La danse du scalp ou le « deup » en vue d’une liberté provisoire pour Karim Wade et empêcher la manifestation de la vérité sur l’énorme pillage de notre pays par Abdoulaye Wade à travers son fils. En effet, le pouvoir maraboutique et certains secteurs du pouvoir, travaillent la société civile et manipulent le « jockey droit-de-l’hommiste » pour bénéficier de leur concours dans cette funeste entreprise, qui va à l’encontre de la volonté populaire exprimée maintes fois.
Les marabouts et les deals politiques :
Le soufisme religieux, en tant que voie spirituelle, représentant le cœur vivant et la dimension mystique de la révélation, ressemble de par sa didactique d’altérité, au travail sur soi, à la gnostique spirituelle, au symbolisme ésotérique et à bien des égards, sur d’autres sociétés initiatiques non dogmatiques, médiévales et post-modernes. Seulement, le soufisme se distingue par sa dévotion religieuse et sa révérence envers ALLAH, par rapport au conspirationisme politique de ces sociétés occultes médiévales et post-modernes.
La rupture et l’influence maraboutique :
Il faut reconnaitre que la clameur populaire pour la rupture s’est fortement frottée à l’influence maraboutique et s’y est violemment piquée. Ce qui rend d’ailleurs le pouvoir très frileux par rapport à la question.
Il ne faudrait vraiment pas, que cette traque des biens mal acquis - née d’une demande pressante et d’un élan de patriotisme sans précèdent d’un peuple debout, face à l’arbitraire, et meurtri d’une injustice sociale prégnante accompagnée d’une dilapidation quasi-systématique des ressources publiques –soit essoufflée sous les assauts répétés du conspirationisme religieux et du collaborationnisme politico-religieux, qui du reste, n’en finissent pas de se déployer de plus bel et faire appel au concours de forces obscures pour stopper le processus et la mise en œuvre irréversible de cette œuvre de salubrité publique.
Certes le lobby religieux s’active énergiquement pour la libération de M. Karim Wade, mais en sous- main, pour ne pas susciter les susceptibilités de certaine têtes brûlées, sentinelles vigilantes pour la respiration démocratique et de la bonne gouvernance. Mais la tactique des religieux consiste maintenant à faire feu de tout bois en mettant à contribution le « jockey » du citoyen m23 et d’induire en erreur la société civile dans son ensemble ainsi que les « antennes terrées » dans les organisations de défense des droits humains pour un combat qui n’est pas le leur et qui est perdu d’avance. Aux fins de préparer l’opinion publique, autour d’une l’éventuelle libération de M. Karim Wade, sur la pointe des pieds, comme si celui-ci est présentement le seul et l’unique prisonnier en instance de jugement.
Les religieux et le respect des symboles de la république :
Les religieux ont le droit à juste titre de dénoncer les portées subversives d’une réforme, qui transgresserait les normes sociales, en vue de bousculer « des mutations intempestives » et non avenues. Cette césure d’approche et d’analyse, notée - entre la culture citoyenne et les valeurs socioculturelles qui fondent notre identité nationale- laquelle césure, qui prend de plus en plus, de l’ampleur , ne sera réglée, tant que le débat sur « l’identité nationale » ne soit tranché définitivement . Parce que les valeurs de la République se construisent sur le socle de « l’identité nationale. »
Voilà pourquoi, les marottes qui tournent au tour : du respect des symboles de la République et des valeurs républicaines, que le président de la République Macky Sall voudrait coûte-que coûte vendre aux Sénégalais, peinent encore à faire recette, chez les milieux religieux et les masses plébéiennes qui y voient, non seulement une transplantation malvenue dans le cadre social, d’un corpus de valeurs, venu d’ailleurs, mais aussi, une assimilation à contresens, à des valeurs que rejette notre tréfonds culturel.
Serigne Fallou Dieng
Responsable du cercle des Soufis
Les marabouts et les deals politiques :
Le soufisme religieux, en tant que voie spirituelle, représentant le cœur vivant et la dimension mystique de la révélation, ressemble de par sa didactique d’altérité, au travail sur soi, à la gnostique spirituelle, au symbolisme ésotérique et à bien des égards, sur d’autres sociétés initiatiques non dogmatiques, médiévales et post-modernes. Seulement, le soufisme se distingue par sa dévotion religieuse et sa révérence envers ALLAH, par rapport au conspirationisme politique de ces sociétés occultes médiévales et post-modernes.
La rupture et l’influence maraboutique :
Il faut reconnaitre que la clameur populaire pour la rupture s’est fortement frottée à l’influence maraboutique et s’y est violemment piquée. Ce qui rend d’ailleurs le pouvoir très frileux par rapport à la question.
Il ne faudrait vraiment pas, que cette traque des biens mal acquis - née d’une demande pressante et d’un élan de patriotisme sans précèdent d’un peuple debout, face à l’arbitraire, et meurtri d’une injustice sociale prégnante accompagnée d’une dilapidation quasi-systématique des ressources publiques –soit essoufflée sous les assauts répétés du conspirationisme religieux et du collaborationnisme politico-religieux, qui du reste, n’en finissent pas de se déployer de plus bel et faire appel au concours de forces obscures pour stopper le processus et la mise en œuvre irréversible de cette œuvre de salubrité publique.
Certes le lobby religieux s’active énergiquement pour la libération de M. Karim Wade, mais en sous- main, pour ne pas susciter les susceptibilités de certaine têtes brûlées, sentinelles vigilantes pour la respiration démocratique et de la bonne gouvernance. Mais la tactique des religieux consiste maintenant à faire feu de tout bois en mettant à contribution le « jockey » du citoyen m23 et d’induire en erreur la société civile dans son ensemble ainsi que les « antennes terrées » dans les organisations de défense des droits humains pour un combat qui n’est pas le leur et qui est perdu d’avance. Aux fins de préparer l’opinion publique, autour d’une l’éventuelle libération de M. Karim Wade, sur la pointe des pieds, comme si celui-ci est présentement le seul et l’unique prisonnier en instance de jugement.
Les religieux et le respect des symboles de la république :
Les religieux ont le droit à juste titre de dénoncer les portées subversives d’une réforme, qui transgresserait les normes sociales, en vue de bousculer « des mutations intempestives » et non avenues. Cette césure d’approche et d’analyse, notée - entre la culture citoyenne et les valeurs socioculturelles qui fondent notre identité nationale- laquelle césure, qui prend de plus en plus, de l’ampleur , ne sera réglée, tant que le débat sur « l’identité nationale » ne soit tranché définitivement . Parce que les valeurs de la République se construisent sur le socle de « l’identité nationale. »
Voilà pourquoi, les marottes qui tournent au tour : du respect des symboles de la République et des valeurs républicaines, que le président de la République Macky Sall voudrait coûte-que coûte vendre aux Sénégalais, peinent encore à faire recette, chez les milieux religieux et les masses plébéiennes qui y voient, non seulement une transplantation malvenue dans le cadre social, d’un corpus de valeurs, venu d’ailleurs, mais aussi, une assimilation à contresens, à des valeurs que rejette notre tréfonds culturel.
Serigne Fallou Dieng
Responsable du cercle des Soufis
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