
Je ne commencerai pas cette modeste contribution sans rendre hommage à la presse sénégalaise toute entière, si l’on sait que tous les combats politiques, sociaux et économiques que le peuple a menés avec succès demeuraient dans la seule et unique voie de la communication et de la communicabilité. A cet effet, la presse a conquis dans la lutte pour une Démocratie et une liberté sans frontières, des titres de noblesse. Elle a toujours démasqué des hommes et des femmes de toutes catégories pour leur rapacité, leur désinvolture et leur hypocrisie à l’égard de la République ; en témoignent les rapports d’audit, les mauvais actes anti citoyens et pas humains des uns et des autres qui font les unes des faits divers dans tous les groupes ethno-politico culturel du pays et dans toutes les localités, afin que la graine ne meurt. Elle a été jusqu’ici à la pointe des combats contre les abus des pouvoirs des dirigeants d’antités, des maladresses, fautes et erreurs de ceux qui avaient la charge d’agir sur leurs semblables. Cependant, elle doit se battre pour maintenir le Cap afin que la République, Une et indivisible ne soit qu’un simple slogan mais une réalité concrète. Aujourd’hui, il est plus qu’impérieux que tout journaliste doit se considérer d’abord comme un vecteur de l’information mais aussi comme un formateur du citoyen en éprouvant un réel attachement aux valeurs démocratiques et un professionnalisme de bon aloi qui repose sur la Foi et la dignité. Mais si l’argent et son gain facile, le chantage et les combines concoctés dans des salons dominent la Morale et la Déontologie du journaliste, la population subira toujours les assauts répétés de ceux qui transgressent sans état d’âme les normes républicaines. Tout journaliste doit être cuirassé de bonne Foi pour résister au chantage, à la corruption, aux menaces et à la calomnie, à l’avidité et aux mondanités. La presse doit être grâce à la pédagogie d’une bonne communication reposant sur la rectitude et la vérité constructive, un puisant facteur de synthèse des différentes identités pour une vie épanouie. Elle doit se voir comme le « quatrième pouvoir » après l’exécutif, le législatif et le judiciaire. En ce sens elle doit toujours rappeler les principes du jeu démocratique et appuyer le peuple à arbitrer en l’informant juste. Mais à vrai dire, avec tout le respect que je dois aux journalistes, le groupe Walfadjiri ne contribue nullement pas à l’information objective, c'est-à-dire à la formation du citoyen majeure, intelligent qui s’érigerait en un véritable défenseur des ardeurs destructrices de la société par nos politiques, nos temporaires et nos religieux. Le groupe Walf, sous la houlette de son Directeur général détruit l’esprit civique et la conscience citoyenne des populations par le mensonge, la calomnie, les invectives, les dénigrements infondés, les accusations sans raison... Il ouvre la voix au laxisme et au laisser aller en permettant à toute bande de ratés, de zéros sociaux, de bandits de grand chemin de se faire entendre au lieu de les aider à réintégrer la société. Ceci, rien que pour perturber la quiétude des citoyens. De « Diné ak diamono », en passant par « ataya », « sortie », « yoonwi » etc, les rubriques de Walf quotidien, et les émissions des radios Walf1, Walf2 et Walf3, je peux dire sans risque de se tromper que 75% des centres d’intérêts qui composent leurs émissions nuisent à la population. Les sénégalais sont instruits des conséquences désastreuses causées par ce groupe de presse. A longueur de journée, Monsieur Sidy Lamine cherche à assimiler liberté et anarchie, chantage et domination, agissant à contre courant de ce qui faisait la dignité d’un membre d’une famille religieuse respectée. Le chantage que WADE avait accepté, Monsieur Macky SALL ne l’acceptera jamais car il est un homme constant dans la fidélité et la loyauté avec toute personne entretenant des relations quelconques avec lui, constant de par sa droiture, sa courtoisie et son humilité. Il aime d’abord communiquer avec ses adversaires et ennemis avec le silence car, l’originalité de Macky dans l’usage du silence, c’est qu’il veut amener ces derniers, prétentieux et/ou insouciants comme Monsieur Sidy Lamine NIASSE, à découvrir leurs erreurs eux-mêmes à temps, afin de les conduire, ensuite, à la vérité, à la beauté de la coexistence pacifique entre citoyens d’une même Nation qui se doivent de se respecter. C’est là que réside l’entreprise de gloire puisque servir son pays exige d’être de l’élite des architectes sociaux et de servir de modèle dans la fonction ou la profession qui a été sienne, pour qu’on puisse un jour dire : « IL A VECU ». Que chaque sénégalais et sénégalaise fasse une introspection avec Foi et porte son jugement sur le cas Walfadjiri.
Malick Wade GUEYE, Instituteur au quartier Ndouck
Malick Wade GUEYE, Instituteur au quartier Ndouck
Autres articles