Hécatombe au BAC et au BFEM : A qui la faute ?


Hécatombe au BAC et au BFEM : A qui la faute ?
Les résultats du brevet de fin d’études moyennes (bfem) et du baccalauréat, ont fait couler beaucoup d’encre et de salive, depuis les proclamations du premier et du second tour .ces résultats sont catastrophiques et le couperet des enseignants semble être passé par là. A l’arrivé, éléves, parents d’élèves, enseignants et autorités de tutelle se rejettent mutuellement la responsabilité de l’échec sans précédent dans l’histoire de ces deux examens. Des lors, quels sont les facteurs qui peuvent expliquer de tels résultats ?

D’abord, depuis la rentrée scolaire 2011-2012, les syndicats d’enseignants sont partis en gréve, àl’exception des syndicats du cycle primaire .Leurs revendications concernent les indemnités de logement et les problèmes de carriéres.Ils justifient le bien fondé de leurs revendications financières, par les rémunérations faramineuses des autres corps de l’administration appartenant à la même hiérarchie. Selon, les syndicats d’enseignants, depuis 2009, aucune négociation sérieuse n’a été engagée avec l’Etat .Par conséquent, la grève est légitime.

A cet effet, ils se sont permis de faire des grèves et des débrayages pendant 5 mois. Le premier grief qu’on peut reprocher à ces syndicats, c’est d’avoir resté tout ce temps sans travailler et de percevoir leur salaire. Ce qui est une violation du statut des fonctionnaires et des agents de l’Etat, qui dispose que l’Etat doit payer après service effectué. Alors qu’il n’y a pas service.

Ensuite, en période électorale, précisément lors de la campagne présidentielle de 2012,les syndicats continuaient leur grève sans gène ,alors que le moment n’était pas favorable à des pourparlers de ce genre .ils ont dés lors, sacrifier les élèves dans le seul but de discréditer le président wade,auguementant ainsi les chances de Macky Sall.ce n’est pas un secret que la majeure partie des enseignants d’aujourd’hui ,n’ont ni éthique ,ni déontologie sans compter leur faible niveau académique et professionnelles.la majorité des leaders syndicaux sont des politiciens sans vergogne.

De plus, ces syndicats d’enseignants (jusqu’au boutistes) que ce soit le saemes cusems, le sudes, le cusems, n’ont rien récolté, mais ont levé le mot d’ordre, après avoir reçu une fois encore des promesses. C’est ce qui a fait dire à Gougna Niang secrétaire de l’union des enseignants du Sénégal (ues) que « ces syndicats représentent une honte ,car c’est une honte de bomber le torse ,au lieu de demander pardon à l’ensemble de la communauté éducative qu’on a mise dans la situation actuelle ».ce bras de fer n’a été préjudiciable qu’à l’école sénégalaise, du fait que ces syndicats ont contribué à décrédibiliser davantage l’école sénégalaise. Ils savaient pertinemment que l’heure n’était pas propice mais avaient refuser d’arreter,alors qu’ils enseignaient dans le privé, ou ils se donnaient à fond, pour la réussite de ces élèves.

Compte tenu du fait de tous les risques.ils ont accepté la programmation du bac et du bfem, alors que les programmes étaient inachevés, le bachotage voire le bâclage des derniers cours, ont eu leurs conséquences. Sous Wade ils ont eu accès à des conditions matérielles, morales et professionnelles.ces syndicats de bas étages sont des oppposants, wade l’avait toujours clamé, refusant de discuter avec eux.ils se cachaient derrière des plates formes de revendications, pour légitimer leur lutte, mais, toute personne doté de bon sens saura que ces syndicats abusent du droit de grève et de leurs moyens d’actions conférées.

En définitive, les syndicats d’enseignants ont joué un rôle essentiel dans l’échec des élèves au bac et au bfem, du fait de leurs grèves à connotations politiques et le détournement d’objectif du syndicalisme.

Ensuite, quant à l’Etat, il s’est chargé d’éviter l’année blanche, en incitant les enseignants à arrêter la grève et en prolongeant l’année scolaire.

Cependant, aucune mesure d’accompagnement n’a été faite pour préparer à bon les élèves aux différents examens.

D’une part , le ministre sait que les élèves sont restés 5 mois sans apprendre correctement, d’autre part, il sait que le quantum horaire nécessaire pour pouvoir évaluer un élève n’est pas réunie et pourtant notre cher ministre de l’éducation a organisé les examens avec moins de 3 mois sérieux de cours pour les élèves de l’école publique .Dans le journal hebdomadaire le témoin du 10 au 15 aout 2012 n 1095 Monsieur Ibrahima Sall , affirmait que « l’essentiel ,c’est qu’il n’était pas question d’imaginer le mandat du nouveau président avec une année blanche, que certains élèves souhaitaient à un certain moment. Mieux vaut une année catastrophique, rafistolée, replâtrée qu’une année blanche avec les conséquences incalculables qu’elle entrainerait à tous les niveaux.

Dés lors, Monsieur le ministre peut se sentir vainqueur, car il n’ y a pas eu, année blanche ,il y a eu le bac et le bfem ,il y a eu des élèves qui ont réussi et malheureusement, le taux d’échec a été au rendez-vous .

Finalement que peut- on retenir de cette démarche incohérente du ministre de l’éducation cautionné par le gouvernement d’Abdoul Mbaye.peut-on faire confiance, à un ministre qui sacrifie les élèves, en les livrant au combat, alors qu’ils n’ont pas d’armes, pour éviter ou faire face aux pièges de l’examen ? en outre ,s’agissant des élèves leur malheur c’est d’avoir des enseignants, qui ne prennent pas en compte leur avenir , dans leur lutte syndicale .Depuis maintenant une décennie ,les élèves constituent l’agneau du sacrifice ,quand les syndicats sont opposés à l’Etat .les élèves évoluant dans des grèves cycliques ,sempiternelles voire traditionnelles peuvent ils avoir le niveau, dont on leur reproche ,qu’ils en manquent. Si les enseignants sont mal formés, les élèves ne peuvent pas être performant. La faiblesse du niveau est à rechercher , d’abord, au niveau du corps des enseignants. Au Sénégal ,la majorité des enseignants n’ont pas de motivation ,ce métier a été un accident dans leur parcours .Certains sont des cartouchards des universités sénégalaises .d’autres, par désorientation ont embrassés ce métier en attendant d’y voir plus clair, dans leur situation.

Ensuite, ils n’ont même pas de conviction encore moins d’éthique.

Enfin, certains parmi eux, ne sont même pas capables de manier la langue française, pendant 5 minutes, Sans verser dans le wolof. Les écoles primaires publiques sont des garderies d’enfant, ces derniers n’y apprennent que des chansons et des danses. Pour terminer, il faut dire que les parents d’élèves ont trop laissé, l’Etat et les syndicats politiciens d’enseignant, se regardaient en chien de faïence sans intervenir de façon sollennelle, afin d’éviter ces mois de repos de ces éducateurs.

Finalement, ces résultats catastrophiques, plus qu’une incurie du système législatif, sont symptomatiques de la faiblesse inquiétante des élèves, de l’irresponsabilité des enseignants, du laxisme effarant de l’Etat et de la duplicité des parents d’éléves.le système est malade, avec ses multiples syndicats alimentaires. Il a besoin de réformes profondes, surtout à la base. D’ou la nécessité de convoquer les assises nationales de l’éducation ,sinon l’année scolaire prochaine risque de connaitre les mêmes perturbations ,que celles enregistrées cette année, avec déjà les cafouillages de la tutelle et les menaces des professionnelles de la grève, que sont les enseignants qui promettent déjà une rentrée chaude ,si leurs revendications n’étaient pas satisfaites .Le plus cocasse, c’est l’attitude va -t- en guerre, de ces personnes ,qui sont sensées éduquer les élèves .Au lieu, de réfléchir sur le taux d’échec et le faible niveau des élèves ,ils préparent à aller au front pour en découdre avec l’Etat.

Un homme en colère

Lundi 3 Septembre 2012
Un homme en colère




1.Posté par liop le 19/09/2012 13:50
il faut aller casser la gueule aux prof qui vous sacrifient, da ngene warra teggal sen ndeye bu baax



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