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ISMAÏLA MADIOR FALL : « Il y a des choses que je ne peux plus dire en public, parce que j’ai une obligation de réserve! »

Dimanche 6 Mars 2016 - 13:26


ISMAÏLA MADIOR FALL : « Il y a des choses que je ne peux plus dire en public, parce que j’ai une obligation de réserve! »
Universitaire critique très aimé des populations et très sollicité, Ismaïla Madior Fall est devenu moins adulé depuis qu’il est passé Ministre, conseiller juridique du Président de la République. C’est du moins son commentaire suite à l’effet plus ou moins négatif de ses sorties relativement à la décision du Chef de l’Etat de revenir sur sa décision de réduire son mandat pour se conformer à la «  décision » du Conseil Constitutionnel. « Je crois que je n’ai pas changé. Pendant longtemps j’ai été un universitaire critique. Quand vous êtes un universitaire critique en dehors du pouvoir, tout ce que vous dites, même si ce n’est pas forcément pertinent, est applaudi. En revanche, si vous êtes un intellectuel organique, c'est-à-dire un intellectuel qui est à côté du pouvoir, vous êtes légitimement suspecté. On a l’impression que vous êtes complaisant avec le pouvoir. Il n’en est rien! »
 
L’auteur de « Sénégal, une démocratie ancienne en mal de réformes » et invité de Grand Jury de rappeler au Grand Public qu’il y a des choses qu’il ne peut plus dire en public parce qu’il a une obligation de réserve.  Toutefois, Ismaïla Madior Fall ne compte pas reculer. «  Ce que le Conseil Constitutionnel a dit est une décision et non un avis ». Il ajoute qu’ « il faut qu’on comprenne que le conseil n’a pas des attributions consultatives. C’est la Cour suprême qui peut donner son avis. L’article 51, c’est le seul cas où le Conseil Constitutionnel est habilité à donner un avis. C’est la loi qui dit qu’il rend des décisions. Formellement, il ne rend pas d’avis. Le Conseil n’a jamais rendu d’arrêt. En l’espèce, on a une décision rendue en matière consultative… Il a donné un avis dans le cadre d’une décision ». 
Relativement à la position contraire de 45 professeurs de droit, le conseiller juridique du Président de la République rappelle qu’il ne s’est jamais contredit puisque ses productions antérieures traitant d’avis les décisions du Conseil Constitutionnel, étaient faites sous l’empire de la Charte de 1963.
Ismaëla Madior Fall de signaler que le cas qui s’est posé est unique dans son genre, étant entendu que jamais, par le passé, un Président de la République ne s’est engagé à réduire son mandat. « Je n’avais jamais vu un tel cas. Il n'y avait pas de précédent. Jamais je n’ai entendu un Président dire que je vais réduire mon mandat… Dans un Etat de droit, le dernier mot revient au juge…Le peuple peut tout faire dans le respect de la norme fondamentale. »





1.Posté par Sory le 06/03/2016 15:46
Ismaila Madior Fall assumez vos mensonges avec votre patron. Senghor a réduit son mandat en démissionnant tout simplement alors cessez de prendre les sénégalais pour des idiots.

2.Posté par fgdhh le 06/03/2016 16:44
Il n,a rien dit

3.Posté par Kendofoul le 06/03/2016 17:30
CE PETIT COURSIER DE MACKY DOIT SE TAIRE. PERSONNE N'A BESOIN D ENTENDRE SES CONNERIES QU'IL DÉBITE À LA SECONDE.

4.Posté par L''''emigre le 06/03/2016 20:13
Mr Ismaïla Madior Fall , vous risquez d'être discrédité par les jeunes intellectuels, car on a l'impression d'entendre un politicien qu'un professeur. Parce que vous êtes en déphasage totale avec tous les autres professeurs de droits constitutionnelles qui donnent des cours de droits a l'université. A qui faut il croire ?

5.Posté par Mohamed le 07/03/2016 06:50
C'est heureux qu'il se rappelle, un peu dans le tard, l'obligation de réserve qui s'impose au Conseiller juridique du PR

6.Posté par L''''''''''''''''emigre le 07/03/2016 12:06
Mr Ismaïla Madior Fall , vous risquez d'être discrédité par les jeunes intellectuels, car on a l'impression d'entendre un politicien qu'un professeur. Parce que vous êtes en déphasage totale avec tous les autres professeurs de droits constitutionnelles qui donnent des cours de droits a l'université. A qui faut il croire ?

7.Posté par adama le 07/03/2016 12:22
Parmi ces choses ne pourrait -on pas donc retenir que la responsabilité du ministre l'a emporté sur la conviction du professeur et que tu n'a joué qu' un rôle de diversion, d'abcès de fixation en quelque sorte dans ce scénario si bien ficelé mais mal joué?

8.Posté par Hassane Drabo le 08/03/2016 16:30
La culture ,enrichissement des connaissances et developpement de l esprit critique, deserte les facultés de Droit. Lenjeu est important.Les praticiens du Droit ,magistrats,avocats qui ont pris l initiative de la contestation se trouvent dans une impasse,obligés qu ils sont de continuer à juger ,à plaider à l intérieur d un systme juridique qu ils critiquent. .Face à la multiplication des moyens de régulation sociale, il est question de réfléchir su la fin de la préeminence du droit ;La contradiction entre les multiples techniques jurudiques qui se sont développées en marge du Code Napoléon est arrivée à un tel point que l ensemble du systéme juridique est dans une impasse.Tout le monde doit s accorder sur la nécessité de faire quelque chose .Mais quoi? En tout cas éviter l instrumentalisation du Droit pour l adapter à,l ordre social actuel

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