Le PDS, entre le passé du présent et le présent du passé ! Par Moussé Bao

"Koussa bopp tothie, sa xam xam rér"
La roue tourne ! Il n’est plus besoin de le démontrer, surtout en politique. Le rejet de cette motion de censure par l’Assemblée nationale reflète bien le caractère très souvent nul de toutes les entreprises du PDS depuis sa création. De piètres opposants, les gens du PDS sont passés d’idiots gouvernants. Ce qui n’a pas manqué de précipiter leur chute si spectaculaire le 26 Mars 2012 dernier.
Par ailleurs, les prémices de ce jeu, digne des « jardins d’enfants » et qu’ils ont voulu se prêter une nième fois, comme a bien voulu l’indiquer l’honorable et respectable député Maître Aissata Tall Sall, étaient déjà là en 2000. On se rappelle tous du tintamarre qui avait accompagné la nomination du premier gouvernement d’Abdoulaye Wade. Ce dernier n’avait pas manqué de convoquer ses ministres de l’époque un par un pour un exercice dont on ne peut qualifier si ce n’est son inélégance. Devant la télévision nationale, Abdoulaye Wade jetait déjà les bases d’une gouvernance médiocre et ubuesque.
En fin de règne également, l’idiotie n’a pas manqué de toujours habiter ces gens. Sinon, comment expliquer la tentative de modification de la constitution pour instaurer un ticket présidentiel taillé sur mesure. N’est-ce pas là encore une illustration que le PDS a toujours considéré nos institutions comme ses papiers de toilette! L’actualité d’aujourd’hui, avec les auditions et enquêtes qui font les choux gras de la presse, souligne bien que le passé et le présent sont indissociable en politique surtout.
Ainsi, tel maître, tels disciples ! c’est ce que semble nous indiquer cette tentative idiote, inopportune et déplacée de vouloir démettre le Premier ministre Abdoul Mbaye.
Toutefois, c'est le moment de montrer plus de fermeté et que la rigueur doit désormais guider toutes les procédures lancées contre ces pilleurs de la République. Ces gens viennent de nous démontrer une fois de plus la médiocrité qu'ils avaient fini de nous servir. Un Etat fort et protecteur c'est tout ce que nous réclamons face à cette race de politiciens que l’on doit effacer de notre sphère politique. Ces gens n'ont qu'à répondre de leur mauvaise gestion. Surtout pas de pitié !
Le premier ministre sort renforcé de cet épreuve. En ce qui me concerne, le PM Abdoul Mbaye a démontré tout ce qu'on attend d'un gouvernant. Il a su lever toutes les équivoques que le PDS a voulu instaurer par des manœuvres de diversion. Ils sont vomis par le peuple sénégalais et l'occasion est venue, par cette motion de censure rejetée de manière républicaine et démocratique, d'édifier davantage les sénégalais sur les cocasses maladresses de ces gens qui n'ont guère cette culture de l'éthique et de la morale requise chez un dirigeant patriote et républicain.
Pour rappel, Abdoulaye Wade et ses sbires doivent encore nous éclairer sur l’argent qui aurait été volé en Côte d’Ivoire et recyclé au Sénégal en 2003. On se rappelle tous de l’une des actualités de 2006, d’un éventuel blanchiment de l’argent volé au cours d’un braquage des banques centrales de Korogho et de Bouaké, en Côte d’ivoire le 24 septembre 2003 et qui aurait transité par Dakar, ne serait-il pas temps de faire la lumière sur cette affaire ? Ensuite, la réfection de la pointe de Sangomar (l’avion présidentielle) dont Abdoulaye Wade et ses laudateurs nous avaient juré qu’il n’engloutirait jamais un seul franc du contribuable sénégalais, et qui a fini par nous couter à plus de 20 milliards de FCFA. N’est-ce pas là aussi un mensonge qui devrait bien valoir à cet Abdoulaye Wade d’être passible de la Haute Cour de Justice pour haute trahison ? Ne serait-il pas temps de revisiter les dossiers de l’agression de Talla Sylla ? De l’assassinat de Feu Me Babacar Sèye ? D’Ismaëla Mbaye ? De Balla Gaye ? De Mamadou Diop et tant d’autres? Multiples sont les faits et pratiques lamentables et ignobles dont le PDS devrait bien répondre devant la justice.
Le PDS, ce parti qui semble être qu’un conglomérat de bandits de grand chemin et fossoyeurs, a été créé en 1974, et depuis, il ne s’illustre que dans des exercices de déconstruction de la nation sénégalaise. Il a toujours essayé de saper les fondements de notre République. Le PDS a toujours torpillé nos lois fondamentales et, au-delà, les valeurs qui fondent notre démocratie. Il est désormais arrivé le moment de faire taire ce parti, qui n’est qu’un refuge pour toutes ses personnes chez qui les valeurs intrinsèques de "ngor", de "jom", de "foula" et de "kersa" sont déjà vendues. La peur a changé de camp, car la justice sociale trop souvent réclamée par le peuple commence à voir le jour. Ainsi, ceux qui se sont toujours sucrés sur le dos des goorgorlous, des paysans, des travailleurs, des chômeurs, des étudiants, des opérateurs économiques, des entreprises, des émigrés, des ménagères doivent répondre de chaque acte posé, de chaque maladresse de gestion, de chaque détournement de fond public.
Cependant, malgré ce cinglant rejet encore une fois, ne nous étonnons pas de les voir ressurgir avec des incongruités car, comme des écervelés, ces gens seront toujours prompts à se rabaisser, et davantage. Ce maudit parti agonisant n'a rien apporté à la République et ces dirigeants ont le toupet de vouloir divertir à chaque instant les sénégalais! Nous en avons assez de ces racailles qui, semble-t-il, ont les liaisons synaptiques déconnectées! Le Pays a besoin désormais de travailler, de créer de la richesse et des emplois après 12 longues années de léthargie et d’immobilisme. Quand d’autres pays africains enregistrent des taux de croissance de l’ordre de 8 à 10% (Rwanda), le Sénégal, sous le dictat du personnel politique, peine à atteindre les 4%. En conséquence, on ne peut plus se permettre de mobiliser tout un gouvernement, et même tout un Etat, juste pour répondre à des enfantillages que le Sénégal devrait bien se passer. L’heure est à la recherche de compétitivité pour notre économique, au renforcement de l’entreprenariat, et au soutien à la productivité pour pouvoir répondre à nos besoins existentiels de prospérité et de bien-être. L’opinion nationale est de plus en plus avertie et intéressée. Elle veille sur la gestion de la chose publique. Elle en a marre tout simplement de ces 50 ans d'échecs, de tâtonnements, de cafouillages, d'instabilité, de souffrances, de répressions, de malversations, de corruption, de clientélisme, de soumission, de laxisme, d'inaction, d'immobilisme, de mensonge…