Fin de l’état de grâce à l’UCAD : J’accuse


Fin de l’état de grâce à l’UCAD : J’accuse
« Quant aux gens que j'accuse, je ne les connais pas, je ne les ai jamais vus, je n'ai contre eux ni rancune ni haine. Ils ne sont pour moi que des entités, des esprits de malfaisance sociale. Et l'acte que j'accomplis ici n'est qu'un moyen révolutionnaire pour hâter l'explosion de la vérité et de la justice» disait ainsi Emile ZOLA dans l'Aurore quatre ans après la condamnation de Dreyfus pour haute trahison.
Le directeur du COUD n’est certes pas Dreyfus puisqu’il ne peut être accusé à tord d’autant plus qu’il est responsable de tout, n’est ce pas cela les termes de la signature de son décret de nomination ? Alors loin de moi l’idée de le disculper, loin de moi l’idée de le défendre mais conscient qu’il est entrain de se tromper de bonne foi, conscient qu’il est entrain de faire face à une tentative de déstabilisation et de diabolisation, j’estime qu’il est de mon devoir de faire part de la motivation et du véritable visage des énergumènes qui animent le foyer de tension à l’université Cheikh Anta DIOP de Dakar. L’instabilité qui règne dans le temple dit du savoir, souvent dictée par des revendications sempiternelles des étudiants qui remontent à l’ère primaire, vient d’ouvrir une nouvelle ère ; c’est l’ère du grand banditisme et du terrorisme de ses acteurs. Parlant des revendications même, je peux affirmer et sans risque de me faire contredire que la décision des étudiants à faire face au projet de démolition des bâtiments délabrés du campus est visiblement contradictoire avec l’aspiration à plus de sécurité de la majorité, vu l’état de délabrement avancé des pavillons. En réalité, craignant pour leur sécurité, les étudiants adhèrent massivement à ce projet commandité par la direction de la protection civile. Cette décision, en vérité, est très courageuse. Cette décision, en principe, est urgente d’autant plus qu’il serait irresponsable d’attendre que l’irréparable se produise pour agir. Il faut, pour éviter un Jola Bis, démolir tous les bâtiments délabrés du campus social.
Quid des contestataires, j’affirme que le mouvement social, animé par un conglomérat de « déréglés », est réuni autour d’un fantomatique « collectif des amicales » qui n’existe que dans l’imagination de ceux qui ont du mal à accepter les conséquences de l’érection de la violence comme seul cote valable dans la bourse des valeurs syndicales. En réalité, à force de se mesurer par la force de leurs biceps, ces énergumènes ont obligés l’autorité universitaire à dissoudre tout bonnement la totalité des amicales des facultés compromettant ainsi l’unique cadre d’expression du mouvement estudiantin. Aujourd’hui le mouvement est orphelin de son cadre légal d’expression et de prise en charge de ses intérêts moraux et matériels, il est plutôt laissé à la merci des adeptes du mercenariat syndical qui ne perdent d’ailleurs rien pour attendre leur traduction au conseil de discipline de l’université si ce n’est devant les juridictions de droit commun de ce pays. En vérité, les pseudos animateurs du climat social universitaire ne sont ni plus ni moins que des imposteurs, des usurpateurs, des escrocs et des bandits de grand chemin prompt à troubler l’ordre public et la quiétude des nobles citoyens qui logent dans la cité universitaire. L’analyse du syndicalisme universitaire me pousse parfois à me poser avec pessimisme d’ailleurs des questions sur le Sénégal de demain car ce comportement de certains de ces étudiants corruptibles pour la majeur parti est loin d’être l’attitude que le pays est en droit de réclamer à sa crème de demain.
Dans leurs entreprises de déstabilisation de l’espace, il faut informer que nos mercenaires sont aidés par de « vieux étudiants » tapis dans les pavillons et logeant 12 mois sur 12 dans le campus social, refusant ainsi de regagner leurs maisons parceque n’ayant aucun diplôme à présenter à leurs parents faute d’avoir du mal à valider un seul semestre malgré la lointaine date de leurs premières inscriptions qui datent généralement de mathusalem. Ces « eternels étudiants des buissons » déjà nostalgiques des 7 millions que leur versé mensuellement le défunt régime libéral jouent ainsi leurs dernières cartes pouvant leur permettre de refaire surface dans ce qu’il appelle « la gestion de l’espace » afin de pouvoir reconstituer leur bande de prébendier. A cette cohorte de manipulateurs et de ravisseurs syndicaux, qui ne fréquentent jamais le campus pédagogique, j’ajouterais une opposition désespérée qui trouve plaisir à retrouver ses vieilles sensations de déstabilisateurs de l’espace. En réalité, les libéraux, sous la coupole de Modou DIAGNE FADA, sont entrain de ressusciter un vieux projet d’Abdoulaye WADE dont l’ambition a toujours été d’utiliser le mouvement étudiant comme force de déstabilisation du régime en place. L’appel du porte-parole du PDS, demandant la jonction de toutes les forces sociales de ce pays, traduit mal son implication dans ce qui s’est passé récemment à l’université et même probablement dans l’animation des autres foyers de tension à venir.
Alors j’accuse.
J'accuse les jeunes étudiants qui ont eu tord de déclarer la « guerre totale à l’université » alors que la situation ne le commande guère.
J’accuse « les déréglés » qui se sont versé dans la politique. Je leur dis ici que votre rôle ce n’est pas de faire de la politique politicienne, votre rôle, en tant que syndicaliste c’est d’être une force de transformation sociale mais non pas une force de destruction sociale.
J’accuse tous ceux qui, sans même connaitre les tenants et les aboutissants de ce dossier, ont accepté d'avoir été les ouvriers diaboliques de cette machination machiavélique, en inconscient, je veux les croire.
J’accuse les nostalgiques de la « gestion de l’espace du temps des libéraux » et qui ne vivent que par les machinations les plus saugrenues et les plus coupables. Je leurs dis que l’heure de « l’étudiant bling bling » est terminé, retournez dans les amphithéâtres ou quittez le campus.
J’accuse les autorités de l’université qui tardent à sévir contre ses perturbateurs. Je leur demande de faire face à la « guerre totale ».
J’accuse les autorités de mon pays qui ne doit plus considérer l’université comme un « monde entièrement à part », l’université comme l’a dit l’ancien recteur Sall est « une ville sénégalaise de plus de quatre vingt dix milles âmes ». Par conséquent avec ses tares, ses vices et ses bandits, forcement l’Etat doit veiller au grain.
Ensemble posons le drapeau rouge et servons notre pays.
Papa Malick NDOUR
Titulaire d’un Master II-Recherche en Economie à l’UCAD.
Ancien délégué, ancien membre du comité exécutif de l’amicale de la FASEG
Ancien président de la commission pédagogique, chargé des revendications
Ancien président de la coalition « Main Propre / Orange »
Ancien président du front du refus/Amicale de la faseg2007.
Lundi 22 Octobre 2012
papa malick ndour




1.Posté par kama le 22/10/2012 20:29
seul les imbéciles qui veulent se faire une image et réapparaître sur le terrain syndicale qui réagissent comme toi. il est plus urgent en toi d'aller trouver du boulot et aider ta famille que de dire des chose que tu ne maîtrises pas. nous connaissons ton passé nébuleux au campus. tu fus l'un des syndicalistes les plus corrompus et les plus hypocrites de ton temps. ton malheur est que tu ne comprends absolument rien du problème. taie toi

2.Posté par Délégué le 22/10/2012 20:39
En plus il a oublié de se signaler comme militant de l'APR an quéte de visibilité. Tais- toi encore qu'il est temps ne nous pousse pas à parler wasalam.

3.Posté par Doff le 22/10/2012 21:48
Deugg nékhoul dé,Etudiangoul yi doléne rousse sakh.Tchimmmmmmmmmmmmmm

4.Posté par diaba le 22/10/2012 22:44
Idrissa seck incarne le changement car il se base sur des choix stratégiques et sur des décisions décisives , en effet la balle est dans le camp des sénégalais ,j espère bien qu’ il sauront faire la différence entre , la peau d un lion et celle d une chèvre ...
change we need by IDY.

5.Posté par kilifeugui le 22/10/2012 22:47
APR = Parti des menteurs (Alioune Bandi cissé leur colonel), des agresseurs (El pistoléro leur général) , des comploteurs (Mamout Salé leur général) dirigé par un homme qui a tt changé ché lui sa religion( il est devenu fran maçon), son parti (il été dan aj/pads) son "tarikha" (il é devenu mouride pr l privilége)

QUE DIEU NOUS EN PROTÈGE DE CE PARTI QUI ME RAPPELLE LE PARTI DE GBAGBO

6.Posté par tinos le 22/10/2012 23:17
merci grand

7.Posté par tinos le 22/10/2012 23:17
merci grand

8.Posté par Omzo le 22/10/2012 23:54
dans le contenu jadhere je pens kil faille poser des actes courageux pour une université rayonnante et performante. La destruction des pavillons est un impératif de sécurité aussi bien que la réorganisation et la redefinition des missions dévolues aux amicales qui sont dirigés pour lessentiel k d va nu pied. Ndour je te soutiens

9.Posté par ETUDIANT le 22/10/2012 23:57
ça montre que tu ignore carrément les causes de la lutte....Ta été le plus corrompu des délégués de ta génération.....! Ndour on t connait trés bien, ton passé syndical ést taché pour une histoire de somme d'argent que Ablaye wade vs aurez donné ! Tu la femres sinon..................!

10.Posté par pithos le 23/10/2012 00:54
grd ndopur ne changera jamai, tres courageux et tres engagé boy bi amoul loumouy ragal, aretté de gueler sur son dos on le conné bien pask on a eu a le pratiké a luniversité il fu lun des plus brillan syndicaliste de sa generation, dégeuna touba amna fit té ragaloule kéneu en plus comme nou lavon connu, Diangeu kate bou make leu, syndiké na té je voou jure sur le saint coran il nba jamai été en session doctobre chak anné juillet rék, diadieuf grd conten de vou lire sur le net. depui montpellier

11.Posté par BOUNKATAB le 23/10/2012 02:50
DESCRIPTION EXACTE DE L'UNIVERSITE VERSION ABDOULAYE WADE, C'EST A DIRE LE BORDEL ORGANISE.COMMENT COMPRENDRE DES ETUDIANTS QUI ACCEPTENT DE PASSER UNE SEULE NUIT DANS CES BATIMENTS QUI MENACENT RUINE, SOUS PRETEXTE QU'IL N Y A PAS DE SITES DE RECASEMENT?

12.Posté par teuss le 23/10/2012 10:18
Menteur!!! un des syndicalistes les plus corrompus de sa génération!! un des plus grands tricheurs de sa génération!! Pape Malick Ndour tu n'as qu'à te taire

13.Posté par Amadou SOW (docsow@yahoo.fr) le 23/10/2012 10:22
Je suis étudiant en année thèse en médecine, ancien délégué à la FMPOS.
C'est ces genres de discours qui brouillent les esprits et intoxiquent l'opinion publique. Ce n'est pas responsable de vouloir démolir des pavillons (3000/5000 lits) sans aucunes mesures d'accompagnements dans le seul but de s'offrir un quitus moral pour un éventuel accident qui pourrait survenir. Qu'est ce qui empêche à l'Etat d'accélérer la finition des 3pavillons (R+1) qui sont en construction depuis des années. Mieux, au delà de la finition de ces pavillons, d'autres avec une capacité d’accueil acceptable (R+4) doivent sortir de terre afin d'abréger la souffrance des pauvres étudiants qui se bousculent quotidiennement à l'arrêt de bus pour rallier la banlieue.
Hormis ces considérations, il y a d’autres facteurs qui font que les étudiants ne peuvent pas sous aucun prétexte quitter le campus, leur lieu naturel d'habitation.
- le campus n'a jamais été totalement fermé du moins depuis 2005 (j'étais en première année). Il y a toujours eu des logements de vacance pour les amicales. Ceci permettait à ces dernières de loger les délégués mais aussi quelques étudiants devant passer la session d'octobre et certains qui ne peuvent quitter pour une raison ou une autre.
- il y a des étudiants qui n'ont pas de famille d'accueil, qui ne quittent le campus que pour rejoindre leurs parents domiciliés dans les régions (quelquefois 700km de la capitale). Le plus souvent cette période correspondait à la période des grandes vacances durant les années académiques normales (du 1 octobre au 31 juillet).
L'analyse des ces raisons évoquées sus-dessus nous permet de comprendre que le campus ne peut pas être fermé, même pas pour un jour. Dans ce que où mettre ces étudiants qui n'ont que le campus, même pour le temps de débuter le relogement provisoire comme l'envisage la direction. Vous conviendrai avec moi que même si les amicales sont d'accord avec le Coud sur la fermeture du campus, les locataires ne sortirons pas car n'ayant pas où déposer leurs bagages.
Il s'y ajoute que les étudiants préparent leurs examens de la 2ème session ou de la 1ère session (Chirurgie dentaire). Pourquoi les perturber dans leurs révisions en les délogeant pour un hypothétique relogement, qui surement mettra du temps et ne couvrira pas tous les candidats. Je préfère que l'on permette à ces jeunes de terminer leur difficile année (2011/2012) que de loger d'autres pour commencer une hypothétique année (2012/2013) qui commencera probablement en janvier exceptée la faculté de médecine qui a débuté depuis le 8 octobre.
Devant cette impasse, la meilleure solution c'est de laisser les étudiants occuper le campus et d'accélérer la procédure des codifications mais aussi trouver une alternative pour résorber une partie ou tout le nombre de lits que la démolition des pavillons fera perdre aux étudiants. Sans cela, le campus restera toujours en ébullition et la stabilité de ce pays sera toujours en sursis.
Je termine par dire à mon ancien que la rupture ne doit pas rester au stade de slogan creux, le peuple veut rompre avec cette manière de faire la politique.

14.Posté par fall babs le 23/10/2012 11:31
article bien concu et ecri sans eta dame, c courageu cmme position ca netonne pa venande cet ancien syndicaliste k jai connu digne et trers engagé ds la caus estudiantine, c vrai et c normal kil soi attaké pask loteur est doublé dune caskette de responsable de lapr mai cette fois ci oi je considere k c le citoyen ki a parlé;il a raison aujourdui nous navon a la tete des amicale k des ibeciles et des etudian goul, boy ndour on te soutien, ai nak attention a ta securté fac ay agresseur lagnou dé looooooooool

15.Posté par kotch le 23/10/2012 11:40
@diaba
bravo bravo les pros idy.vous avez beau à le defendre mais dafa takh ripeu.c'es lui meme qui avait dit qu'il s'est servi des fonds politiques pour être riche.les chantiers de thiés ont été bloqués à cause de lui.et c'est lui même qui a le premier à trahir son parti et ses cadres en leur imposant cette dame trop nulle du nom de léna en leur faisant croire qu'lle travaille avec obama et tout ça dans le but de duper les senegalais.il a même attaqué ouvertement macky pendant la campagne.malheureusement il a creusé sa propre tombe mais heureusement que c'est macky qui est president et il l'a bien servi.s'aurait été quelqu'un aujourd'hui il serait au niouf.goré len nak té gueume ndogalou souniou borom.sou yalla né momla aprés macky momla.souné dou mom dounekeu mom.l'exemple est là.on n'attendait jamais macky president.c'est vrai deugue rek moye moudiou.

16.Posté par saraba le 23/10/2012 11:47
on a bo critiké lauteur de larticle mai il a di tou vrai deugeu mo nekhoul nak mai pap malik a raison tu c kil a di est vrai c vrai k larticle auré u bcp plus de sens si on ne le connaissé pa comm un militan de lapr mai nak c bien davoir le courage de defendre la verité sinon nak apr on vou paye votre monnaie déééééééé, ndour ya dakone gréve université

17.Posté par charabia le 23/10/2012 11:50
grd ndour bayil boy yi gnou revendiké, il son entrain de te payer c k tu a contribuer a germer, ndour toute la faseg te conné ya dakone decrété ak menacé autorité yi, legui vous etes o pouvoir rek tu ve changer de discour, pour ceux ki le connaisse pa pape alik ndour a été parmi lun des plus grd perturbateur de la faesg, beuri robléme té réééééwe, une deux mou decrété 144 heures, dc tais toi et laisse les jeunes etudaint perpetué ton OEUVRE

18.Posté par thiaalit le 01/11/2012 22:08
dommage! tout ca n'est k l reflet de la longue et pénible maladie de l'ecole et de l'université sénégalaise



Dans la même rubrique :

AIDA CHERIE - 22/05/2015