Laser du lundi : L’affaire Sidy Lamine ou le crépuscule de la République (Par Babacar Justin Ndiaye)

Laser du lundi ,Retrouvez chaque Lundi matin sur Dakaractu la chronique politique de Babacar Justin Ndiaye, Analyste politique et social .


Laser du lundi : L’affaire Sidy Lamine ou le crépuscule de la République (Par Babacar Justin Ndiaye)
L’Assemblée nationale (émanation du peuple) vote les lois, le Khalife les amende et le Président de la république entérine les amendements extra-parlementaires. Ce qui équivaut à une tombe grandement creusée pour les lois. Le raccourci est certes saisissant et alarmant ; mais il reflète bien le naufrage amorcé de l’Etat, à la lumière du demi-tour opéré par les Pouvoirs publics dans l’affaire Sidy Lamine Niasse. Un abandon des poursuites qui confirme Honoré de Balzac : « Les lois sont des toiles d’araignée à travers lesquelles passent les grosses mouches et où restent les petites ».

Peut-être, trois interventions synchronisées de trois Khalifes généraux mettraient Karim Wade, dehors ?

D’après le journal Libération (meilleur réceptacle des faits et gestes du Palais de l’avenue Roume) c’est le Khalife de Kaolack qui a « désarmé » Macky Sall. Et donc vidé ponctuellement le code pénal de sa substance la plus redoutable, en l’occurrence, le fameux article 80. Moralité : une intervention d’un guide religieux est plus efficace qu’une manifestation syndicale ; et plus payante qu’une grogne citoyenne dans un Sénégal où le crépuscule de la République présage l’aube d’un Khalifat ou d’un Emirat. On est en face d’une pénurie de républicains qui n’a d’égale que le foisonnement des fossoyeurs des institutions républicaines.

Les leçons de la sortie du PDG de Walfadjri via « Sortie » (nom de l’émission) sont innombrables. En effet, le réquisitoire de Sidy Lamine Niasse renferme une somme de critiques démocratiquement correctes. Même dans les démocraties exemplaires, les appréciations des citoyens sont diverses et/ou opposées. Observateur averti et avisé, Sidy Lamine a fait une radioscopie – vivement accablante mais largement digne d’attention – de la gouvernance actuelle. Dans la foulée, il a malheureusement testé la liberté d’expression jusqu’au seuil de l’intolérable. Voire au-delà. Avec des accusations (en attente de preuves) indiscutablement répréhensibles au regard de la loi, plus spécifiquement du coriace article 80 (mon amour et mon enfer) qui survit curieusement à toutes les alternances. Et punit alternativement les militants de tous les partis.

La seconde leçon renvoie à la réaction confuse, tâtonnante et…piteuse de ceux d’en face : le gouvernement, l’APR et la majorité coalisée de Benno Bokk Yakaar. Pourtant, une lecture intelligente et stratégique des évènements commandait un traitement plus approprié, c’est-à-dire une riposte politique ou combinée (politico-policière) et non exclusivement judiciaire. Les hostilités déclenchées étant éminemment politiques (à peine 15% d’attaques et d’insinuations crypto personnelles en direction du chef de l’Etat) la contre-offensive du camp présidentiel devait efficacement mobiliser des militants et des minutions politiques.  

A l’instar de ses prédécesseurs, Macky Sall dispose de leviers à portée de main, pour être vite et bien actionnés. Avec un Parti à mettre en ordre de bataille, des fonds politiques substantiels et le décret présidentiel (une machine à distribuer des responsabilités) le régime apériste est suffisamment outillé et normalement blindé pour relever tout défi d’essence politique. Sans abuser du bouclier et de l’épée du gendarme qui, en démocratie, n’est pas le premier acteur. Paradoxalement, le système étiré de Macky – il va du Premier ministre aux Présidents de Conseils d’Administrations via les Dg d’agences  et autres directions assimilées – a essuyé les premières et longues salves de Sidy Lamine sans bouger. Presque tétanisé par la violence de la charge et la personnalité de son auteur. Tout le ban et l’arrière-ban du régime se taisent ou se terrent. A commencer par Mme Aminata Touré qui se dérobe au lieu de mouiller sa robe, elle qui est politiquement le chef, au quotidien, de la majorité. Et le fusible voire le paratonnerre du Président de la république.

Certes, Moustapha Cissé, Mbaye Ndiaye et Abdou Mbow sont allés au charbon. Mais sont-ils les mieux indiqués et les plus performants pour cet exercice de riposte aux arguments développés par le patron de Walfadjri ? Moustapha Cissé Lo est si peu doué qu’il fait penser au joueur de football enclin à marquer des buts contre son camp. Le second est un cacique assez gradé (membre fondateur de l’APR) pour aller au feu, devant d’autres cadres du régime plus jeunes et intellectuellement plus armés que lui. Quant à Abdou Mbow, c’est la faconde sans la facture. Et pourtant, Dieu sait que le régime foisonne de ressources – y compris des hommes de médias et de la société civile fortement formatés pour la polémique – qui ont (sous Wade et contre Wade) brillé sur les plateaux de télévision. 

Ceux qui étrennent les véhicules 4X4 rutilants du régime et enfilent les costumes non moins rutilants tirés des salaires ou des revenus de même origine, ont l’obligation de le servir avec ardeur ou d’en démissionner avec grandeur. Or, dans ce bras de fer impitoyable entre Sidy Lamine et Macky Sall, les téléspectateurs n’ont ni vu ni  entendu les célèbres procureurs de la gouvernance de Wade et les autres acteurs volubiles des Assises dites nationales, aujourd’hui nichés dans l‘appareil d’Etat. En revanche, des volontaires ont, en grand nombre, écrabouillé Moubarack Lo, au lendemain de sa fracassante démission.
Silence et éclipse également du côté des talentueux journalistes du gouvernement, du cabinet présidentiel et…de la Fondation « Servir le Sénégal » qui est une excroissance du régime. Sans la victoire de mars 2012, il n’existerait pas de Fondation. Et si les missiles de Sidy Lamine chauffaient à blanc l’opinion publique et abrégeaient la vie du régime, la Fondation cesserait d’exister. Quel est le destin de la Fondation « Solidarité et Partage » de Mme Elisabeth Diouf ?

L’affaire Sidy Lamine renseigne troisièmement sur le processus décisionnel au plus haut niveau ; notamment face à l’orage qui révèle les orfèvres de l’Etat. Il est clair qu’une prise en compte des enjeux et du contexte aiguillonnait, dès le début, Macky Sall et ses conseillers vers les foudres de la riposte politique plus dirigeables sur la personne de Sidy Lamine – un membre du cartel des chefs et fils de chefs religieux – que les rigueurs de la loi. De surcroit, à quelques jours d’un Gamou de Kaolack que le gouvernement n’envisage pas de boycotter. Il s’y ajoute qu’en sa double qualité de chef religieux et de patron de presse (audiences nationale et internationale déjà établies) son interpellation, même  brève, a inévitablement amené Rfi, Al Jazira, la Bbc et Africable à reprendre les accusations relatives au patrimoine du Président de la république.    

Au demeurant, placer Sidy Lamine sous mandat de dépôt serait inique – ou tout au moins problématique – au regard d’un précédent demi-tour opéré par l’Etat dans une affaire d’égale gravité. Le jeune marabout Sérigne Modou Mbacké a déclaré au cours d’une conférence de presse surmédiatisée (démarche analogue à celle de Sidy) que « Macky Sall est un courtier de Dangoté ». Gravissime ! Dire que le Président qui a prêté, sur la Constitution, le serment de défendre l’intérêt national (donc l‘intérêt général) est au service d’intérêts privés…étrangers, se passe de commentaires. N’empêche, son audition à la Police de Touba a été annulée.   

Au vu des valses-hésitations sus-évoquées et funestes pour la santé de la République, il est juste, sain et urgent de démarquer – sur fond de collaboration nécessaire – le territoire politique, de l’aire religieuse. A cet égard, on peut saluer la rupture opérée après le départ de Wade. Car au plus haut niveau de l’Etat, on ne rampe plus comme un reptile devant les marabouts. Cependant l’image non censurée par la RTS, de la tète d’un chef d’Etat sur laquelle on trace des lettres arabes, a blessé l’orthodoxie républicaine. Reprise par la chaine Africable, le téléspectateur de l’Océan indien (un Malgache ou un Mauricien) se demandera qui est le chef de qui, au Sénégal ? Vivement que le Protocole – version senghorienne – et ses rigueurs soient vite restaurés.    

L’heure de l’aggiornamento a vraiment sonné. Le Sénégal – en dépit des acquis démocratiques et des garanties qu’offre encore l’Etat de droit –  est à la croisée des chemins. Son futur oscille entre l’âge d’or de la justice et le paroxysme de la jungle. C’est dire que le pays campe à mi-chemin des deux, par la faute d’une gouvernance judiciaire très fertile en demi-tours et en demi-mesures.
Lundi 6 Janvier 2014



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16.Posté par PChiiiiitttt le 06/01/2014 10:40
Tu es ambigue mon cher. tu défends la démocratie mais t'en a pour NOS CHEFS RELIGIEUX. Sache qu'ils sont plus légitimes que nos gouvernants qui se battent en mentant aux populations pour se faire élire alors qu'eux c'est leurs grands parents qui ont bravé l'interdiction des toubabs pour nous permettre aujourd'hui de prier haut et fort. Arrêter votre hipocrisie et votre naafékh soyez républicains (càd Franmaçons) ou musulmans authentique. Nous sommes pas contre l'Etat mais tant que vous ne respecterez pas NOS CHEFS RELIGIEUX rien ne marchera dans ce pays alors qu'ils sont là que pour nous soutenir et font dans la régulation sociale. C'est pas le Khalife de Touba qui a besoin du Président mais c'est le contraire, qu'il rampe ou qu'il rampe pas comme un réptile lui le Khalife ça le dérange pas parcequ'il a d'autres chats à fouetter que de prêter attention à la manière de le saluer de quiconque. Ils sont préoccupés par les gens démunis de la communauté, les travaux de la Grande Mosquée (qui si c'était seulement vos grands parents mon cher Justin n'aller jamais s'élever mais Dieu fait qu'il en est ainsi et que sén khol mooy bonn rek waayé cia kaw cia kanam tek lay dieumm) et embélir notre cher cité. Donc s'il vous plait laissez NOS SERIGNES tranquilles parceque tu peux pas faire un texte en entier sans essayer de les rabaisser. Mais je te préviens et j'ai pas l'habitude de commenter dans les sites internet, néanmoins sache que Serigne Touba avait dit dans un de ses exaltant Khassida ceci : Mon Grade (Estime) auprés de Dieu s'élève éternellement et celui parmis les créatures (pas seulement les hommes hein) qui souhaite qu'il n'en soit pas ainsi coulera et sera à jamais écrasé par qui on sait (Allah bien sûr).
S'il te plait arrête encore une fois toi et les autres pseudo intellectuels car quand vous serez dans votre tombe vous saurez l'importance de ces gens là que vous vouez aux gémonies et ma foi ce sera trop tard.
A bon entendeur salut

15.Posté par GOONGA le 06/01/2014 10:27
Analyse pertinente comme d'habitude. Je n'ai pas lu un passage où le politologue a analysé l'acte en tant que tel du mollah Sidy Lamine sur l'église catholique. J'aimerais lire BJN sur ce sujet

14.Posté par Badou le 06/01/2014 10:25
Tout à fait d'accord avec vous M. Ndiaye. Je me demande si on ne devra pas attendre une nouvelle alternance pour la restauration de la République, visiblement les mauvaises habitudes sont tenaces.

13.Posté par tapha le 06/01/2014 09:47
Monsieur Justin est vraiment passé à coté. Pour nous mourides l'état n'est que la continuité de la colonisation Francaise au Sénégal. DONC NUL ET NON AVENU;
Serigne TOUBA ET SON KHALIFE SONT PLUS IMPORTANT QUE LE CHEF DE L'ETAT ET SON PROTOCOLE.
CE QUE MACKY SALL A OSE FAIRE LORS DE SA RECENTE VISITE A TOUBA EN GARANT SA VOITURE DANS L'ENCEINTE DE LA MOSQUEE EST UNE PETITE ERREUR QUE L’ADMINISTRATEUR DES LIEUX A COMMISE . SENGHOR NE L'A JAMAIS FAIT, ABDOU DIOUF DE MEME , ABDOULAYE WADE AUSSI.

12.Posté par moi le 06/01/2014 09:44
Macky a dit mal à ASSUMER.
Sidy a bien raison de s'être tu de son interrogatoire car c'était bien politique.

On ne comprend pas dans ce pays "quand on parle du PRESIDENT en tant que institution" et "quand on parle de Macky Sall, président de parti".

Par ailleurs la traque des biens serait acceptées par tous si Macky et ses compagnons avaient, dés l'entame, restitué l'Etat ses biens et fonds supposés être reçus de WADE car si Wade sait donner à Macky il sait bien donner à Karim et Idy aussi. La traque doit être reprise.

On sait bien maintenant que les Serignes ne sont pas des citoyens ordinaires!

11.Posté par Gigi le 06/01/2014 09:23
J'avoue que je sens un certain ménagement de Sidy Lamine qui doit être dézingué à mon avis. Son comportement envers la république n'est pas tolérable. On sent à chacune de ses sorties des tentatives d'accabler le pouvoir pour l'inviter à ses côtés.
Je ne vois pas en quoi et comment, le fait que le khalife des mourides écrit sur la tête du président constitue une tâche au protocole et au symbole. C'est juste une prière, c'est tout et Macky a bien joué en laissant montrer ça à la télé pour appâter l'électorat mouride. On a vu Barack Obama en Kippa participer à la prière des juifs, Sarko, Hollande, Bush ... Où va -t-on avec ces lourdeurs républicaines et théoriques qui n'existent nulle part ailleurs et que Mr Ndiaye veut faire appliquer au pays.
Mimi Touré constitue un avantage et un fardeau pour Macky. Elle n'est pas comme Abdoul Mbaye avec qui le président aura du mal à forcer la main. Donc pour faire jouer son autorité et faire passer facilement ses décisions, elle est bien placée pour Macky. Elle est aussi un fardeau car elle est inexistante à mon gout. Comme l'a si bien dit Mr Ndiaye, un premier ministre doit être le fer de lance. De surcroît, elle est du même du parti que le président. J'ai horreur des hiérarchies qui n’acceptent pas d'aller aux charbon. Un premier ministre, ça inonde les plateaux de télé et ne pas chercher à embaucher 500 débatteurs.
Et il ne faut surtout chercher un autre premier ministre, il faut la laisser prendre ses marques.

10.Posté par jah le 06/01/2014 09:20
Le mot RUPTURE n'existe pas au SENEGAL.
Macky est un faible et il vient de montrer au monde entier que le SENEGAL n'est pas un pays DEMOCRATIQUE mais une REPUBLIQUE BANANIERE dirige par un clown.

"Cependant l’image non censurée par la RTS, de la tète d’un chef d’Etat sur laquelle on trace des lettres arabes, a blessé l’orthodoxie républicaine. Reprise par la chaine Africable, le téléspectateur de l’Océan indien (un Malgache ou un Mauricien) se demandera qui est le chef de qui, au Sénégal ? Par Babacar Justin Ndiaye"

9.Posté par disso senegal le 06/01/2014 08:57
un article bien fait

8.Posté par 2pac le 06/01/2014 08:42
Big up Sr.B.J.Ndiaye.For me u remain the best analyst(observator) i have ever read ,even if i don't agree with u all time.It's a pleasure to read u.God bless u and senegal.

7.Posté par CheikhDepuis le 06/01/2014 08:06
Votre analyse est interessante mais y a quelques choses qui me gene gravement dans votre façon de voir !!!

Ce que vous appelez "orthodoxie républicaine" version sengorienne vous y croyiez comme si cétait ecrit dans le coran. Moi ça ne me dérange nullement qu'un mauricien ou un chinoi ou un brézilien voit le président de la république agenouillé devant un chef religieux !!
Vous ça vous pose un grand problème, mais dites vous que y a des gens adeptes d'orthodoxie républicaine et i sont parfaitement à l'aise avec cela.

La définition d'orthodoxie républicaine que j'adopte (sans copier ou Senghor ou un lettré français) est complètement daccord avec l'influence des chefs religieux. Attention avec le terme chef religieux, au Senegal y a bcp de personnes qui represente que 2 ou 3 personnes et se disent chef religieux alors que je ne les considère pas du tout comme des chefs religieux.

6.Posté par REPUBLICAIN le 06/01/2014 07:37
tu as raison,wallahi Justin
tu as plus que raison,wal lahi honorable
si tu as des égaux, wal lahi ils ne sont pas nombreux
car tu as le courage de poster tes manuscrits
peuple de merde ce senegal
gouvernement de mecreant ce senegal
president de deception macky sall
tes mains vont bruler à l'enfer sur les fesses de ta femme

5.Posté par Mdia le 06/01/2014 07:37
l'habit de chef d'état est trop ample pour le Président. Un bon exécutant mais un leader. C'est un bon cadre local (ingénieur tout court) sans dimension ni régional , ni continentale voire internationale. A MON AVIS ,ON ATTEND TROP DE LUI.

4.Posté par Zadig le 06/01/2014 07:35
Au Sénégal, la République est aux ordres des Khalifs . Il y a un dérapage grave que les défenseurs des institutions, en particulier, ceux qui se réclament Société Civile doivent combattre avec énergie et responsabilité .
Notre justice est loin d être indépendante Elle est aux ordres des puissances d argent et de l exécutif

3.Posté par kumpeuuuuuu le 06/01/2014 05:02
Pére je reviens vers vous encore une fois !!! il faut être juste dans le traitement de l infos .en bon donneur de leçons que vous êtes , pourquoi ne pas parler de tout le discours de sidy .que pensez vous de ce qu'il a dit au clergé ? analyse day mottt

2.Posté par Khalil le 06/01/2014 03:46
Le Sénégal est encore un État féodal et viscéralement tiédo. Ne nous leurrons pas. Tous les pouvoirs sont entre les mains du Chef de l'État qui est seul maître à bord et qui distribue les prébendes selon sa seule volonté. Il n'y a aucun contre-pouvoir réel. Il n'y a non plus d'état de droit où tout le monde est égal devant la loi. La primauté du droit doit précéder toute chose. C'est le premier chantier auquel un gouvernement sérieux doit s'attaquer. Dans un pays où l'on considère certains citoyens comme des élus de Dieu et d'autres comme ordinaires, la République sera toujours à genoux. La situation du Sénégal est identique à celle de nos royaumes d'antan; le seul changement est qu'à la caste des rois s'est substituée celle des Marabouts. Aujourd'hui, l'avidité et la cupidité ont amené ceux qui devraient être les défenseurs de la République, ceux qui doivent dire Non!, nos Intellectuels, à courber l'échine devant les pourfendeurs de cette République. Puisse le Très Miséricordieux nous venir en aide!

1.Posté par badou le 06/01/2014 03:19
Je trouve tes contributions moins pertinentes depuis que tu avais prédit que Wade n'allait pas partir

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