La ville de Thiès n’a jamais connu le phénomène Jakarta qui a fini d’envahir et de s’imposer dans des villes comme Kaolack et Fatick.
Ce phénomène apparu récemment à Thiès a surpris plus d’un et constitue une question qui préoccupe les Thièsssois. Dans leur ensemble, ils considèrent que ce phénomène Jakarta est une conséquence logique de la destruction massive d’emplois dans la ville de Thiès et dans leur grande majorité, ils pensent que cette situation est partie de l’arrêt des usines NSTS et FTT, les seules usines de la ville qui offraient des emplois stables aux jeunes.
Depuis l’arrêt des 2 usines, les jeunes ne voyant plus de perspectives d’emplois se jettent dans l’exploitation de Jakarta et dans le métier de vendeur ambulant. L’apparition de ces Jakarta est un cri de cœur de cette jeunesse désemparée qui cherche à survivre et à garder leur dignité d’homme. Ces jeunes que nous avons approchés, affichent une détermination farouche à se défendre contre toute tentative d’interdiction de leur activité, et clament haut et fort qu’ils n’abandonneraient ce travail que s’ils trouvent une solution au chômage qui les frappe.
Mr Ibrahima Macodou Fall, propriétaire de la NSTS et de la FTT, que nous avons joint au téléphone sur les perspectives de son Groupe, nous informe qu’il vient de boucler son plan de renouvellement de ses équipements industriels et de relance avec des partenaires marocains. Mr Fall envisage de reprendre l’ensemble de ses activités industrielles sur le site de Thiès avec à la clé 450 emplois constitués en majorité de nouveaux emplois compte tenu du départ massif à la retraite de la génération STS qui a assisté à l’ouverture de l’usine en 1970. La mise en branle de ce plan est suspendu au règlement du contentieux avec l’Etat concernant ses titres fonciers. « La balle est dans le camp de l’Etat » dit-il, tout en affichant son optimisme pour l’arbitrage attendu du Président de la République.
Interrogé sur le phénomène Jakarta à Thiès, Mr Fall rappelle avoir financer auparavant plus d’une centaine de motos pour ses travailleurs, mais ces derniers l’utilisaient pour venir travailler et non pour faire du transport. J’espère que la relance de la NSTS va changer la donne, dit-il.
Concernant le secteur textile et particulièrement le complexe de la SOTEXKA repris par Serigne Mboup, il avoue qu’il ne comprend pas cette cacophonie actuelle et promet qu’il reviendra sur cette affaire pour éclairer les sénégalais. Toutefois sur le plan industriel il déclare qu’il a les compétences et la volonté de faire tourner industriellement les sites de Kahone et Louga dans le contexte actuel marqué par des mesures prises par l’Inde et très favorables à l’Industrie textile africaine. Mr Fall conclut en disant ironiquement que l’Industrie est une affaire sérieuse et n’est pas industriel qui veut.
El Malick SECK
(Politicosn.com)
Ce phénomène apparu récemment à Thiès a surpris plus d’un et constitue une question qui préoccupe les Thièsssois. Dans leur ensemble, ils considèrent que ce phénomène Jakarta est une conséquence logique de la destruction massive d’emplois dans la ville de Thiès et dans leur grande majorité, ils pensent que cette situation est partie de l’arrêt des usines NSTS et FTT, les seules usines de la ville qui offraient des emplois stables aux jeunes.
Depuis l’arrêt des 2 usines, les jeunes ne voyant plus de perspectives d’emplois se jettent dans l’exploitation de Jakarta et dans le métier de vendeur ambulant. L’apparition de ces Jakarta est un cri de cœur de cette jeunesse désemparée qui cherche à survivre et à garder leur dignité d’homme. Ces jeunes que nous avons approchés, affichent une détermination farouche à se défendre contre toute tentative d’interdiction de leur activité, et clament haut et fort qu’ils n’abandonneraient ce travail que s’ils trouvent une solution au chômage qui les frappe.
Mr Ibrahima Macodou Fall, propriétaire de la NSTS et de la FTT, que nous avons joint au téléphone sur les perspectives de son Groupe, nous informe qu’il vient de boucler son plan de renouvellement de ses équipements industriels et de relance avec des partenaires marocains. Mr Fall envisage de reprendre l’ensemble de ses activités industrielles sur le site de Thiès avec à la clé 450 emplois constitués en majorité de nouveaux emplois compte tenu du départ massif à la retraite de la génération STS qui a assisté à l’ouverture de l’usine en 1970. La mise en branle de ce plan est suspendu au règlement du contentieux avec l’Etat concernant ses titres fonciers. « La balle est dans le camp de l’Etat » dit-il, tout en affichant son optimisme pour l’arbitrage attendu du Président de la République.
Interrogé sur le phénomène Jakarta à Thiès, Mr Fall rappelle avoir financer auparavant plus d’une centaine de motos pour ses travailleurs, mais ces derniers l’utilisaient pour venir travailler et non pour faire du transport. J’espère que la relance de la NSTS va changer la donne, dit-il.
Concernant le secteur textile et particulièrement le complexe de la SOTEXKA repris par Serigne Mboup, il avoue qu’il ne comprend pas cette cacophonie actuelle et promet qu’il reviendra sur cette affaire pour éclairer les sénégalais. Toutefois sur le plan industriel il déclare qu’il a les compétences et la volonté de faire tourner industriellement les sites de Kahone et Louga dans le contexte actuel marqué par des mesures prises par l’Inde et très favorables à l’Industrie textile africaine. Mr Fall conclut en disant ironiquement que l’Industrie est une affaire sérieuse et n’est pas industriel qui veut.
El Malick SECK
(Politicosn.com)
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