L'enseignement de serigne Touba, la solution aux difficultés contemporaines

Le mouridisme au cœur de la spiritualité mais aussi de la temporalité


La pertinence de l'enseignement du Cheikh

L'enseignement de serigne Touba, la solution aux difficultés contemporaines
L’islam a été toujours une menace vis-à-vis de l’occident. Ayant compris la pesanteur de l’union des musulmans de tout bord, l’occident déploya toutes sortes de stratégies pour que cette association ne dure qu’une vie de rose. C’est la philosophie de diviser pour mieux régner aime-t ‘on à répéter. Ainsi, l’islam échoue sous l’influence occidentale, il perdit le marché européen après l’éclatement de l’Espagne musulmane. L’occident venait alors de rempoter un combat mais pas la guerre.
Aussi, au lendemain de la seconde guerre mondiale, nous allons assister à la naissance de deux blocs que sont le bloc capitaliste dirigé par les USA et le bloc communiste piloté par l’URSS. C’est l’ère des superpuissances plongées dans une guerre froide avec des crises intempestives qui vont influencer certainement le devenir de l’humanité du fait des rivalités qui sévissaient entre ces deux sphères.
Pourtant, pendant ce temps, les pays arabes musulmans étaient autant plus que jamais forts pour contourner l’avancée vertigineuse de ces deux modèles économiques ennemis de l’islam car, ils avaient l’or noir qui n’est autre que le pétrole. Dès lors, il s’avère primordial de poser un débat qui examinerait la défaillance ou faiblesse des pays pétroliers musulmans face à l’occident. La réponse est naturellement politique car, il ne faut pas perdre de vue que les pays arabes musulmans sont pour la plupart dirigés par des rois. De ce fait, pour pérenniser cette monocratie, ils vont coopérer avec les superpuissances. Toutefois, il y a un prix à pays quand nous savons que derrière toute action se cache un intérêt. Ce qui explique leur part importante sur le pétrole.
De fil en aiguille, le monde va vivre sous ce rythme jusqu’à d’abord l’éclatement du bloc communiste avec la chute du mur de Berlin et enfin à l’affaiblissement du bloc capitaliste ou libéral avec la crise économique mondiale qui a secoué le globe depuis 2008. De là, il s’avère important de s’arrêter et d’examiner cette crise. Par conséquent, avec l’avènement de la mondialisation, le monde est devenu un village planétaire à tel enseigne que tout ce qui touche une partie du globe influe forcément en un temps record sur l’autre. C’est cela qui explique le début de la crise économique aux USA et son ascension rapide dans le reste du monde.
Depuis lors, des débats, des conférences, des colloques, des études sont organisés dans le but de trouver une solution idoine à l’endroit de cette crise qui, sous les yeux de bon nombre d’experts constitue une énigme. D’où la pertinence de se poser la question de savoir : où se trouve la solution ?
Pour sortir la planète de cette impasse, nous vous invitons en Afrique, plus précisément au Sénégal à s’entretenir de l’homme qui s’est opposé pacifiquement sans tambour ni trompète à l’expansion coloniale. C’est cet homme qui a défendu l’Islam durant les périodes les plus critiques de l’histoire du Sénégal et c’est son refus de s’inscrire sous la volonté des colons qui lui a valu des déportations dans différentes contrées Africaines. De plus, laisser nous ouvrir une parenthèse pour vous dire que ces exils sont plus que nécessaires car, c’est grâce à eux qu’il a obtenu la grade de Khadimou Rassoul , le Serviteur du Prophète dans la langue de Molière.
Certes, des sceptiques demanderont pourquoi Serigne Touba et nous n’hésiterons pas à leur demander de revisiter ses œuvres pour se départir de la violence, de la crise des valeurs, de la crise économique et politique qui plantent le globe dans un cercle vicieux de menace sans précèdent. Le cheikh étant un mystique accompli, un soufi inégalé a placé la tolérance comme partie intégrante de toute action visant à substituer l’émancipation à l’oppression, la justice à l’inégalité, le développement à la pauvreté. C’est dans ce sillage que l’éminent intellectuel Sénégalais Souleymane Bachir Diagne dans la conférence de la paix au siège de l’ONU a affirmé que « le Cheikh n’eut recours à nulle forme de résistance autre que la non-violence ». Aujourd’hui, notre jeune Nation tend vers un second tour présidentiel le plus crucial de son histoire. Notre cher pays le Sénégal s’est toujours rehaussé dans le standard des pays les plus démocratiques au monde qui n’a jamais connu des altercations issues d’une échéance électorale. Ainsi, la préoccupation de tout citoyen conscient des enjeux électoraux devrait être de rayer l’esprit de violence pour une paix durable gage de toute émergence. De plus, les politiques doivent militer pour le culte du pardon et de l’esprit de dépassement et accepter l’autre dans la différence avec respect, sagesse et droiture. De ce fait, nous vous appelons à sillonner encore le geste pacifique de Sergine Touba qui a subi l’injustice que personne n’ignore aujourd’hui et pourtant il n’a jamais fait recours à la vengeance. Au contraire, il a pardonné tout le monde, et mieux il a prié pour ceux qui lui voulaient du mal. Le cheikh dans ce même ordre d’idée est allé jusqu’à recommander à Samba Laobé ancien roi du Djolof de l’époque de ne jamais tomber dans la tyrannie et l’injustice.
Dans un contexte de mondialisation où l’assimilation est au diapason de la culture, l’incarnation des valeurs cardinales du Cheikh constitue sans nul doute la voix du salut. Or cette crise de valeurs ne laisse aucune couche sociale en marge et elle se manifeste sous plusieurs formes. Du marabout au disciple, du dirigeant politique au simple citoyen. Il est à préciser que les plus exposés sont les jeunes qui sont en perpétuel déracinement et incarnent des anti-valeurs. Il est à signaler que lorsque nous parlons de la crise des valeurs, cela renvoie à la déviation de l’ensemble des règles de conduite et des lois jugées conformes par la collectivité. Face à ce fléau, il est nécessaire de se référer encore à Cheikh Ahmadou Bamba. N’est-ce pas c’est lui qui a prié en plein océan pour juste ne pas désobéir à son seigneur et ne pas nuire son prochain ?
Le matérialisme avide des humains pour l’acquisition de biens ainsi que l’instinct individualiste figurent parmi les facteurs qui ont engendré la crise économique mondiale qui a bouleversé le monde depuis 2008. Dans une société où le pouvoir économique des uns et des autres ne sont pas pris en compte, une paralysie de l’économie peut émerger de cette forme de marginalisation. Aussi, un cœur malade qui n’a pas foi en dieu qui vit profondément de l’individualisme pour paraphraser le professeur Sergine Sam Bousso ne peut pas créer une richesse durable. Cela trouve un écho favorable dans la pensée du Cheikh lorsqu’il invitait les plus puissants à prêter une oreille attentive aux faibles et d’aider les plus démunis pour placer la solidarité et l’équité au cœur des relations sociales.
En somme, nous pensons titiller les effluves de la connaissance pour apporter notre modeste contribution à ce débat inépuisable afin d’inviter l’humanité à prendre les enseignements du Cheikh pour remédier aux problèmes d’ordre international en général et national en particulier. Ainsi, Cheikh Ahmadou Bamba ne doit pas être réduit dans sa dimension humaine et surtout de la couleur de sa peau car, lui-même avait bien dit : «N’abuser de ma condition d’homme noir pour ne pas profiter de moi » et il ajouta qu’il est le serviteur éternel et chaque génération aura la certitude qu’il est venu pour elle. » En tout état de cause, il s’est acquitté de son devoir parce qu’il nous a parlé clairement, nous avons été témoins de ses actes et il nous a légué des écrits sans équivoques. En un mot, il ne doit pas y avoir péril en la demeure car, ses écrits sont inépuisables ; ne serait-ce que d’y méditer pour trouver une réponse aux difficultés du monde contemporain.

Mouhamed NIANG, ENEA.

Dimanche 30 Décembre 2012
NIANG Mouhamed, Etudiant à l'ENEA




1.Posté par joob gey le 31/12/2012 17:08
LA RÉVOLUTION DE L'INFORMATION A RENDU CADUC LE JIHAD PAR LE GLAIVE.

CELA LE SERVITEUR DU PROPHÈTE L'A SU TRÈS TÔT, C'EST POURQUOI IL AVAIT DIT: "INNI UJAAHIDU BIL ULUUM WA BIT TUXAA" JE FAIT LE JIHAAD PAR LA SCIENCE(LA PERSUASION PAR L'ARGUMENTATION CLAIRE)ET LA PIÉTÉ(L’EXEMPLARITÉ DANS LE COMPORTEMENT POUR LA FACE D'ALLAH).

JE PRÉCISE QUAND MÊME QUE LE GLAIVE NE SERVAIT QU'A PROTÉGER LE MESSAGE, ET NON POUR FORCER LES GENS A CROIRE.

EN CETTE ÈRE DE LIBRE EXPRESSION OU CE SONT LES MESSAGES QUI SE FONT LA GUERRE ENTRE EUX, OU EST LA PLACE DU GLAIVE DANS TOUT CELA?

QUAND ON VOUS DIT QU'UN MAJOR DE L’ARMÉE AMÉRICAINE( et il n'est pas seul) S'EST CONVERTI A L'ISLAM VOUS SAVEZ DE QUOI JE PARLE.

CELA N’EMPÊCHE QUE LE GLAIVE PEUT ÊTRE LEVÉ POUR SE DÉFENDRE CONTRE UNE QUELCONQUE AGRESSION.

MAIS L'ISLAM N'A PLUS BESOIN DU GLAIVE DE PAR SON INEFFICACITÉ DANS LE CONTEXTE OU NOUS VIVONS, A MOINS QUE LES PARAMÈTRES CHANGENT DE NOUVEAU POUR AMENER L'ANCIEN CONTEXTE.



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