En 1981, lors de l’investiture du président Abdou Diouf à la magistrature suprême, feu le juge Kéba MBAYE disait que les sénégalais étaient fatigués. Cela après que le pays soit dirigé pendant vingt ans par le président Léopold Sédar SENGHOR.
Le 19 mars 2000, en accordant une écrasante majorité au président Abdoulaye Wade, on pouvait dire que les sénégalais étaient malades. La situation économique du pays n’était pas reluisante et le tissu social était presque en lambeaux. De tous les côtés, il n’y avait que des lamentations.
Le 25 mars 2012, en rejetant la politique de Maitre Abdoulaye WADE et accordant toute sa confiance à Macky SALL, on serait tenté de dire que les sénégalais voulaient trouver un remède aux maux dont ils souffraient.
Mais après plus d’un an de règne, on se rend compte que la maladie reste jusqu’à nos jours incurable. Alors, la question qu’on se pose est de savoir : le Sénégal est-il malade de ses dirigeants ?
En posant une telle question, nous nous demandons si nos dirigeants sont réellement en mesure de définir des politiques et de les exécuter pour le bien du peuple. Des problèmes primaires qui auraient pu être rangés dans les oubliettes depuis très longtemps persistent encore sans aucune véritable solution.
Il est reconnu que 70% de la population sénégalaise vivent d’agriculture. Et jusqu’à nos jours cette agriculture ne bénéficie d’aucune politique viable qui permet au monde rurale de sortir de la précarité. Or, si cette grande masse de la population avait la possibilité de s’auto-suffire, elle serait le moteur du développement économique de notre pays. Mais le constat est alarmant et amère. Le monde rural est la proie des famines, des disettes, d’un manque criard d’infrastructures de tous genres. Ce qui est un frein à tout processus de développement. Alors que les terres cultivables non encore exploitées, s’étendent dans toutes les régions du pays.
Il est aisé de comprendre que (70%) de la population puissent nourrir les autres (30%) et non le contraire.
Sur le plan de l’éducation, la politique mise en place par tous les gouvernements de ce pays depuis son indépendance, est la scolarisation de tous. Cependant les enseignants sont recrutés en masse mais les conditions de leur travail ne suivent nullement. Ce qui est à l’origine de grèves récurrentes et cycliques. La conséquence est la baisse du niveau de l’enseignement dans tous les secteurs. Or si nous voulons tendre à un développement durable, il nous faut des hommes de qualité. C’est-à-dire des hommes bien formés à tous les niveaux.
Cette piètre qualité de la formation se répercute même sur nos dirigeants. Car peu, sont ceux qui ont fréquenté des hautes écoles de référence en occident. Et aujourd’hui, cette qualité de la formation qui est recherchée dans les autres pays doit avoir lieu dans le nôtre.
L’inflation des prix des denrées de première nécessité comme le riz, le lait, l’huile etc, ne s’est jamais estompée. Une telle situation crève les faibles revenus des populations, fragilisant d’avantage leur situation. Aucun gouvernement du Sénégal n’est venu à bout de ce fléau.
Pour ce qui est de l’électricité, jusqu’à présent on n’a pas vu le bout du tunnel. D’autant plus que ce tunnel est très mal éclairé. Depuis toujours nos dirigeants se barricadent derrière le fait que notre pays n’est pas producteur de pétrole. Mais ce qu’ils oublient et qui est très important est qu’ils ont été choisis pour trouver des solutions à nos problèmes.
Le problème du chômage des jeunes n’a jamais trouvé de solution. Or dans un pays où plus de la moitié de la population est jeune, miser sur ces derniers est la seule voie du salut pour accélérer le processus de développement de notre pays. Car comme nous le disons souvent, pour un bon développement, il faut de la bonne matière grise mais aussi une main d’œuvre de qualité.
Et le chômage des jeunes a toujours été le cheval de bataille de tous nos aspirants aux destinées de notre pays. Mais une fois le pouvoir conquis, ces jeunes occupent la queue du peloton. Si une telle situation persiste, la course au développement ne sera jamais gagnée.
Les maux dont souffre le peuple sénégalais sont nombreux. Mais ceux à qui nous accordons notre confiance le méritent-ils réellement ? Le peuple n’a-t-il pas toujours fait une erreur dans le choix de ces dirigeants ?
De telles questions méritent d’être posées dans la mesure où dans nos pays le choix des électeurs, ne se porte pas sur un programme des candidats mais plutôt sur la sympathie que nous portons en leur égard.
Or pour prétendre diriger un pays, on doit avoir une clairvoyance d’idée sur les problèmes qui gangrènent la société. Il faut une étude sérieuse de tous ces problèmes et établir un programme béton qui sera en mesure de les résoudre.
Mais, ce que nous constatons dans nos pays est tout à fait le contraire. C’est une fois au pouvoir que nos dirigeants commencent à réfléchir comment trouver des solutions aux problèmes auxquels ils font fassent. Car la théorie sur la gestion d’un pays est différente de la réalité pratique.
C’est en cela que nos dirigeants constituent en eux même un mal. Ils sont impuissants devant presque toutes les situations et attendent toujours des solutions venant de l’extérieur.
Sous le président Léopold Sédar SENGHOR, les voies à suivre nous étaient dictées par l’hexagone.
Sous le président Abdou DIOUF, après la dévaluation du Franc CFA, la conduite à suivre nous a été dictée par le Fond Monétaire International (FMI) et la Banque Mondiale.
Le président Abdoulaye WADE a été impuissant face à la flambée du baril du pétrole. Ce qui a eu des répercussions majeures sur les prix de l’essence et du gasoil mais aussi sur ceux des denrées de première nécessité sous prétexte que le coût du transport a augmenté.
Déjà sous le président Macky SALL, le problème du ravitaillement de Dakar en eaux potables a fini de révéler des insuffisances notoires. Car, comment toute l’eau d’une région comme Dakar avec presque quatre millions (4 000 000) d’habitants peut-elle venir d’une seule source à savoir le lac de Guer ? Cela suscite des interrogations dans la mesure où, nous connaissons tous les conséquences en termes de maladies que peut causer un manque d’eau. Ce qui peut même conduire à une épidémie.
Nous demandons ainsi au président Macky SALL et à son gouvernement d’engager des réflexions pour diversifier les sources de ravitaillement de Dakar en eaux. Car la population de Dakar ne s’arrêta pas d’augmenter et la demande en eau s’accroîtra d’avantage.
A nous tous de sauver le Sénégal.
Tombon SOLY
Ecrivain,
Président du Club Panafricaniste
clubpanafricaniste@yahoo.fr
Tel : 77 544 95 73
Le 19 mars 2000, en accordant une écrasante majorité au président Abdoulaye Wade, on pouvait dire que les sénégalais étaient malades. La situation économique du pays n’était pas reluisante et le tissu social était presque en lambeaux. De tous les côtés, il n’y avait que des lamentations.
Le 25 mars 2012, en rejetant la politique de Maitre Abdoulaye WADE et accordant toute sa confiance à Macky SALL, on serait tenté de dire que les sénégalais voulaient trouver un remède aux maux dont ils souffraient.
Mais après plus d’un an de règne, on se rend compte que la maladie reste jusqu’à nos jours incurable. Alors, la question qu’on se pose est de savoir : le Sénégal est-il malade de ses dirigeants ?
En posant une telle question, nous nous demandons si nos dirigeants sont réellement en mesure de définir des politiques et de les exécuter pour le bien du peuple. Des problèmes primaires qui auraient pu être rangés dans les oubliettes depuis très longtemps persistent encore sans aucune véritable solution.
Il est reconnu que 70% de la population sénégalaise vivent d’agriculture. Et jusqu’à nos jours cette agriculture ne bénéficie d’aucune politique viable qui permet au monde rurale de sortir de la précarité. Or, si cette grande masse de la population avait la possibilité de s’auto-suffire, elle serait le moteur du développement économique de notre pays. Mais le constat est alarmant et amère. Le monde rural est la proie des famines, des disettes, d’un manque criard d’infrastructures de tous genres. Ce qui est un frein à tout processus de développement. Alors que les terres cultivables non encore exploitées, s’étendent dans toutes les régions du pays.
Il est aisé de comprendre que (70%) de la population puissent nourrir les autres (30%) et non le contraire.
Sur le plan de l’éducation, la politique mise en place par tous les gouvernements de ce pays depuis son indépendance, est la scolarisation de tous. Cependant les enseignants sont recrutés en masse mais les conditions de leur travail ne suivent nullement. Ce qui est à l’origine de grèves récurrentes et cycliques. La conséquence est la baisse du niveau de l’enseignement dans tous les secteurs. Or si nous voulons tendre à un développement durable, il nous faut des hommes de qualité. C’est-à-dire des hommes bien formés à tous les niveaux.
Cette piètre qualité de la formation se répercute même sur nos dirigeants. Car peu, sont ceux qui ont fréquenté des hautes écoles de référence en occident. Et aujourd’hui, cette qualité de la formation qui est recherchée dans les autres pays doit avoir lieu dans le nôtre.
L’inflation des prix des denrées de première nécessité comme le riz, le lait, l’huile etc, ne s’est jamais estompée. Une telle situation crève les faibles revenus des populations, fragilisant d’avantage leur situation. Aucun gouvernement du Sénégal n’est venu à bout de ce fléau.
Pour ce qui est de l’électricité, jusqu’à présent on n’a pas vu le bout du tunnel. D’autant plus que ce tunnel est très mal éclairé. Depuis toujours nos dirigeants se barricadent derrière le fait que notre pays n’est pas producteur de pétrole. Mais ce qu’ils oublient et qui est très important est qu’ils ont été choisis pour trouver des solutions à nos problèmes.
Le problème du chômage des jeunes n’a jamais trouvé de solution. Or dans un pays où plus de la moitié de la population est jeune, miser sur ces derniers est la seule voie du salut pour accélérer le processus de développement de notre pays. Car comme nous le disons souvent, pour un bon développement, il faut de la bonne matière grise mais aussi une main d’œuvre de qualité.
Et le chômage des jeunes a toujours été le cheval de bataille de tous nos aspirants aux destinées de notre pays. Mais une fois le pouvoir conquis, ces jeunes occupent la queue du peloton. Si une telle situation persiste, la course au développement ne sera jamais gagnée.
Les maux dont souffre le peuple sénégalais sont nombreux. Mais ceux à qui nous accordons notre confiance le méritent-ils réellement ? Le peuple n’a-t-il pas toujours fait une erreur dans le choix de ces dirigeants ?
De telles questions méritent d’être posées dans la mesure où dans nos pays le choix des électeurs, ne se porte pas sur un programme des candidats mais plutôt sur la sympathie que nous portons en leur égard.
Or pour prétendre diriger un pays, on doit avoir une clairvoyance d’idée sur les problèmes qui gangrènent la société. Il faut une étude sérieuse de tous ces problèmes et établir un programme béton qui sera en mesure de les résoudre.
Mais, ce que nous constatons dans nos pays est tout à fait le contraire. C’est une fois au pouvoir que nos dirigeants commencent à réfléchir comment trouver des solutions aux problèmes auxquels ils font fassent. Car la théorie sur la gestion d’un pays est différente de la réalité pratique.
C’est en cela que nos dirigeants constituent en eux même un mal. Ils sont impuissants devant presque toutes les situations et attendent toujours des solutions venant de l’extérieur.
Sous le président Léopold Sédar SENGHOR, les voies à suivre nous étaient dictées par l’hexagone.
Sous le président Abdou DIOUF, après la dévaluation du Franc CFA, la conduite à suivre nous a été dictée par le Fond Monétaire International (FMI) et la Banque Mondiale.
Le président Abdoulaye WADE a été impuissant face à la flambée du baril du pétrole. Ce qui a eu des répercussions majeures sur les prix de l’essence et du gasoil mais aussi sur ceux des denrées de première nécessité sous prétexte que le coût du transport a augmenté.
Déjà sous le président Macky SALL, le problème du ravitaillement de Dakar en eaux potables a fini de révéler des insuffisances notoires. Car, comment toute l’eau d’une région comme Dakar avec presque quatre millions (4 000 000) d’habitants peut-elle venir d’une seule source à savoir le lac de Guer ? Cela suscite des interrogations dans la mesure où, nous connaissons tous les conséquences en termes de maladies que peut causer un manque d’eau. Ce qui peut même conduire à une épidémie.
Nous demandons ainsi au président Macky SALL et à son gouvernement d’engager des réflexions pour diversifier les sources de ravitaillement de Dakar en eaux. Car la population de Dakar ne s’arrêta pas d’augmenter et la demande en eau s’accroîtra d’avantage.
A nous tous de sauver le Sénégal.
Tombon SOLY
Ecrivain,
Président du Club Panafricaniste
clubpanafricaniste@yahoo.fr
Tel : 77 544 95 73
Autres articles