis pareille chose à aucun peuple sur terre. Réveillons-nous plutôt chers concitoyens !Car, il se fait très tard et notre sommeil n’a que trop duré! Et tout notre retard, dans tous les domaines d’activité et par rapport aux autres pays, ne relève que, de notreesprit métaphysique et sclérosé. Un esprit qui refuse de s’élever au rang des autres peuples de l’Humanité et des nations les plus avancées, grâce aux Sciences et Technologies si développées de notre époque.Ces Sciences et Technologies, de surcroit, ne sont l’apanage de personne et ne portent la nationalité d’aucune nation. Elles sont à la portée ou disposition de tous les peuples qui veulent se les approprier, mais en y mettant le prix et les efforts nécessaires exigés.
Le chauvinisme est tel chez nous, que l’on n’ose même pas critiquer nos propres tares et autres défauts qui sontcependant manifestement avérés et évidents. Ainsi, nous préférons nous cacher derrière notre petit doigt, à perdre notre temps et argent dans des futilités et autres d’ails insignifiants, au lieu de crever l’abcès et de s’attaquer aux véritables problèmes qui assaillent et nous tenaillent. La vérité toute simple est que, nous n’avons pas encore d’équipe nationale de football et de même, non plus, des joueurs à la hauteur de des ambitions de notre pays en matière de football, qui sont véritablement dotés d’un esprit patriotique élevé et de la rage de vaincre, comme de véritables lions gagneurs ou vaincus l’arme à la main. Bien entendu,il va de soi aussi, que les dirigeants nationaux du football, ne sont également à la hauteur de leurs responsabilités et il y a trop d’intérêtsen jeu, me semble-t-il, qui font que les gens se rendent la politesse et se couvrent mutuellement pour rester en place.
Voilà par conséquent,pourquoi il me semble bien, que le besoin de refondation et de reconversion, n’est pas seulement nécessaire au niveau de nos institutions, mais c’est bien au-delà, c’est-à-dire à tousniveaux de la société sénégalaise et dans tous les domaines d’activité, qu’il est absolument nécessaire de procéder à la refondation et la reconversion des mentalités pour le redressement radical du pays tout entier, parce que quasiment, tout est à la dérive dans le pays ou alors tend vers.
Mandiaye Gaye
Cette sélection, qui faisait face à une équipe angolaise faible et, qui était bien à la portée du Sénégal, était hétéroclite, éparse et sans âme et dans laquelle, l’envie de gagner simplement était totalement absente. Et ne parlons pas de patriotisme, car, celui-ci n’est que porté en bandoulière par des joueurs qui préfèrent de loin leur club que les couleurs de leur nation, mais au fond, c’est l’esprit de chasseur de primes qui est plus présent et prévaut effectivement au sein de cette sélection. J’ai vu des joueurs, qui portaient le titre honorifique d’international, mais qui étaientincapables d’assurer des passes correctes et moins encore précises à leurs coéquipiers. J’ai remarquais aussi, combien certains d’entre eux avaient de la peine à maitriser le ballon un seul instant, en le conservant le temps nécessaire de trouver un partenaire bien démarqué, pour lui faire la bonne passe décisive. Non, au contraire, en lieu et place de cela, c’était des passes à l’adversaire, ou de très mauvaises passes, ou des pertes de balle inadmissibles, dans un match aussi capital comptant pour la qualification de la coupe du monde. On notait également des cafouillages terribles devant nos buts, créant parfois un danger imminent, comme aussi,le manque de concentration des joueurs devant les buts de l’adversaire, ce qui les empêchait de concrétiser les nombreuses occasions qui se sont offertes à eux, au cours de ce match. Au total, j’ai relevéuneinsuffisance manifeste de combativité de certains joueurs durant tout le long du match.Et certains d’ailleurs, après avoir perdu bêtement le ballon ou commis une bêtise en se faisant chiper celui-ci, ils s’arrêtaient tout simplement de jouer, en attendant de recevoir encore une autre passe. De tels joueurs ne méritent pas de porter les couleurs de la nation, puisque de toutes les façons, ils ne les défendent pas avec le patriotisme qui sied. A mon avis, il est préférable dans de cas pareil, d’avoir des joueurs « dits » locaux qui mouillent le maillot et qui sont animés par une rage de vaincre, que t’importer des joueurs de l’étranger grassement payés, mais qui n’ont pas le cœur à l’ouvrage et qui, à la moindre chose, boudent ou se mettent en grève pour réclamer des avantages. Il est de loin préférable, quitteà ne pas être qualifié du tout, si notre football n’a pas le niveau requis, que de présenter une équipe de bras cassés, qui ne se bat pas du tout et qui se fait éliminer dès le premier tour sans état d’âme, avec zéro pointé au compteur des buts.
Il est sûr et certain, que si le coach et les techniciens publiaient aujourd’hui à l’attention des Sénégalais le résultat des statistiques techniques et globales du match - et j’estime que c’est à faire dorénavant- Nous nous rendrions compte que certains ne méritaient pas leur place dans ce match et qu’eux-mêmes, au vu de leur prestation, s’ils étaient honnêtes, reconnaitraient qu’ils étaient minables. Et si, certains en doutent, jesuggère la rediffusion du match,minute par minute, pour l’analyse, les constats et la vérification des prestations de chaque joueur.
Avec un tel constat, il est évident que le jeu ne pouvait être que décousu dans l’ensemble, faute de construction à partir des lignes arrière ou du milieu du terrain pour donner à l’attaque de bonnes balles et dans les positions les plus approprier pour faire mouche, mais hélas ! De tout cela Il n’en arien été. L’attaque s’est illustrée dans un manque de cohésion incroyable et une mésentente entre les joueurs, justifiéepar cette tentative de vouloir former une équipe avec des éléments incompatibles,synonyme de vouloir assembler une machine avec des piècesqui ne s’enchainentpas convenablement. Et ainsi, chacun en faisait à sa tête, et chacun jouant sa propre partition, ce qui a fait naître la cacophonie. Et c’est là qu’intervient justement toute la différence entre une équipe et une sélection. Dans une équipe, on recherchefondamentalement l’homogénéité du groupe. C’est ce que l’on travaille dans la durée pendant les entrainements pour arriver à parfaire entre les joueurs la cohésion, l’entente, les automatismes et autres combinaisons techniques ; on y travaille aussi,l’esprit d’équipe, c’est-à-dire un pour tous et tous pour un,dans le but devaincre l’adversaire.Tout cela se tisse aussi au fil du temps, dans une durée indéterminée en donnant le temps au temps.Ce qui n’est pas le cas pour une sélection. Dans une sélection et pour le cas du Sénégal, les joueurs viennent de clubs différents, avec des méthodes et systèmes d’entrainements et de jeux différents. Ce sont de tels éléments variés que nous regroupons en un laps de temps. - d’où l’appellation le regroupement de l’équipe nationale-Ces éléments- en vacances en fait- ne sont sous la direction d’un entraineur que pour quelques jours, une semaine ou quinze jours au plus avant le match, pour bâtir une équipe performante. Il faut admettre que réussir un tel exploit, il faut se départir, totalement alors, de tout rationalisme et de réalisme. Car, seul des gensqui se fondent sur le hasard, la baraka ou plutôt qui ont uneconfiance aveugle sur l’irrationnel, le mysticisme (xon)et dotés d’une naïveté béate peuvent croire parvenir à unde résultat performant par cette méthode. Il faut reconnaitre quand même, que la naïveté est la chose plus partagée au Sénégal. Ainsi, au lieu de compter sur nos propres forces, nos efforts concrets et soutenus, en travaillant sérieusement pour établir des performances dans tous les domaines,et surtout davantage dans celui du sport, non,nos dirigeants préfèrent se fier à un individu « faiseur de miracles » qualifié de marabout,mais en vérité, un vulgaire charlatan, à qui l’on versepour du vent, des millions de francs pour soi-disant gagner un match, sans même mouiller le maillot ! Franchement, il faut être crédule et Sénégalais de « bon teint » pour croire en ce XXIe siècle, à l’ère du numérique, à une pareille absurdité ou des boniments. Et ce qui se passe encore dans la lutte est plus ahurissant et fait de nous de véritables païens et non des croyants en un Seul et Unique Dieu. Alors que «nous nous proclamons comme le pays le plus musulman et les plus musulmans de la planète au point que rien de grave ne nous arrivera, parce que nous sommes garantis et assurés de la protection divine ». Bien entendu, ce ne sont là que des élucubrations de certains illuminés qui se laissent aller, mais Dieu SWA n’a jamais promis pareille chose à aucun peuple sur terre. Réveillons-nous plutôt chers concitoyens !Car, il se fait très tard et notre sommeil n’a que trop duré! Et tout notre retard, dans tous les domaines d’activité et par rapport aux autres pays, ne relève que, de notreesprit métaphysique et sclérosé. Un esprit qui refuse de s’élever au rang des autres peuples de l’Humanité et des nations les plus avancées, grâce aux Sciences et Technologies si développées de notre époque.Ces Sciences et Technologies, de surcroit, ne sont l’apanage de personne et ne portent la nationalité d’aucune nation. Elles sont à la portée ou disposition de tous les peuples qui veulent se les approprier, mais en y mettant le prix et les efforts nécessaires exigés.
Le chauvinisme est tel chez nous, que l’on n’ose même pas critiquer nos propres tares et autres défauts qui sontcependant manifestement avérés et évidents. Ainsi, nous préférons nous cacher derrière notre petit doigt, à perdre notre temps et argent dans des futilités et autres d’ails insignifiants, au lieu de crever l’abcès et de s’attaquer aux véritables problèmes qui assaillent et nous tenaillent. La vérité toute simple est que, nous n’avons pas encore d’équipe nationale de football et de même, non plus, des joueurs à la hauteur de des ambitions de notre pays en matière de football, qui sont véritablement dotés d’un esprit patriotique élevé et de la rage de vaincre, comme de véritables lions gagneurs ou vaincus l’arme à la main. Bien entendu,il va de soi aussi, que les dirigeants nationaux du football, ne sont également à la hauteur de leurs responsabilités et il y a trop d’intérêtsen jeu, me semble-t-il, qui font que les gens se rendent la politesse et se couvrent mutuellement pour rester en place.
Voilà par conséquent,pourquoi il me semble bien, que le besoin de refondation et de reconversion, n’est pas seulement nécessaire au niveau de nos institutions, mais c’est bien au-delà, c’est-à-dire à tousniveaux de la société sénégalaise et dans tous les domaines d’activité, qu’il est absolument nécessaire de procéder à la refondation et la reconversion des mentalités pour le redressement radical du pays tout entier, parce que quasiment, tout est à la dérive dans le pays ou alors tend vers.
Mandiaye Gaye
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