Monsieur le président de la République, nous rendons grâce à Dieu et vous félicitons pour votre accession à la magistrature suprême du Sénégal. Nous nous en réjouissons et prions pour votre réussite.
Monsieur le Président, nous attendons avec impatience votre gouvernement, mais nous nous devons aussi d’attirer votre attention et de vous rappeler une chose. La PARITE dans la constitution du nouveau gouvernement.
Monsieur le Président, la convention des Nations Unies du 18 décembre 1979 et le Protocole à la Charte Africaine des Droits de l’Homme du 11 juillet 2003 sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes, tous ratifiés par le Sénégal, établissent la responsabilité des gouvernements dans la mise en œuvre des mesures visant à garantir aux femmes une participation égale à la vie politique.
Votre prédécesseur, dans le souci de corriger la sous représentativité des femmes dans les institutions totalement ou partiellement électives, avait eu l’ingéniosité de signer la loi n° 2010-11 du 28 mai 2010.
Excellence, bien que l’application de cette disposition ne soit obligatoire que dans les fonctions électives et non dans celles nominatives, je me permets de vous demander solennellement de tenir compte de la représentativité des femmes dans votre futur gouvernement. Ma demande serait peut être trop prétentieuse pour certains, mais mériterait une toute petite attention de votre part.
Dans cette demande, je ne parle pas de la quantité de femmes qui sera dans le gouvernement, mais plutôt de la qualité de celles qui y figureront. Au Sénégal, nous comptons énormément de femmes compétentes qui n’envient rien aux hommes. Je n’ai pas besoin de citer des noms mais en suivant mon regard et ceux des Sénégalais, vous comprendrez que vous pouvez avoir un gouvernement à 50% de femmes et 50%d’hommes.
Excellences, « vos femmes » veulent vous apporter leur contribution dans un gouvernement où elles ne se contenteront pas de rester au second rang pour exécuter les taches secondaires.
En m’accordant cette demande, vous ferez mieux que Wade et vous marquerez à jamais votre empreinte sur l’annal des droits des femmes. En croyant en nous, vous irez tout droit vers la réussite de votre mission.
En espérant une suite favorable à ma demande, je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, nos remerciements les plus profondes.
Monsieur le Président, nous attendons avec impatience votre gouvernement, mais nous nous devons aussi d’attirer votre attention et de vous rappeler une chose. La PARITE dans la constitution du nouveau gouvernement.
Monsieur le Président, la convention des Nations Unies du 18 décembre 1979 et le Protocole à la Charte Africaine des Droits de l’Homme du 11 juillet 2003 sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes, tous ratifiés par le Sénégal, établissent la responsabilité des gouvernements dans la mise en œuvre des mesures visant à garantir aux femmes une participation égale à la vie politique.
Votre prédécesseur, dans le souci de corriger la sous représentativité des femmes dans les institutions totalement ou partiellement électives, avait eu l’ingéniosité de signer la loi n° 2010-11 du 28 mai 2010.
Excellence, bien que l’application de cette disposition ne soit obligatoire que dans les fonctions électives et non dans celles nominatives, je me permets de vous demander solennellement de tenir compte de la représentativité des femmes dans votre futur gouvernement. Ma demande serait peut être trop prétentieuse pour certains, mais mériterait une toute petite attention de votre part.
Dans cette demande, je ne parle pas de la quantité de femmes qui sera dans le gouvernement, mais plutôt de la qualité de celles qui y figureront. Au Sénégal, nous comptons énormément de femmes compétentes qui n’envient rien aux hommes. Je n’ai pas besoin de citer des noms mais en suivant mon regard et ceux des Sénégalais, vous comprendrez que vous pouvez avoir un gouvernement à 50% de femmes et 50%d’hommes.
Excellences, « vos femmes » veulent vous apporter leur contribution dans un gouvernement où elles ne se contenteront pas de rester au second rang pour exécuter les taches secondaires.
En m’accordant cette demande, vous ferez mieux que Wade et vous marquerez à jamais votre empreinte sur l’annal des droits des femmes. En croyant en nous, vous irez tout droit vers la réussite de votre mission.
En espérant une suite favorable à ma demande, je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, nos remerciements les plus profondes.
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