Jeunesse et participation citoyenne (Amadou BA)


Jeunesse et participation citoyenne (Amadou BA)
Nous sommes des militants politiques engagés résolument dans l’action ; tout développement théorique n’a de sens véritablement que s’il permet d’éclairer notre engagement concret pour la transformation positive de la société sénégalaise et africaine. Nous retiendrons simplement que la citoyenneté renvoie à un triptyque qui semble galvaudée par les discours mais qui conservent toute leur porté : Droit Devoir et responsabilité. Le citoyen n’est pas un sujet mais une personne responsable qui participe à la gestion de la cité qui lui confère des droits et lui impose des devoirs. Ainsi perçu, la citoyenneté est un engagement libre et gratuit de personnes qui agissent, pour d’autres ou pour l’intérêt collectif, dans une structure débordant la simple entraide familiale ou amicale. L’engagement citoyen ne s’oppose pas à l’engagement politique bien au contraire, il en constitue le fondement. Tout engagement politique qui n’est pas fondé sur un engagement citoyen est un risque pour la république et pour la bonne gouvernance. Car il ne serait dicté que par des intérêts personnels, corporatistes en porte à faux avec les valeurs de la république. L’engagement politique n’est pas une entreprise commerciale ou un investissement à longs termes qui vise la promotion sociale de ceux qui l’exercent, mais une imitative citoyenne qui vise la conquête du pouvoir et qui place au centre de ses préoccupations l’intérêt national, l’intérêt général.
Nous jeunes républicains devront être les sentinelles pour veiller à ce que notre parti ne soit pas gangrené par des pratiques et des comportements individualistes pour ne pas dire arrivistes et donc anti-citoyens et antirépublicains. Nous sommes des républicains, il faut le rappeler ; Notre engagement politique et citoyen ne doit pas être de façade. Il doit se traduire dans nos prises de propositions, nos analyses et nos propositions mais aussi et surtout dans nos pratiques quotidiennes ; dans nos attitudes militantes et dans le fonctionnement de nos structures. C’est cette citoyenneté de parti qui doit nous amener à toujours avoir les yeux rivés sur l’intérêt général sur l’intérêt supérieur de la nation et de notre parti.

S’il nous arrive de réclamer des responsabilités, cela doit se faire la discipline et doit être motivé par une volonté de mieux servir le parti et le pays, et non pour occuper des postes de sinécure et jouir des avantages qui en résultent.
Plus que des citoyens, nous somme des militants politiques républicains. C’est-à-dire que nous visons la conquête et l’exercice du pouvoir. C’est pourquoi nous devons être nous jeunes républicains à la pointe du combat pour la sauvegarde de notre république qui exclut toute dévolution monarchique du pouvoir, le tripatouillage de notre constitution qui doit rester sacrée au-delà de toutes les convoitises politiques.
Le combat pour la démocratie, pour la république qui est le cadre d’expression par excellence de la citoyenneté, doit être le combat de tous les sénégalais, mais plus particulièrement le combat des jeunes. Ce pays est le nôtre, nous avons l’obligation citoyenne de le sauvegarder au-delà de toutes nos différences voir de nos divergences politiques et idéologiques.
Aucun régime politique ne peut s’opposer à la volonté des jeunes. Les jeunes représentent le tiers de la population sénégalaise. C’est pour cette raison que nous devons être à la pointe du combat républicain car rien qui touche à l’avenir de la nation ne doit nous laisser indifférent. Nous ne sommes pas des sujets qui se plient au bon vouloir du roi, mais des citoyens qui participent et qui veille à la gestion de la cité. Il est réconfortant de rendre compte, suivant en cela les mots d’ordres du président du parti que les jeunes de l’APR ont été à la pointe du combat pour le retrait du projet de modification de la constitution. Le résultat de ce combat est connu de tous.

Pour qu’il en soit toujours ainsi, il est important de renforcer les capacités d’action des jeunes et d’améliorer leur implication dans le combat républicain et citoyen. La question est d’autant plus importante que les deux dernières élections présidentielles ont connu une forte participation des jeunes de 18 à 35 ans, qui seront de nouveaux appelés à voter aux prochaines élections présidentielles de février 2012. Il est donc temps de redéfinir de nouveaux termes pour un dialogue et des débats politiques, sociaux et économiques auxquels les jeunes seront des acteurs à part entière.

La Création d’une « plate-forme des jeunes pour la participation citoyenne » permettra de donner la parole à ces jeunes afin qu’ils puissent formuler des propositions sur les problématiques auxquelles ils sont confrontés au quotidien.
La « plate-forme des jeunes pour la participation citoyenne » se veut un espace de consultation, d’échanges, de dialogue, de proposition et de développement d’actions communes au sein duquel seront représentés des jeunes de la vie politique et des jeunes de tous les secteurs de la société civile.
Il faut favoriser l’adhésion consciente de la jeunesse au processus d’émergence d’une citoyenneté active basée sur le respect des droit en privilégiant d’autres formes de représentation sociale basées sur le dépassement des schémas traditionnels ;
Il faut Créer des synergies entre les jeunes issus de tous les secteurs de la société civile, renforcer les capacités organisationnelles des jeunes acteurs de la société civile par le biais d’outils pédagogiques et d’un programme de formation en techniques de plaidoyers, résolution de conflits, communication et dialogue, planification stratégique, mobilisation sociale etc.

Dans ce vaste chantier nous jeunes de la Diaspora comptons jouer pleinement notre partition. Nous restons attentif à tout ce qui qui se fait dans le pays. Malgré la distance qui nous sépare du pays, nous serons de tous les combats citoyens et républicains. Nous développerons des formes de lutte appropriés pour ne pas être en reste. Comme disait Mr AROUDA ancien secrétaire général du parti communiste brésilien, « dans ce combat si nous ne sommes pas la lame qui coupe, nous serons la pierre qui l’aiguise. »
L’engagement citoyen pour la défense de la république doit être pour nous jeunes républicains un engagement quotidien et non des initiatives épisodiques. Ce n’est plus une guerre de tranchée mais un combat de rue dans lequel les conquêtes se font mètre par mètre car l’adversaire est de taille et est résolument déterminé à changer les règles du jeu démocratique en pleine compétition. Mais fort heureusement nous sommes plus déterminer que lui car nous sommes conscients qu’aucun sacrifice ne sera de trop pour sauver la république. Armés de nos convictions et de notre détermination, encadrés par nos ainés, nous serons à la pointe du combat pour la république pour la démocratie pour que triomphe nos idéaux de paix et de justice sociale.
Vive la jeunesse républicaine !!!!
Vive l’APR !!!! Vive le président Macky Sall, Président de la république du Sénégal dans les quelques mois qui nous séparent de Février 2012

.Amadou BA, Secrétaire chargé des relations extérieures du Mouvement des jeunes de l’APR de France

Mardi 29 Novembre 2011
Amadou BA




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