Duel à distance : Idrissa SECK et Djibo Leyti KA (Yérim Ndélla DIEYE)


Duel à distance : Idrissa SECK et Djibo Leyti KA (Yérim Ndélla DIEYE)

Au lendemain de l’alternance, la première préoccupation de l’homme qui était sûr de succéder à Abdoulaye WADE, était de détruire un adversaire potentiel, en la personne de Djibo Leyti KA. Une entreprise de diabolisation naîtra le contexte et le prétexte ont été réunis lors d’une émission télévisé, ou un homme en verve, fort de son rang de Directeur de cabinet du tout nouveau président Abdoulaye WADE, sortit le terme ignoble : tortuosité.

Naturellement, il est dans les pratiques entre hommes civilisés, des attaques qui, même si elles sont méchantes, peuvent être justifiées ou tout au moins expliquées. Personne depuis lors, n’a jamais tenté de rectifier, la victime est laissée à son sort. Mais de toute l’histoire, il s’agissait de combattre un homme qui pouvait, dans le subconscient de celui qui insulte un adversaire de taille. Donc, il fallait avec la nouvelle posture écraser celui qui, théoriquement ne vous fera jamais allégeance.

Pourtant rien ne justifiait à cette époque l’opportunité d’une telle haine, contre quelqu’un qui était dans l’opposition. En effet, Djibo Leyti KA était dans le CPC et n’avait aucun moyen de pression contre le pouvoir, en vue d’une quelconque négociation, pour une entrée dans les premiers gouvernements de l’alternance. Son bourreau était au sommet de sa puissance à travers une station de rêve, avec en prime : le rôle de Tanor DIENG auprès de Diouf, en héritier potentiel.

Alors pourquoi, avoir une telle posture et avoir besoin de procéder par élimination des adversaires imaginaires, qui n’ont ni argent, ni milice pour constituer un obstacle à une ambition maladroitement déclinée en lettres dorées, sans un préalable un curriculum. Dieu, ultime recours de la victime était seul, dans son absolutisme capable de savoir quelle serait demain la posture du bourreau. Quelle fut la surprise des sénégalais, quatre ans après, de voir Abdoulaye WADE, dans un exercice douloureux devoir expliquer ses démêlées avec son fils d’emprunt.

Le spectacle qu’ils nous avaient offert, reste digne d’une torture familiale, où chaque membre parvient mal à se disculper, soit d’une complicité par fourniture moyens opposable au père, soit d’une avanie du fils. Leur drame commun, réside dans le fait que personne ne leur fera de reproche individuellement. Et l’aveu du fils, présentant le drame familial, comme « un incident de partage du butin entre bandits », certainement de grand chemin. Le reste du film, nous sera relaté par la presse, comme une série sans fin, ou le jeune homme d’état use, jusqu’au frein.

Et jamais, dans l’histoire du Sénégal, on a vu un premier ministre en prison, suite à une accusation, suite à un délit de droit commun : le vol, qui signifie dans les premières leçons de droit à : « la soustraction frauduleuse de bien appartenant à autrui ». La notaire Nafissatou DIOP CISSE et l’avocat Ousmane SEYE, vont voler au secours d’un bourreau, presque au bord de la démence. Les cassettes audio y passent, la tenue et la retenue républicaines, n’auront jamais été aussi malmenées, que durant cette épisode tumultueuse de notre république « d’amateurs ». Le protocole de la prison de Rebeus devient une jurisprudence renversante, en plus de l’informaticien aux CD, qui a été abusé, lui aussi.

Entre temps, la victime Djibo Leyti KA, qui disait avec raillerie « Dakar Demoul Dickoul », d’après un dignitaire de l’alternance doit lui être expulsé de son domicile des Almadies, pour non respect des amortissements mensuels d’un crédit immobilier. Voilà, comment la trajectoire des hommes peut être opposée. Au moment, où son bourreau, devant la banque mondiale et l’union européenne à Ziguinchor et sous le feu des projecteurs, déclare : « je suis né pauvre mais je suis devenu riche », pour une justification qui le réhabilite « je me suis servi dans la besace qui m’a été confiée ». Quelle dissimilitude.

Quelle dissimilitude, entre le bourreau et sa victime, Abdoulaye WADE, comme Léopold Sédar SENGHOR et Abdou DIOUF, se rend compte à l’évidence, Djibo Leyti KA est né pour servir l’état et la nation et non pour se servir. Depuis jour après jour, ceux qui ont l’occasion d’assister aux conseils interministériels ou autres cérémonies de la haute république, disent que le président Abdoulaye WADE, a du respect et de l’admiration pour ce grand commis de l’état. Ce berger au service de la démocratie et l’humanisme, tel qu’il raréfie chez nous.

C’est cet état de fait qui fait peur à ceux là, qui ont un camp, celui d’un bourreau, qui commandite des articles du genre « Abdoulaye WADE songe à léguer le pouvoir à Djibo Leyti KA ». Seulement ils oublient, que les sénégalais ont compris les acteurs politiques, collectivement et individuellement. Et s’il y’a parmi eux, un seul à qui il n’est pas reproché grand-chose : c’est bien Djibo Leyti KA. Que lui reproche-t-on ? Djibo Leyti KA a valsé entre les deux tours de 2000, entre le camp qui incarnait le désir d’alternance et celui de la conservation. En mon âme et conscience, je le lui avais reproché, mais mettez-vous à sa place, et entendre Abdou DIOUF, vous parler, comme il l’a fait avec lui, (en évoquant vos liens sociaux), vous n’auriez aucune autre alternative, face au Sopi hétérogène et sans formulation exacte.

Yérim Ndélla DIEYE



Vendredi 30 Septembre 2011
Yérim Ndélla DIEYE




1.Posté par paix le 30/09/2011 17:26
merci tres inspiré mais les gens sont libres d'opinés , merci encore une x .

2.Posté par SALIOU DIENG"ZAL" TAMBA le 30/09/2011 17:28
La différence entre les deux hommes:C'est que djibo kà a toujours servi son pays et ses institutions depuis plus de vingt ans et n'a jamais volé,jamais menti.C'est un homme d'Etat le dernier directeur de Cabinet de Senghor et pendant quatorze ans Ministre dans des ministéres de souveraineté et techniques il n'a jamais été méller à des compromissions et il a les mains propres.DJIBO réffléchi beaucoups et c'est la raison pour la quelle il dérange ceux qui ne réffléchissent pas et c'est le cas d'ydrissa seck le voleur du siécle qui a dit publiquement qu'il s'est enrichi dans les fonds politiques et non sur les chantiers de Thiés.Avant 2000 cet énerguméne n'avait méme pas un bon véhicule aujourd'hui il est devenu milliardaire entre 2000 et 2004.Comment on peut comparaitre ces deux hommes?Le seul argument qu'ils développent c'est le soutien à Diouf en 2000 et si c'était à refaire aujourd'hui L'URD aurait la méme position parceque c'est un choix délibéré.Apart cela personne ne peut s'attaquer à ce grand serviteur de l'Etat Djibo.Ydrissa seck n'a rien fait dans ce pays et pourtant il était PM.Djibo lui a fait beaucoups de choses pour son pays et l'afrique(les accords DABUCHA) svp il a construit la nouvelle maison de la RTS étant ministre,il est le parrain de la SONATEL qu'il acréé,construit L'UGB de St-Louis,organiser quatres sommets deux de L'OUA,du G15,deux de la CDEAO et le sommet Historique de L'OCI en 1991 et que le journaliste Abdou Latif Coulibaly a écrit et cité en exemple de gestion et de transparence,l'homme qui a créé la Police Municipale dés son arrivée au Ministére de l'Intérieur,l'homme qui a rétabli et a signé les accords de normalisations entre la Mauritanie et le sénégal et ensuite entre la Gambie et le sénégal.DJIBO est un homme d'Etat on ne peut pas le comparaitre à un "diouplang",un voleur comme Ydrissa Seck.Non

3.Posté par ibou faye le 30/09/2011 17:56
thipiri ya pa plu aveugle que celui qui n veut rien voir



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