Exclusif ! Les minutes de la réunion sur le Sénégal au département d’Etat américain.


Exclusif ! Les minutes de la réunion sur le Sénégal au département d’Etat américain.
DAKARACTU.COM  Une importante réunion s’est tenue à Washington, sur la situation inquiétante et délétère qui prévaut actuellement au Sénégal. Elle s’est déroulée en totale indépendance d’expression, avec des cadres sénégalais de haute importance et d’un ancien ambassadeur américain au Sénégal, ainsi que de Johnnie Carson, sous-secrétaire d’Etat chargé des affaires africaines. C’est Mamadou Diouf, professeur à l’Université de Columbia, qui a ouvert les débats par un exposé et qui a posé les deux premières questions graves relatives à la gestion de la crise électorale sénégalaise. D’abord, Mamadou Diouf s’est demandé si il était possible de tenir une élection dans ce climat incertain le 26 février, et ensuite, au cas où celle-ci avait lieu, que risquerait-il de se passer. Pour Diouf, les grandes puissances sont en retard sur les considérations des Sénégalais, comprenant cette maldonne du fait que Wade a façonné la Constitution pour asseoir son pouvoir et le garder, disant même qu’il était le seul à pouvoir l’interpréter. En France, a continué Mamadou Diouf, la rétroactivité existe, et c’est cela qui a perdu nos analystes. Au Sénégal, elle n’existe pas, comme l’a démontré le professeur Madani Sy lors des rencontres de Dakar. Pour le professeur sénégalais de Columbia, si Wade passe, le Sénégal explose. Pas parce que les Sénégalais ne veulent plus de Wade, mais parce qu’ils savent qu’une fois élu, il va transmettre le pouvoir à son fils, Karim Wade. Et il se prépare au Sénégal un cocktail explosif et dangereux car de nombreuses armes circulent dans le pays. Mamadou Diouf a aussi reproché aux Américains de tenir un double langage. Le jour, ils demandent à Wade de partir et le soir ils disent le contraire par les canaux diplomatiques et leur ambassadeur accrédité au Sénégal. Pour conclure son exposé, il a expliqué que le syndrome ivoirien guettait le Sénégal et il n’a pas écarté la possibilité d’un coup d’Etat militaire puisque l’armée sénégalaise a été défigurée avec la nomination d’une pléthore de généraux.
Ce fut ensuite au tour de l’ancien ambassadeur des Etats-Unis au Sénégal de 2000 à 2005, Richard Roch, d’expliquer les frayeurs que le passage en force de Wade lui procuraient, et combien il pouvait être dommageable pour le Sénégal. Il a noté avec justesse que Wade n’avait pas été élu en 2000, mais que c’est Diouf qui avait été chassé du pouvoir. Il a regretté que le pays perde de sa crédibilité démocratique, et admis qu’au vu des informations qu’il détenait il y avait beaucoup de confusion dans la distribution des cartes d’électeur, et des manœuvres qui laissaient présager un sabotage déguisé. C’est ensuite le Sénégalais Thione Niang, connu pour avoir fait partie de l’entourage électoral de Barack Obama il y a quatre ans, qui a pris la parole, pour s’en prendre à son tour au double langage des Américains vis-à-vis de Wade. Avant qu’un jeune informaticien sénégalais propriétaire d’un site web nommé « allodakar.com », qui répond au nom de Modibo Diagne, ne démontre comment le fichier électoral est pollué et plombé. Il a évoqué le clonage des électeurs, surtout ceux de l’étranger, et la particularité d’un fichier tout entier orienté pour faciliter les votes multiples.
Ce fut au tour de Johnnie Carson de s’exprimer. Il s’est dit stupéfait par l’exposé de Modibo Diagne et s’est rendu à l’évidence, disant à présent comprendre les propos du camp libéral sénégalais, affirmant qu’il n’allait faire qu’une bouchée de ses adversaires. Faisant de cette présidentielle sénégalaise une affaire personnelle, le sous-secrétaire d’Etat aux affaires africaines a annoncé à l’assistance qu’il a décidé d’être à Dakar le 26 février. Avant de se féliciter de la présence au même moment de l’ancien président nigérian Olusegun Obasanjo et de la délégation d’observateurs de la Cedeao. Pour Carson, le Sénégal doit être sauvé. Il a terminé par confirmer l’information de dakaractu disant qu’il avait demandé au chef de l’Etat de ne pas se représenter pour se heurter à un refus de ce dernier. A l’issue de cette rencontre du 17 février, les choses ne s’arrangent pas entre l’administration américaine et Abdoulaye Wade. 
Mardi 21 Février 2012



Du plus récent au plus ancien | Du plus ancien au plus récent

4.Posté par madiop le 21/02/2012 08:46
Mamadou DIOUF , Thione, Modibo, vous racontez des contres vérités vous n'êtes pas des patriotes vous voulez vous faire voir par les américains vous pouviez pas dire le contraire , vous méprisez WADE,il est sur la bonne voie c'est ma conviction .et celle d'autres SENEGALAIS.

3.Posté par Baye Peul le 21/02/2012 08:42
A mon avis il est temps que nos compatriotes prompts à brandir une certaine fiérté quand l'étranger donne son mot sur notre situation intérieure se reveillent. Plus d'une fois le vieux bouc s'est immiscé sans l'avis des concernés directs dans les affaires intérieures des autres pays où la crise s'est installée. La liste des pays ciblées par ses démarches souvent incohérentes et dangereuses est longue. Ici il s'agit de nos vies à nous citoyens sénégalais qui sont en danger. Or en la matière sauver une personne en danger est un devoir pour tout homme qui en a les moyens. Si des agresseurs sénégalais vous prennent en étau dans un coin reculé loin des regards de la police si un ivoirien ou un américain de passage dans le secteur vous vient en aide vous serez trés prompts à le remercier plutôt que de vous plaindre sur immixion en tant qu'étranger. Je pense que des décisions importantes vont être prises par rapport à nos dirigeants par défaut comme le précise l'ancien ambassadeur américain car seuls les fumiers , les idiots et ceux qui ne sont au courant de rien de ce qui se passe continuent à penser que ce régime a encore beaucoup de temps à passer à la tête du pays. On ne peut diriger des gens qui ne reconnaissent plus votre autorité et dans le cas du Sénégal il faut avoir la lucidité de reconnaitre qu'une rupture profonde, insondable donc définitive est consommée par le peuple vis-à-vis de ces dirigeants d'un autre temps qui ignorent qu'en ce moment les peuples , même nord-coréens, ont des aspirations que les baillonnettes ne sauraient taire. Passer son temps à nommer des nullards, des personnes reconnues coupables de malversations par les corps de contrôle de l'état, des responsables de crime connus, des gens sans envergures ni politique , ni intellectuelle ni morale , piller les ressources foncières , financières, sociales , morales , détruire les tissus éducatif, industriel et intellectuel et malgré tout penser qu'on doit continuer le massacre légalement comme si de rien n'était frise la folie.

2.Posté par wakh deug le 21/02/2012 08:36
Un IDY voleur et dangereux pour le pays;un MACKY infidèle et opportuniste!!;un Ibrahima FALL ancien socialiste, un GADIO rancunier, un NIASS revanchard, un TANOR non crédible ancien patron des Tontons macoutes, un YOUSSOU entretenu par des lobbies maçonniques,un TINE valorisant le mariage homosexuel, un « YEN A MARRE » formé de jeunes drogués ratés en mal de popularité c’est ça l’opposition sénégalaise ? Brûler le pays par le biais de TFM et WALF qui incitent aux actes de vandalisme c’est ça le patriotisme ? Envoyer les enfants d’autrui au front alors qu’on bichonne sa progéniture au chaud c’est ça le courage ? En dix ans WADE a changé la face du Sénégal positivement comme il ne l’a jamais été.
SENEGALAIS REVEILLEZ VOUS !!!!!!!

1.Posté par satigue le 21/02/2012 08:29
chers amis, ou est ALIOUNE TINE ? son silence m'inquiéte et nous devons lancer un SOS pour le retrouver.

1 2


Dans la même rubrique :