L'arme chimique, le nucléaire du pauvre


L'arme chimique, le nucléaire du pauvre
C’est que la crise syrienne est entrain de connaître une évolution spectaculaire avec la proposition russe de mettre tout le stock d'arme chimique de Bachar Al Assad sous contrôle international. Ban Ki Moon a été le premier à l'approuver et l'entourage de Obama ne s'y oppose pas, juste la veille de la « punition » promise.  L'on semble s'éloigner donc d'une « jolie » petite guerre qui finalement n'arrangeait vraiment personne. En effet le Président américain est actuellement heurté au scepticisme du Congrès, François Hollande n'a pas encore convaincu son opinion publique et le reste de l'Europe ne veut pas de cette guerre.  C'est la raison majeure pour laquelle la proposition de soumettre l'arsenal chimique syrien sous contrôle international, constitue la porte de sortie honorable pour les « va-en-guerre ».  Mais c'est l'entêtement de la France à « frapper » la Syrie comme une affaire personnelle qui inquiète. Syndrome lybien! On peut le penser avec les juteux contrats de reconstruction post frappe. Dans tous les cas de figure,  Laurent Fabus vient de proposer a l'Onu  un projet de résolution contraignant qui entre autres conditions, devrait traduire Bachar Al Assad en justice pour crime contre l'humanité. La Russie se dresse encore pour « manque de preuve » et reste sur le principe de mettre « l'arme du pauvre » sous contrôle international. Le conseil de sécurité à remis son vote à plus tard, le temps d'harmoniser le texte anglo-franco-américain, radicalement anti syrien et celui des russes plus conforme au Droit international. La crise syrienne est la saga « macabre » de l’été. Mamadou Dieng Président Arc en Ciel                                                                           
Mardi 10 Septembre 2013




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