Gouvernement Macky Sall : boycott, méprise et ratages (M. Momar Idrissa NDIAYE)


Gouvernement Macky Sall : boycott, méprise et ratages (M. Momar Idrissa NDIAYE)
Gouvernement Macky Sall : BOYCOTT, MEPRISE ET RATAGES


1°) Dissolution de l’Assemblée Nationale, UN RATAGE DU PRESIDENT MACKY SALL :

Annoncée SOLENNELLEMENT dans un très OFFICIEL Message à la nation (« Faute de consensus, l’Assemblée nationale sera dissoute conformément aux dispositions constitutionnelles »), la DISSOLUTION de l’Assemblée Nationale n’aura pas lieu. Monsieur Macky SALL venait d’inaugurer son mandat par un ratage très présidentiel, suivi aux quatre coins du monde : Première ADRESSE A LA NATION oblige.
COUP DE FORCE VENGEUR et/ou Calcul électoraliste ? L’argumentaire servi, la proximité de la date de dépôt des listes de candidats à partir du 7 Avril 2012, ne résiste pas à l’analyse. Depuis bientôt cinq ans, durée du mandat parlementaire, tout le monde savait que les prochaines Législatives étaient prévues dans le courant du mois de JUIN 2012.
Le Président SALL voulait-il signer sa VENGEANCE sur l’institution qui avait provoqué sa chute ; ou DISCREDITER définitivement l’Assemblée nationale, dont le peuple des « ASSISES » rêvait le renforcement à travers le Régime parlementaire ? Les « Assises nationales » auront échappé de justesse à cet ENTERREMENT de première classe. Les calculs politiciens et les combinaisons partisanes ne doivent pas primer sur le RESPECT DES NORMES démocratiques : ON NE DISSOUT PAS UNE ASSEMBLEE EN FIN DE MANDAT. JAMAIS.
Dakar, plus chanceuse que Bamako, sera sauvé in-extremis du coup de force à la veille d’un scrutin. L’interruption du calendrier républicain, telle que motivée par le Président SALL, relevait-elle d’une « vulgaire » ATTITUDE PUTSCHISTE ? Les constitutionalistes ENDORMIS depuis le 25 Mars voudront bien nous éclairer. La QUESTION est : « L’impréparation et/ou l’absence de consensus des partis politiques sont-elles constitutives d’un MOTIF DE DISSOLUTION conforme à la loi fondamentale » ?

2°) Déclaration de politique générale, LE PM ABDOUL MBAYE BOYCOTTE LE PARLEMENT :

Nommé, il y’aura bientôt DEUX (2) MOINS, le PM n’a toujours pas honoré le rendez-vous républicain avec l’Assemblée Nationale, une OBLIGATION inscrite dans la Constitution, même si cette dernière est muette sur le délai. Est-ce par peur des JOUTES ORATOIRES dont l’Assemblée a le secret, ou par déconsidération pure et simple de l’INSTITUTION PARLEMENTAIRE, fût-elle en fin de mandat ? Pour sûr, on ne fait pas face aux députés dans ses petits souliers.
La déclaration de politique générale est le véritable ACTE-DE-NAISSANCE-POLITIQUE du nouveau Gouvernement. Elle doit être, SURTOUT dans le cas particulier de l’alternance politique, l’OCCASION D’UN BILAN CONTRADICTOIRE du régime précédent. Le DEBAT PARLEMENTAIRE, forme la plus achevée, est une EXIGENCE de la démocratie et de la nouvelle citoyenneté nationale-mondiale. Le PM préfère-t-il le CONFORT DOUILLET d’une chambre d’enregistrement, que le BBY lui promet à l’issu des législatives ? Soulignons, qu’entre-temps le PM aura promptement déféré à la convocation du BUREAU POLITIQUE (BP) de l’APR, dont il ne serait pas membre. Alors, M. Abdoul MBAYE, ou se situe l’OBLIGATION ? Dans le PARTI ou dans la CONSTITUTION ?
Notons, par ailleurs, que le PM a lui aussi eu droit au RATAGE : sa très ‘’primatoriale’’ « baisse du prix des denrées, d’APPLICATION IMMEDIATE », aura attendu UN (1) MOIS pour voir ses premiers effets. Et encore. A l’annonce de la mesure et dans les jours qui ont suivi, les Gouverneurs, représentants de l’Etat, n’avaient pas encore convoqué les INSTANCES REGIONALES habilitées à la fixation des nouveaux prix. Monsieur MBAYE n’a pas su accorder son action avec le temps et les procédures gouvernementaux.

3°) Déficit des finances publics, UN RATAGE DE LA COMMUNICATION GOUVERNEMENTALE :

Annoncé avec BEAUCOUP DE FRACAS par, le très bien informé ministre de l’intérieur Mbaye NDIAYE, puis renforcé par le très OFFICIEL PORTE-PAROLE DU GOUVERNEMENT Serigne Mbaye THIAM, le déficit des finances publics a créé le TRAUMATISME chez tous les Sénégalais. Depuis lors, AUCUN AUDIT des comptes publics ni de la dette intérieure et extérieure n’est venu étayer ou infirmer ces AFFIRMATIONS GRAVES, qui décrédibilisent le Sénégal sur la PLACE FINANCIERE MONDIALE.
S’y ajoutent les soupçons de DETOURNEMENTS de deniers publics, de VOLS et de PILLAGES de toutes sortes, dont l’INDEFENDABLE REGIME SORTANT « serait » l’auteur. Un procès commence toujours par une BATAILLE DE QUALIFICATION ; elle n’est jamais gagnée d’avance. L’ETAT : c’est Sérieux. Plutôt qu’un LYNCHAGE Médiatique, mieux vaut l’OUVERTURE D’UNE INFORMATION JUDICIAIRE POUR CONNAITRE DES FAITS. Et suivra, s’il y’a lieu, un procès en bonne et due forme. L’ETAT DOIT POSER DES ACTES et en informer le CITOYEN-CONTRIBUABLE. LA TRANSPARENCE DANS LA GESTION DES BIENS PUBLICS EST UNE EXIGENCE CITOYENNE.
Les errements notés dans saisie des « 600 véhicules » ont permis au Président WADE, de justifier, par avance sa défaite pour les prochaines législatives. Au détour d’une conférence de presse, l’ancien Président a laissé entendre que la saisie de « son » parc automobile était destinée à lui empêcher de faire campagne. Le mouvement citoyen (RADHO, Y’en a marre, M23…), auréolé du titre trompeur de « faiseur-de-Président », doit rester vigilent et assumer pleinement sa fonction de contrôle pour des élections transparentes.

4°) Deux ou trois sessions du Bac, UNE GRAVE MEPRISE DU MEN IBRAHIMA SALL :

Premièrement : Les deux (2) ou trois (3) sessions sont illégales au regard des dispositions réglementaires en vigueur. D’ailleurs, le Ministre de l’éducation nationale sera, si j’ose dire, recadré par le Directeur de l’Office du Bac : « UNE SESSION UNIQUE NORMALE à la fin de l’année scolaire OU DE REMPLACEMENT, pour cause de force majeure dûment constatée, au début du MOIS D’OCTOBRE».
Deuxièmement : L’illustre économiste Ibrahima SALL, en envisageant deux ou trois sessions du Bac, MULTIPLIAIT DE FAIT le coût de cet examen par autant (2 ou 3). Un DEPASSEMENT BUDGETAIRE doublé d’une PERTURBATION de l’année scolaire 2012-2013 en aurait résulté, quand on sait que le PAIEMENT DES INDEMNITES de déplacement d’une seule session est déjà un problème récurrent, SOURCE DE DEBRAYAGES ET GREVES des enseignants.
Troisièmement : La MULTIPLICATION des sessions (surtout celle initialement annoncée pour le mois de Novembre) tendait à DISCREDITER L’ECOLE SENEGALAISE. Soutenir, INVOLONTAIREMENT, la thèse que « les élèves n’étaient pas SUFFISAMMENT prêts pour passer les examens à la FIN des enseignements-apprentissages le 31 Juillet » était de nature à convaincre tous les PARTENAIRES, que cette année scolaire était définitivement COMPROMISE. Sinon, pourquoi avait-il besoin d’envisager le renvoi de l’évaluation au mois de NOVEMBRE, (TROIS (3) MOIS après la fin de l’année courante et UN (1) MOIS après la prochaine rentrée) ? POURQUOI DONC ?

Pour un SOUTIEN-CRITIQUE. Citoyens, la république nous appelle !
M. Momar Idrissa NDIAYE, Professeur LETFP/Thiès
Mardi 29 Mai 2012
M. Momar Idrissa NDIAYE, Professeur LETFP/Thiès




1.Posté par deum le 29/05/2012 10:37
Tu fais du wata - tati mon cher. Tu ne metrise pas la matière. Amoul bop, Amoul gène. On n'a pas a commenter sur un article et dénué de sens. Seriez vous un mécontent?

2.Posté par CAMARADE le 29/05/2012 10:52
est ce que tu es réellement un professeur? enlèves ta contribution avant tes élèves ne le voient. tu es vraiment nul!

3.Posté par Molière le 29/05/2012 13:23
Trop de MAJUSCULES pour RIEN!!!
POURQUOOOI?

4.Posté par Mbabadiakhou le 29/05/2012 13:28
Je partage ton analyse.
En ajoutant que la baisse des prix est un grand leurre de la part de macky, abdoul mbaye et son équipe vivs è vis des populations. Pendant la campagne électorale, il y avait des augmentations. Abdoul mabye a juste négocié un retour aux prix d'avant la période préélectorale pour le sucre et concernant l'huile en fut, elle n'est plus consommée par la majorité des sénégalais.
La suppression des agences et directions, annoncé en grande pompe, porte en majorité sur des structures créées par macky sall lui même aprés son élection. Il a voulu nous prendre pour des idiots.
Un patrimoine qui nous a assomé
Un voyage présidentiel en france pour conclure un accord pour sa sécurité personnelle et celle de sa famille.
Un voyage présidentiel en gambie également inopportun
Une tentative de récupération politique de l'hommage que le peuple a décidé de rendre lui même à un VAILLANTJAMBAAR, JULES FRANÇOIS BOCANDÉ.
Ça ne fait que commencer

5.Posté par Lecteur le 29/05/2012 13:56
Cet article n'a aucun sens.Presk vide.....La chose la plus dangeurese,c'est le faite de parler pour le simple plaisir de parler.....

6.Posté par Momar Idrissa NDIAYE le 29/05/2012 18:05
MAJUSCULES :
La mise en forme du texte (gras, italique, soulignement et couleur) disparait dans les pages de soumission. La MAJUSCULE reste le seul outil de mise en valeur. C’est vrai, son usage doit être modéré.
M. Momar Idrissa NDIAYE, Professeur LETFP/Thiès

7.Posté par faye le 29/05/2012 20:37
il veut se faire connaitre



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