Encouragements à nos valeureux journalistes


Encouragements à nos valeureux journalistes
TOUTES NOS ENCOURAGEMENTS A NOS VALEUREUX ET BRAVES JOURNALISTES
Après la pluie, le beau temps, en ces termes je commencerais par rendre grâce au bon DIEU de nous avoir épargné d’une situation chaotique et catastrophique qui risquait de mettre « SUNUGAAL » : SENEGAL dans un affrontement sanglant entre un pouvoir éprit d’arrogance, de mesquinerie et d’une opposition devenue mure et soucieux de préserver les acquis démocratiques obtenus tout au long d’un long processus qui a débuté depuis les années 90.
Face à ces deux camps s’est formé un troisième pole celui des détenteurs de la plumes : les JOURNALISTES. Ils ont accompli un travail remarquable, professionnel, de veille et de sentinelle, après que tout s’est déroulé dans la plus grande transparence et dans une quiétude totale, nous leur devons bien des applaudissements et des encouragements. Parce qu’au fond ils ont participé à la stabilité sociale et démocratique de notre pays en tirant très tôt sur la sonnette d’alarme suites à des exactions du pourvoir qui réprimé de façon abjecte les manifestants. L’on se rappelle de la voie du rigoureux et très professionnel journaliste de la RFM : Mamoudou IBRA KANE (D.G de FUTUR MEDIA) qui faisait remarquer au Ministre d’ETAT, Me Ousmane NGOM (Ministre de l’Intérieur de l’époque) qu’il devait tout simplement autoriser et encadrer la manifestation du candidat à la Présidentielle Mr Ibrahima FALL (candidat de la coalition TAXAAW TEMM) en compagnie des autres candidats de la Présidentielle à la place de l’Indépendance suite à l’arrêtée préfectorale qui interdisait la manifestation et qui avait été autorisé par le Président de la CENA (Commission Electorale Nationale Autonome) : Mr Doudou NDIR. Toutes nos encouragements aussi à la presse écrite notamment celle en ligne exemples : DAKARACTU, SENEWEB, LERAL etc…Vous avez fait preuve de professionnalisme et de détermination en accompagnant le processus électoral du début jusqu’à la fin. Vous nous avez convaincus de la faisabilité d’une élection libre et transparente en couvrant tous les bureaux de votes à l’heure des dépouillements des bureaux de vote et à la diffusion des premières tendances fraichement sorties des urnes. C’est le fruit d’un travail très professionnel qui vous a couté des moyens logistiques et financiers très énormes au vu de tout ce que vous avez réalisé durant la campagne électorale.
Je ne saurais terminer sans exhorter à l’ETAT et principalement à Monsieur le Président de la République à travers son gouvernement de mener des politiques durables pour plus de considération à l’égard des journalistes pour leur bien être mais aussi à l’exercice de leur métier dans un climat sans pression et dépourvu de toutes influence de part et d’autre. Depuis plus d'un an, un projet de loi établissant un nouveau Code de la presse dorment dans les tiroirs de l'Assemblée nationale. Il jouie en entier de l’accord de l’ex- ministre de la Communication, Moustapha Guirassy, et du chef de l'Etat (Me Abdoulaye WADE). En effet Mr Guirassy à annoncer devant la presse que ce code lui convenait. Sa confection a été faite de manière consensuelle. En redéfinissant les règles concernant, entre autres , le statut du journaliste, celui de l'entreprise de presse, l'environnement économique des médias, l'autorégulation, il devrait permettre un assainissement du secteur et une meilleure protection du journaliste. Pourtant, les députés refusent de l'adopter. Ils jugent que le point de crispation repose sur la dépénalisation des délits de presse que prévoit le code. Sur ce, je demande au nouveau Président de la République de faire le nécessaire afin qu’au niveau de l’hémicycle cette loi soit adopter acclamation dans sa totalité.
Bon courages mes chers…
PAD

Lundi 23 Avril 2012
Papa Aboh DIAGNE




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