
La question que les Sénégalais doivent se poser aujourd’hui, c’est à mon avis, à combien va se chiffrer l’immense préjudice que ces prédateurs ont fait subir au contribuable sénégalais? Et non, si les faits d’enrichissement illicite, d’abus de biens sociaux ou de détournements de deniers publics sont avérés et bien établis. Je suis persuadé que bon nombre d’entre eux sont tout à fait convaincus qu’ils sont bien les auteurs des faits qui leur sont reprochés. Mais, ils cherchent à tout prix maintenant à jouer aux prolongations, à dissimiler les preuves pour retarder la sonnerie du glas et leur internement à Reubeuss, le plus tard possible. Ils jouent aussi sur les cordes sensibles de certains citoyens sénégalais non avertis, afin de bénéficier de leur compassion, en se faisant passer pour des victimes d’acharnement politique, contre des opposants supposés dangereux et constituant une menace réelle pour le régime en place. En vérité, tous ces subterfuges et combinaisons ne sont rien d’autre que des manœuvres pour brouiller la piste des enquêteurs, qu’ils truffent de mensonges, comme l’a fait Cahuzac à ses début, avant de se confesser et reconnaitre qu’il avait menti sur toute la ligne. Il est bon à savoir que la réalité aujourd’hui pour le PDS, c’est comme qui dirait : un lion grièvement blessé, édenté et laissé en toute liberté, en attendant sa mort prochaine. Ce parti en est devenu un dégriffé et complètement amorti.
Comme l’a si admirablement bien dit notre ami Marvel à propos des cleptomanes : « Récupérer l’argent volé par les Wade, leurs larbins et complices reste une promesse de campagne que les sénégalais surveillent comme du lait sur le feu. Ce n’est pas une mince à faire tellement ces cleptomanes étaient avides et rivalisaient d’inspiration dans les méthodes de pillage ». La cause est bien entendue ! Et le glas doit sonner pour tous ceux qui ont eu à tremper de près ou de loin à la disparition de nos biens qui nous sont communs à nous tous. A cet égard, le président de la République en premier lieu, le premier ministre, le ministre de la justice, le procureur de la CREI et ses juges, la brigade de gendarmerie chargée des enquêtes chacun en ce qui le concerne doivent, dans les meilleurs délais, tout faire pour diligenter les enquêtes et d’aboutir aux conclusions finales de cette affaire, qui tient en otage tout un pays et l’empêche de s’occuper de l’essentiel et des urgences de l’heure. Cette tâche capitale, urgente et prioritaire à l’heure actuelle, est une œuvre de salubrité publique, qui ne devrait souffrir d’aucune hésitation ou faiblesse coupable pour l’accomplir dans les règles de l’art. C’est aussi, un acte majeur de rupture avec la pratique des Wade et participe à un exercice de moralisation de notre société contre la déprédation et pour que le citoyen ait une attitude plus civique ou citoyenne, à l’égard des biens publics qui leur sont confiés et qui appartiennent à nous tous. Et, toute intervention en faveur de ces rapaces humains d’où qu’elle puisse venir, doit être déclinée avec fermeté, parce que le tort qui est fait, il est fait à tout un peuple et non à un individu quelconque. Mais, malgré tout, pour la bonne image de notre pays dans le cadre du respect des lois et des droits des personnes soupçonnées, il faut que tout se fasse dans les règles sans aucune discrimination à l’endroit de quiconque. Mais aussi, entendons-nous bien ! Tous ceux qui seront reconnus coupables devront être châtiés sans ménagement, mais plus sévèrement encore, ceux qui n’auront pas coopéré et ont persisté dans le mensonge et la dissimilation des preuves pour empêcher la manifestation de la vérité. Toute complaisance dans cette affaire des biens mal acquis à l’égard des auteurs serait synonyme de complicité consciente ou inconsciente, voire d’encouragement à la malfaisance et au détournement des deniers publics.
Il doit être clair et compris pour tous les Sénégalais, que l’objectif que visait ces criminels économiques était, à n’en pas douter, de priver au peuple sénégalais de ses moyens légaux d’existence ou plus exactement, des ressources nécessaires pour le fonctionnement régulier de l’Etat, face à ses obligations régaliennes, consistant à assurer aux citoyens par le biais des deniers publics, à savoir : l’éducation, la santé, la sécurité, l’emploi surtout des jeunes, à doter nos régions d’infrastructures adéquates en vue de leur développement, à financer notre agriculture et le monde rural en général pour subvenir à l’autosuffisance alimentaire, en résumé à bien s’occuper du bien-être des populations sénégalaises.
Au vu des faits gravissimes révélés récemment et concernant Karim Wade, des faits qui assurément dépassent l’entendement normal, on peut bien affirmer, que le fils de l’ancien président de la République a fait à tous égards, pire que Jérôme Cahuzac. Mais il n’y a pas de doute aussi, et il est même évident, que Cahuzac est plus raisonnable que Karim, par le fait que lui au moins, il a pu prendre ses responsabilités et son courage à deux mains, pour reconnaitre sans tarder sa faute et se rendre compte qu’il s’était engouffré dans une voie sans issue avec ses gros mensonges cousus de fil blanc et que ceci ne le mènerait nulle part ailleurs, qu’en prison. Et pourtant lui, il n’a fait que dissimiler l’existence de son et ses comptes bancaires à l’étranger. Là où par contre, Karim persiste lui, à nier l’évidence d’un pillage systématique de son pays. Et, avec l’aide de ses conseillers, et souteneurs intéressés qui s’amenuisent d’ailleurs au fur et à mesure et se réduisent comme une peau de chagrin, il refuse de se mettre à table une bonne fois pour toutes. Mais, il ne perd à attendre, en attendant sans doute d’être mis à nu et humilié par la révélation au grand jour et à la face du monde, de ses mensonges grossiers et des dégâts qu’il a causés au peuple sénégalais par l’entremise et l’aval de son père de président de la République, qui lui avait permis d’user de toutes les faveurs, mêmes non imaginables. Véritablement, le cas de Karim Wade est celui de flagrant délit.
Abdoulaye Wade, ancien président de la République, en dernier ressort doit être logiquement traduit aussi, à la Haute Cour de justice pour délit avéré de haute trahison et pour avoir été l’instigateur principal, et à la base de tout ce micmac qui est en train de se dévoiler. Notre Justice, en épargnant Me Wade, ce pilleur hors du commun des ressources de son pays en 12 ans, nous commettons de fait et en partie, une injustice notoire à l’égard de tous les autres qui ne furent que ses commandités. Alors, même si c’est symboliquement, il doit être appelé, comme l’ont été Chirac et Sarkozy, pour rendre compte de tous ces actes mal posés, qui ont conduit notre pays dans l’état où il se trouve aujourd’hui. A cet égard, c’est le président de la République qui est interpelé. Et par ricochet, dans la refondation et réforme de nos institutions, il faudra absolument pour l’avenir, réexaminer et réviser fondamentalement la responsabilité du président de la République dans l’exercice de ses fonctions, le fait qu’il bénéficie d’une immunité au cours de son mandat pourrait se comprendre, et encore, mais qu’il soit garanti d’impunité au point qu’il ne puisse être poursuivi après son mandat, malgré et quelles que soient les fautes commises pendant celui-ci, est inadmissible et inacceptable, car ceci fait absolument du président de la République, un intouchable, même s’il devient après, un simple citoyen. Mais au nom de quoi ?
A l’exemple des juges français, les nôtres doivent aussi s’armer de perspicacité, d’ingéniosité, de persévérance, de fermeté, de courage, de patience, etc., afin de poursuivre et mener jusqu’à terme, sans être perturbé par les rumeurs et autres menaces, qui ne cherchent et participent qu’à des manœuvres pour les déstabiliser et troubler leur sérénité. La charge est certes lourde, mais elle est exaltante et constitue un devoir hautement patriotique qui s’inscrira dans les annales de l’histoire de notre pays. Voilà un combat qui mérite bien d’être mené à bien et que tout magistrat souhaiterait ajouter dans son CV, au cours de sa carrière. En effet, le mot traqué n’est pas trop fort et il faudrait effectivement l’appliquer dans son intégralité, sans faiblesse coupable ni cruauté inutile à tous ceux qui ont été auteurs d’enrichissement illicite.
Mandiaye Gaye
Comme l’a si admirablement bien dit notre ami Marvel à propos des cleptomanes : « Récupérer l’argent volé par les Wade, leurs larbins et complices reste une promesse de campagne que les sénégalais surveillent comme du lait sur le feu. Ce n’est pas une mince à faire tellement ces cleptomanes étaient avides et rivalisaient d’inspiration dans les méthodes de pillage ». La cause est bien entendue ! Et le glas doit sonner pour tous ceux qui ont eu à tremper de près ou de loin à la disparition de nos biens qui nous sont communs à nous tous. A cet égard, le président de la République en premier lieu, le premier ministre, le ministre de la justice, le procureur de la CREI et ses juges, la brigade de gendarmerie chargée des enquêtes chacun en ce qui le concerne doivent, dans les meilleurs délais, tout faire pour diligenter les enquêtes et d’aboutir aux conclusions finales de cette affaire, qui tient en otage tout un pays et l’empêche de s’occuper de l’essentiel et des urgences de l’heure. Cette tâche capitale, urgente et prioritaire à l’heure actuelle, est une œuvre de salubrité publique, qui ne devrait souffrir d’aucune hésitation ou faiblesse coupable pour l’accomplir dans les règles de l’art. C’est aussi, un acte majeur de rupture avec la pratique des Wade et participe à un exercice de moralisation de notre société contre la déprédation et pour que le citoyen ait une attitude plus civique ou citoyenne, à l’égard des biens publics qui leur sont confiés et qui appartiennent à nous tous. Et, toute intervention en faveur de ces rapaces humains d’où qu’elle puisse venir, doit être déclinée avec fermeté, parce que le tort qui est fait, il est fait à tout un peuple et non à un individu quelconque. Mais, malgré tout, pour la bonne image de notre pays dans le cadre du respect des lois et des droits des personnes soupçonnées, il faut que tout se fasse dans les règles sans aucune discrimination à l’endroit de quiconque. Mais aussi, entendons-nous bien ! Tous ceux qui seront reconnus coupables devront être châtiés sans ménagement, mais plus sévèrement encore, ceux qui n’auront pas coopéré et ont persisté dans le mensonge et la dissimilation des preuves pour empêcher la manifestation de la vérité. Toute complaisance dans cette affaire des biens mal acquis à l’égard des auteurs serait synonyme de complicité consciente ou inconsciente, voire d’encouragement à la malfaisance et au détournement des deniers publics.
Il doit être clair et compris pour tous les Sénégalais, que l’objectif que visait ces criminels économiques était, à n’en pas douter, de priver au peuple sénégalais de ses moyens légaux d’existence ou plus exactement, des ressources nécessaires pour le fonctionnement régulier de l’Etat, face à ses obligations régaliennes, consistant à assurer aux citoyens par le biais des deniers publics, à savoir : l’éducation, la santé, la sécurité, l’emploi surtout des jeunes, à doter nos régions d’infrastructures adéquates en vue de leur développement, à financer notre agriculture et le monde rural en général pour subvenir à l’autosuffisance alimentaire, en résumé à bien s’occuper du bien-être des populations sénégalaises.
Au vu des faits gravissimes révélés récemment et concernant Karim Wade, des faits qui assurément dépassent l’entendement normal, on peut bien affirmer, que le fils de l’ancien président de la République a fait à tous égards, pire que Jérôme Cahuzac. Mais il n’y a pas de doute aussi, et il est même évident, que Cahuzac est plus raisonnable que Karim, par le fait que lui au moins, il a pu prendre ses responsabilités et son courage à deux mains, pour reconnaitre sans tarder sa faute et se rendre compte qu’il s’était engouffré dans une voie sans issue avec ses gros mensonges cousus de fil blanc et que ceci ne le mènerait nulle part ailleurs, qu’en prison. Et pourtant lui, il n’a fait que dissimiler l’existence de son et ses comptes bancaires à l’étranger. Là où par contre, Karim persiste lui, à nier l’évidence d’un pillage systématique de son pays. Et, avec l’aide de ses conseillers, et souteneurs intéressés qui s’amenuisent d’ailleurs au fur et à mesure et se réduisent comme une peau de chagrin, il refuse de se mettre à table une bonne fois pour toutes. Mais, il ne perd à attendre, en attendant sans doute d’être mis à nu et humilié par la révélation au grand jour et à la face du monde, de ses mensonges grossiers et des dégâts qu’il a causés au peuple sénégalais par l’entremise et l’aval de son père de président de la République, qui lui avait permis d’user de toutes les faveurs, mêmes non imaginables. Véritablement, le cas de Karim Wade est celui de flagrant délit.
Abdoulaye Wade, ancien président de la République, en dernier ressort doit être logiquement traduit aussi, à la Haute Cour de justice pour délit avéré de haute trahison et pour avoir été l’instigateur principal, et à la base de tout ce micmac qui est en train de se dévoiler. Notre Justice, en épargnant Me Wade, ce pilleur hors du commun des ressources de son pays en 12 ans, nous commettons de fait et en partie, une injustice notoire à l’égard de tous les autres qui ne furent que ses commandités. Alors, même si c’est symboliquement, il doit être appelé, comme l’ont été Chirac et Sarkozy, pour rendre compte de tous ces actes mal posés, qui ont conduit notre pays dans l’état où il se trouve aujourd’hui. A cet égard, c’est le président de la République qui est interpelé. Et par ricochet, dans la refondation et réforme de nos institutions, il faudra absolument pour l’avenir, réexaminer et réviser fondamentalement la responsabilité du président de la République dans l’exercice de ses fonctions, le fait qu’il bénéficie d’une immunité au cours de son mandat pourrait se comprendre, et encore, mais qu’il soit garanti d’impunité au point qu’il ne puisse être poursuivi après son mandat, malgré et quelles que soient les fautes commises pendant celui-ci, est inadmissible et inacceptable, car ceci fait absolument du président de la République, un intouchable, même s’il devient après, un simple citoyen. Mais au nom de quoi ?
A l’exemple des juges français, les nôtres doivent aussi s’armer de perspicacité, d’ingéniosité, de persévérance, de fermeté, de courage, de patience, etc., afin de poursuivre et mener jusqu’à terme, sans être perturbé par les rumeurs et autres menaces, qui ne cherchent et participent qu’à des manœuvres pour les déstabiliser et troubler leur sérénité. La charge est certes lourde, mais elle est exaltante et constitue un devoir hautement patriotique qui s’inscrira dans les annales de l’histoire de notre pays. Voilà un combat qui mérite bien d’être mené à bien et que tout magistrat souhaiterait ajouter dans son CV, au cours de sa carrière. En effet, le mot traqué n’est pas trop fort et il faudrait effectivement l’appliquer dans son intégralité, sans faiblesse coupable ni cruauté inutile à tous ceux qui ont été auteurs d’enrichissement illicite.
Mandiaye Gaye
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