Quand arrêterons nous de mythifier les coachs étrangers pensant
toujours que le champ du voisin est plus vert ? L’on a tellement
rabâché aux oreilles des populations que les entraineurs européens
sont des messies du football africain que finalement l’on a fini par
croire à ces histoires. Aliou Cissé a été zappé, Giresse ayant eu la
préférence. Je
ne suis pas d’accord.
Il m’a fallu relire mes cours de management des ressources humaines,
les théories de Henry Mintzberg, pour mieux défendre ma position,
celle relative à Aliou Cissé, un ancien joueur de l’équipe nationale
qu’on n’aurait pas choisi juste parce qu’il n’a pas une expérience en la
matière. C’est comme si la fédé venait de lui dire «vas te faire un CV
et reviens nous un peu vieux avec des ambitions limitées». «Le Cv de
Giresse n’est pas comparable au sien» «il doit d’abord faire ses
preuves quelque part avant de prendre l’équipe nationale» ou «c’est
trop tôt pour lui», sont autant d’arguments des souteneurs de Giresse.
Des arguments qui ne me convainquent pas. Parce que dans ma
compréhension en tant que simple sénégalais lambda, pas spécialiste en
sport et sans aucune prétention, diriger une équipe s’apprend en
situation et en fonction de nos attentes. Quand l’équipe n’est
composée que de bonnes, pour ne pas dire d’excellentes individualités,
la tâche n’en est que davantage réduite à une simple question de
management d’une organisation. Cissé, aurait alors, juste à gérer des
professionnalités et s’appuyer sur l’expérience de chacun. Pas la mer
à boire ! Bien sûr ce n’est pas non plus donné à n’importe qui.
Justement d’ailleurs, car Cissé n’est pas n’importe qui. A 37 ans, il a
été professionnel durant 15 ans où il est passé dans sept clubs. Quoi
qu’on puisse penser de lui, être coach du Sénégal c’est d’abord être
manager de sportifs de haut niveau en tenant compte à la fois du
contexte économique, culturel et surtout en fonction des aléas et
incertitudes planant à l’horizon (2014 et 2015 ?). Cissé est sans
conteste plus motivé que Giresse. Parce qu’il voudrait relever un
défi, celui d’atteindre des objectifs présomptueux ou prétentieux des
férus de foot, fournir des efforts surhumains pour réaliser un projet
ou plutôt le rêve de toute la nation!
Parce qu’Aliou Cissé serait un artisan des relations humaines au sein
de son groupe, construirait des liens professionnels harmonieux. Je
veux dire une équipe ! Je suis sûr qu’il saurait faire en sorte que
chacun donne le meilleur qui dort en lui. Parce qu’Aliou Cissé en tant
que coach, serait influent sur ses hommes, ça il l’a déjà fait avec
les Olympiques. C’est lui que l’on voyait insuffler aux gosses un vent
galvanisant. Cela passe par la parole, la communication et c’est là où
interviendrait le patriotisme et l’engagement de Cissé; son discours
forge le mental. La communication est un souci qui ne se poserait pas
car non seulement il parlerait aux joueurs le langage qu’ils
comprennent mais au delà de cela, son patriotisme l’aiderait à motiver
davantage ses troupes à chaque sortie de l’équipe du Sénégal.
toujours que le champ du voisin est plus vert ? L’on a tellement
rabâché aux oreilles des populations que les entraineurs européens
sont des messies du football africain que finalement l’on a fini par
croire à ces histoires. Aliou Cissé a été zappé, Giresse ayant eu la
préférence. Je
ne suis pas d’accord.
Il m’a fallu relire mes cours de management des ressources humaines,
les théories de Henry Mintzberg, pour mieux défendre ma position,
celle relative à Aliou Cissé, un ancien joueur de l’équipe nationale
qu’on n’aurait pas choisi juste parce qu’il n’a pas une expérience en la
matière. C’est comme si la fédé venait de lui dire «vas te faire un CV
et reviens nous un peu vieux avec des ambitions limitées». «Le Cv de
Giresse n’est pas comparable au sien» «il doit d’abord faire ses
preuves quelque part avant de prendre l’équipe nationale» ou «c’est
trop tôt pour lui», sont autant d’arguments des souteneurs de Giresse.
Des arguments qui ne me convainquent pas. Parce que dans ma
compréhension en tant que simple sénégalais lambda, pas spécialiste en
sport et sans aucune prétention, diriger une équipe s’apprend en
situation et en fonction de nos attentes. Quand l’équipe n’est
composée que de bonnes, pour ne pas dire d’excellentes individualités,
la tâche n’en est que davantage réduite à une simple question de
management d’une organisation. Cissé, aurait alors, juste à gérer des
professionnalités et s’appuyer sur l’expérience de chacun. Pas la mer
à boire ! Bien sûr ce n’est pas non plus donné à n’importe qui.
Justement d’ailleurs, car Cissé n’est pas n’importe qui. A 37 ans, il a
été professionnel durant 15 ans où il est passé dans sept clubs. Quoi
qu’on puisse penser de lui, être coach du Sénégal c’est d’abord être
manager de sportifs de haut niveau en tenant compte à la fois du
contexte économique, culturel et surtout en fonction des aléas et
incertitudes planant à l’horizon (2014 et 2015 ?). Cissé est sans
conteste plus motivé que Giresse. Parce qu’il voudrait relever un
défi, celui d’atteindre des objectifs présomptueux ou prétentieux des
férus de foot, fournir des efforts surhumains pour réaliser un projet
ou plutôt le rêve de toute la nation!
Parce qu’Aliou Cissé serait un artisan des relations humaines au sein
de son groupe, construirait des liens professionnels harmonieux. Je
veux dire une équipe ! Je suis sûr qu’il saurait faire en sorte que
chacun donne le meilleur qui dort en lui. Parce qu’Aliou Cissé en tant
que coach, serait influent sur ses hommes, ça il l’a déjà fait avec
les Olympiques. C’est lui que l’on voyait insuffler aux gosses un vent
galvanisant. Cela passe par la parole, la communication et c’est là où
interviendrait le patriotisme et l’engagement de Cissé; son discours
forge le mental. La communication est un souci qui ne se poserait pas
car non seulement il parlerait aux joueurs le langage qu’ils
comprennent mais au delà de cela, son patriotisme l’aiderait à motiver
davantage ses troupes à chaque sortie de l’équipe du Sénégal.
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