Monsieur le Président,
Par cette présente, je me dois avec respect de vous faire montre des craintes qui me hantent l’esprit depuis un certain temps !
En réalité, je crains très fortement monsieur le Président que vous choisissiez la France, à l’image de vos prédécesseurs comme pays d’accueil où vous passerez le restant de vos jours après la solennelle passation de service avec votre successeur au sortir des élections présidentielles prévues le 26 février 2012.
Si je me fais tant de craintes, c’est que j’aurai souhaité cher Président que vous nous restiez au Sénégal à la fin de votre mandat afin de continuer à épauler votre futur
successeur en tant que conseiller spécial sur les affaires de l’État mais aussi à admirer les beaux édifices dont vous avez permis la réalisation au Sénégal.
Votre départ à la tête du pays sera difficile pour tout le peuple qui, en 2000 vous avait applaudi des deux mains en vous choisissant comme celui qui devait naviguer le bateau à bon port. L’œuvre humaine n’étant point parfaite, c’est pourquoi nous comprenons et à juste titre les manquements dus à votre régime et qui pourraient être évités si le peuple avait été associé dans sa propre gestion.
Monsieur le Président, par ma voix ou du moins par ma plume, je ne peux manquer de vous témoigner l’affection que le peuple Sénégalais voue à votre personne et qui date en fait du temps même où vous étiez dans l’opposition. L’engouement populaire que le peuple avait manifesté en votre faveur le 19 mars 2000 me donne bien raison que vous êtes aimé de tous ces patriotes Sénégalais qui aujourd’hui ont une vision contraire à la vôtre de comment le pays doit être géré.
Seulement, et là, j’interpelle votre bonne conscience et votre sagesse, vous avez certainement manqué de savoir qu’en un moment donné de sa vie, l’être humain, si attaché à sa personne ne peut accepter que sa dignité soit bafouée d’où les manifestations du 23 et 27 juin qui, si on fait le bilan a été bénéfique car ayant servi à mettre off les signaux forts d’une loi anti-démocratique et antirépublicaine.
Le peuple Sénégalais a atteint une maturité absolue qui lui permet aujourd’hui de prendre son destin en main après l’avoir confié des décennies durant à une élite politique malveillante et sans scrupule.
L’implication un peu trop excessive de votre fils dans l’appareil d’État, le soutient plus que paternel que vous n’avez jamais cessé de lui apporter et ses privilèges démesurés au sein de votre gouvernement ont mis certains y compris même des membres de votre camp dans une situation très inconfortable au point qu’il devienne l’ennemi juré de tous. Pourtant, ces qualités et compétences ne laissent personne indifférent mais votre volonté manifeste d’en faire potentiellement votre seul successeur a fini par lui coûter des critiques acerbes venant de tout bord et une désapprobation tous azimuts.
Votre jeu politique avec celui qui fût votre premier ministre, votre dauphin au PDS, votre prolongement pour vous paraphraser et votre adversaire aux présidentielles de 2007 n’en est pas moins l’une des causes du retrait du peuple à votre égard.
Le slogan WADE DEGAGE lancé par les manifestants lors des évènements du 23 et 27 juin dernier témoigne bien du ras-le-bol des populations qui n’en peuvent plus des coupures sans cesse d’électricité, des inondations, du manque d’eau potable dans certaines localités et de la misère sociale etc. pendant que les milliards des chantiers de Thiès restent sans suite et que certains lutteurs et dignitaires religieux bénéficient de votre générosité débordante et inégalée non sans évoquer la mallette retournée d’Alex SEGURA.
Le wax waxet, dernière démonstration de votre amnésie politique constitue un coup dur à une jeunesse en perte de repères et des valeurs éthiques de notre chère Afrique.
Ce qui est grave aujourd’hui au Sénégal cher Président, c’est que tout le monde est politicien et cela, vous l’avez imposé et forgé vous et vos adversaires politiques à l’esprit trainant et palabrant du peuple Sénégalais.
Il est tout aussi grave que dans un pays comme le Sénégal où la quasi-totalité de la population arrive difficilement à joindre les deux bouts, on parle toujours de politique et rarement d’économie et ou du développement.
J’ose croire Président que ceux qui, aujourd’hui réclame pour vous un troisième mandat n’ont le moindre amour pour votre personne car eux-mêmes ne souhaiteraient jamais voir leurs propres pères travailler à quatre vingt cinq ans révolus non sans leur demander de se reposer et de consacrer le restant de leur vie au service du bon Dieu. Certains d’entre ceux-là qui veulent que vous continuez à exercer ne sont mus que par des intérêts crypto personnels et de préservation de leurs acquis malhonnêtes.
Mon cher Président, encore une fois, il me semble nécessaire de vous rappeler que la tenue d’élections libres, démocratiques et transparentes constitue l’urgence politique du peuple qui, en 2000 vous avait plébiscité en votant massivement en votre faveur. L’organisation d’élections libres et transparentes contribue à consolider fortement la démocratie Sénégalaise et à la rendre compétitive à l’échelle mondiale.
Aujourd’hui, toute la communauté internationale a les yeux rivés sur vous et sur le Sénégal et le moindre faut pas contribuerait à une entrée en jeu de celle-ci. C’est pourquoi, je ne me lasserais de vous exhorter à emprunter la voie du salut c’est-à-dire de l’équilibre social pour que notre pays continue à dégager comme toujours sa lueur d’espoir et de tranquillité.
En écoutant le peuple et en l’obéissant, vous entrez cher Président dans l’histoire des plus grands d’Afrique à l’image de Nelson MANDELA, Thomas SANKARA, Patrice LUMUMBA etc.
A vous de juger ?
Bien cordialement,
MOUVEMENT DIAPAL MA DIAP
SUNU GAL DIEUM KANAM.
Par cette présente, je me dois avec respect de vous faire montre des craintes qui me hantent l’esprit depuis un certain temps !
En réalité, je crains très fortement monsieur le Président que vous choisissiez la France, à l’image de vos prédécesseurs comme pays d’accueil où vous passerez le restant de vos jours après la solennelle passation de service avec votre successeur au sortir des élections présidentielles prévues le 26 février 2012.
Si je me fais tant de craintes, c’est que j’aurai souhaité cher Président que vous nous restiez au Sénégal à la fin de votre mandat afin de continuer à épauler votre futur
successeur en tant que conseiller spécial sur les affaires de l’État mais aussi à admirer les beaux édifices dont vous avez permis la réalisation au Sénégal.
Votre départ à la tête du pays sera difficile pour tout le peuple qui, en 2000 vous avait applaudi des deux mains en vous choisissant comme celui qui devait naviguer le bateau à bon port. L’œuvre humaine n’étant point parfaite, c’est pourquoi nous comprenons et à juste titre les manquements dus à votre régime et qui pourraient être évités si le peuple avait été associé dans sa propre gestion.
Monsieur le Président, par ma voix ou du moins par ma plume, je ne peux manquer de vous témoigner l’affection que le peuple Sénégalais voue à votre personne et qui date en fait du temps même où vous étiez dans l’opposition. L’engouement populaire que le peuple avait manifesté en votre faveur le 19 mars 2000 me donne bien raison que vous êtes aimé de tous ces patriotes Sénégalais qui aujourd’hui ont une vision contraire à la vôtre de comment le pays doit être géré.
Seulement, et là, j’interpelle votre bonne conscience et votre sagesse, vous avez certainement manqué de savoir qu’en un moment donné de sa vie, l’être humain, si attaché à sa personne ne peut accepter que sa dignité soit bafouée d’où les manifestations du 23 et 27 juin qui, si on fait le bilan a été bénéfique car ayant servi à mettre off les signaux forts d’une loi anti-démocratique et antirépublicaine.
Le peuple Sénégalais a atteint une maturité absolue qui lui permet aujourd’hui de prendre son destin en main après l’avoir confié des décennies durant à une élite politique malveillante et sans scrupule.
L’implication un peu trop excessive de votre fils dans l’appareil d’État, le soutient plus que paternel que vous n’avez jamais cessé de lui apporter et ses privilèges démesurés au sein de votre gouvernement ont mis certains y compris même des membres de votre camp dans une situation très inconfortable au point qu’il devienne l’ennemi juré de tous. Pourtant, ces qualités et compétences ne laissent personne indifférent mais votre volonté manifeste d’en faire potentiellement votre seul successeur a fini par lui coûter des critiques acerbes venant de tout bord et une désapprobation tous azimuts.
Votre jeu politique avec celui qui fût votre premier ministre, votre dauphin au PDS, votre prolongement pour vous paraphraser et votre adversaire aux présidentielles de 2007 n’en est pas moins l’une des causes du retrait du peuple à votre égard.
Le slogan WADE DEGAGE lancé par les manifestants lors des évènements du 23 et 27 juin dernier témoigne bien du ras-le-bol des populations qui n’en peuvent plus des coupures sans cesse d’électricité, des inondations, du manque d’eau potable dans certaines localités et de la misère sociale etc. pendant que les milliards des chantiers de Thiès restent sans suite et que certains lutteurs et dignitaires religieux bénéficient de votre générosité débordante et inégalée non sans évoquer la mallette retournée d’Alex SEGURA.
Le wax waxet, dernière démonstration de votre amnésie politique constitue un coup dur à une jeunesse en perte de repères et des valeurs éthiques de notre chère Afrique.
Ce qui est grave aujourd’hui au Sénégal cher Président, c’est que tout le monde est politicien et cela, vous l’avez imposé et forgé vous et vos adversaires politiques à l’esprit trainant et palabrant du peuple Sénégalais.
Il est tout aussi grave que dans un pays comme le Sénégal où la quasi-totalité de la population arrive difficilement à joindre les deux bouts, on parle toujours de politique et rarement d’économie et ou du développement.
J’ose croire Président que ceux qui, aujourd’hui réclame pour vous un troisième mandat n’ont le moindre amour pour votre personne car eux-mêmes ne souhaiteraient jamais voir leurs propres pères travailler à quatre vingt cinq ans révolus non sans leur demander de se reposer et de consacrer le restant de leur vie au service du bon Dieu. Certains d’entre ceux-là qui veulent que vous continuez à exercer ne sont mus que par des intérêts crypto personnels et de préservation de leurs acquis malhonnêtes.
Mon cher Président, encore une fois, il me semble nécessaire de vous rappeler que la tenue d’élections libres, démocratiques et transparentes constitue l’urgence politique du peuple qui, en 2000 vous avait plébiscité en votant massivement en votre faveur. L’organisation d’élections libres et transparentes contribue à consolider fortement la démocratie Sénégalaise et à la rendre compétitive à l’échelle mondiale.
Aujourd’hui, toute la communauté internationale a les yeux rivés sur vous et sur le Sénégal et le moindre faut pas contribuerait à une entrée en jeu de celle-ci. C’est pourquoi, je ne me lasserais de vous exhorter à emprunter la voie du salut c’est-à-dire de l’équilibre social pour que notre pays continue à dégager comme toujours sa lueur d’espoir et de tranquillité.
En écoutant le peuple et en l’obéissant, vous entrez cher Président dans l’histoire des plus grands d’Afrique à l’image de Nelson MANDELA, Thomas SANKARA, Patrice LUMUMBA etc.
A vous de juger ?
Bien cordialement,
MOUVEMENT DIAPAL MA DIAP
SUNU GAL DIEUM KANAM.
Autres articles
Accueil
Envoyer à un ami
Version imprimable
Partager
