Drame de Fanaye : Comment les rivalités politiques empêchent le développement d’une bourgade (Par Cheikh Yérim Seck).


Drame de Fanaye : Comment les rivalités politiques empêchent le développement d’une bourgade (Par Cheikh Yérim Seck).
DAKARACTU.COM  Les évènements tragiques de Fanaye, cette bourgade tranquille aux alentours de Podor, qui ont causé la mort de deux personnes et occasionné des blessures graves à 21 autres, laissent un goût amer aux observateurs et acteurs des problématiques de développement. Le drame du 26 octobre est symptomatique des enjeux mal compris du développement d’une région basée sur une idée révolutionnaire dont on n’a pas expliqué tous les tenants et aboutissants aux acteurs comme aux bénéficiaires. Sans prendre parti pour les uns ou les autres dans ce conflit qui a eu des conséquences terribles, dakaractu vous retrace l’histoire de cette affaire qui a débuté en fait il y a 16 ans, lorsqu’un Israélien localise ces terres comme potentiellement productives et en dit tout le bien à Karass Kane. Plus tard, il guide vers ce dernier des investisseurs italiens de Tampieri Financial Group associés à des Sénégalais au sein d’une société de droit sénégalais nommée Senethanol et de la société Senhuile S.A détenues, chacune, à 49% par des Sénégalais et à 51% par le partenaire italien. Ces entités ainsi constituées, fortes de l’expérience d’un grand groupe agro-industriel, avec la contribution financière de Tampieri, prennent forme pour développer un mégaprojet agro-industriel autour de la culture de tournesol et la transformation industrielle en bioéthanol.
L’initiative est pertinente au regard des nouvelles orientations des énergies et du carburant. En effet, les biocarburants sont l’énergie de l’avenir. Le Sénégal en est conscient, si on se rappelle les injonctions du chef de l’Etat lors de sa visite à Richard Toll, il y a quelques années, qui en vantait les mérites et en faisait notre condition de sortie du sous-développement. Toutes les voitures au Brésil roulent à l’éthanol et, au Sénégal, tous les véhicules peuvent le consommer à hauteur de 30% de leurs réservoirs sans nécessité de changer de moteur. Bref, ce biocarburant est une ouverture réelle vers le futur de l’énergie, et une solution bénéfique pour notre indépendance énergétique.
Pour le cultiver, Senethanol se fait attribuer par le conseil rural de Fanaye, avec à sa tête Karass Kane, 20.000 hectares, en septembre 2011. Déjà le 27 août, lors de la réunion du conseil rural qui se tient à Fanaye et qui officialise l’attribution de la dernière tranche de ces terres, seules 4 voix sur 26 voix sont défavorables. Les procédures ont été suivies. Le ministère des Collectivités locales comme celui de l’Agriculture ont été consultés et ont donné leur aval. Mais tout cela ne réussira pas à stopper les quatre opposants au projet menés par Abdoulaye Ndiaye d’une tendance locale du PDS opposée à celle de son frère de parti Karass Kane. Les trois autres conseillers défavorables au projet sont issus des rangs de l’opposition mais réussissent à exacerber le flou comme l’indique le communiqué rendu public hier par les industriels de Senethanol : «il est regrettable qu’un projet d’une telle envergure, qui présente un intérêt majeur dans l’amélioration de la situation sociale de la communauté rurale, parce que assurant le développement de tous les villages environnants concernés, puisse faire l’objet d’une telle incompréhension qui a entrainé les circonstances dramatiques que nous connaissons.»
Cette incompréhension est sans doute née du manque de communication autour de ce programme majeur dont les tenants et les aboutissants ne souffrent d’aucune nébuleuse, encore moins l’octroi par les autorités locales des terres en question et qui demeurent la propriété des populations.
D’autant que l’arrivée de Senethanol a complètement changé la localité. Dès le début, un budget de 800 millions a été voté pour le hameau, 500 millions ont été perçus par la perception de Podor au titre des droits pour l’attribution des terres, les œuvres sociales ont suivi et ont donné lieu à des améliorations notoires dans les domaines de la santé, de l’éducation, de la jeunesse… Des  mosquées ont été construites, des GIE de femmes ont été créés et soutenus financièrement,  14 équipes de navétanes ont été équipées, 6 imams ont été emmenés à la Mecque, des fournitures scolaires ont fait l’objet d’un décaissement de 28,12 millions de francs, et tout à l’avenant… Pour les emplois, la société donne du travail à tous les villageois qui, en attendant que les cultures de tournesol démarrent, touchent la somme de 4000 frs par jour juste pour nettoyer la terre. Les travaux agricoles proprement dits fourniront du travail à 4000 personnes. C’est, selon les experts, le plus grand projet agricole africain qui se dessinait à Fandaye. Il est quatre fois plus important en volume et en superficie que l’exploitation de la Compagnie sucrière sénégalaise. C’est aussi le plus grand projet de production de tournesol au monde qui doit générer mensuellement 25.000 tonnes, nécessitant un bateau de semences par mois pendant 15 ans. Onze tracteurs ont été achetés, d’une valeur unitaire de 150.000 euros, d’une hauteur de 4m et d’une puissance de 400 chevaux. Une piste d’atterrissage est en train d’être édifiée sur le site pour l’épandage des terres par avion. Fanaye voit émerger un singulier projet de développement qui a été mal vendu aux populations, brouillé par des querelles intestines de rivaux politiciens.
Les opposants à un tel projet arguent que les investisseurs ont corrompu Karass Kane et que ce dernier les a prévenus après coup, affirmant en plus que les conditions de travail exploitent les villageois. Ils affirment que ce projet va conduire au déplacement de villages entiers, ce que contredisent les promoteurs. Lesquels expliquent que tous les villages seront contournés, dotés de voies de sortie vers la route de Podor, alimentés en eau avec des canaux d’irrigation, aidés à développer des cultures fourragères, pour y maintenir le bétail…
Ce projet doit vivre et les autorités doivent ramener le calme dans les populations. Hier, en conseil des ministres, le chef de l’Etat, Abdoulaye Wade, a réaffirmé, en regrettant ce qui s’est passé à Fanaye, que les conseillers ruraux devaient se limiter à leurs prérogatives et rappelé que l’Apix demeurait la seule porte d’entrée que devaient emprunter les investisseurs. Il serait dommage que le rêve de Senethanol, essentiel pour le développement socio-économique de notre pays, soit pulvérisé du fait de guerres intestines et politiques d’adversaires qui n’y trouvent que des prébendes personnelles à exploiter à leur seul profit. Et torpillent tout quand leurs intérêts se trouvent contrariés.
Vendredi 28 Octobre 2011



Du plus récent au plus ancien | Du plus ancien au plus récent

31.Posté par Elimane Daara le 30/10/2011 13:33
J'ai connu M. Cheikh Yérim SECK, brillant élève du lycée Malick SALL de Louga, plus tard étudiant de l'UGB. Mais pour cette intervention, tu es passé complètement à coté de la plaque. Tu n'as pas eu une posture de journaliste d'investigation mais d'alimentaire.
Aucune de ces œuvres sociales, scolaires n'a été réalisée dans la communauté rurale (NDierba, Gourel Alseyni, Fanaye, Thiangaye, Diagnoum, Dimat, Bilngel Seno, Niourkali, Tatki,....). C'est un défi que je lance à Gora SECK (vous partagez le patronyme), à toi de prouver ces allégations.
Pour ce cas, mon cher CYS, il faufra revoir votre copie, descendre sur le terrain, arpenter cette zone sylvopastorale pas agricole du DIéry.
Sinon, le tracé LOUGA, UGB, ....... ne vous permet pas de bien décrypter les tenants et les aboutissants de ce projet.

30.Posté par kane le 29/10/2011 10:23
Bonjour;

j'étais votre grand admirateur mais aujourd'hui; j'ai toutes les raisons de douter maintenant des informations que vous nous livrer. je suis natif de la communauté rurale de Fanaye je suis à LUGB comme professeur mais je me demande ou vous avez pris ces contre vérités. je vous défis de me montrer une mosquée construite dans la communauté rurale par le projet. Aujourd'hui nous pleurons nos toi aussi tu te permets de remuer le couteau dans notre plaie. merci pour votre contribution tu le paieras chers.

29.Posté par Gréeur de Grue le 29/10/2011 02:14
LA TERRE DE FANAY DJERY DÉJÀ GORGÉE DE SANG LES ARMES CRÉPITENT " TOUCHE PAS A MA TERRE ELLE EST SACRÉE" LA LOI SUR LE DOMAINE NATIONALE EN QUESTION FACE A LA BOULIMIE FONCIÈRE DES MULTINATIONALES QUI VEULENT FAIRE DE NOS PAYSANS DES OUVRIERS AGRICOLES
- FAUT IL PRIVATISER LES SOLS DU SÉNÉGAL ? VENDRE LES FORETS CLASSÉES?
"TOUCHE PAS A MES TERRES"

28.Posté par NGARY SOW le 29/10/2011 00:26
quand j'ai commence a lire cet article,j'ai suspendu ma lecture pour voir qui est réellement le signataire de ce papier,tellement il ressemblait aux propos de mr gora seck dans les journaux de la place...
je suis désole mr CYS.
nous ne pouvons accepter ce deal foncier dans nos terroir.le cas de richard toll est la pour nous rappeler tous les inconvénients d'un tel deal.nous voulons le développement mais dans un partenariat gagnant-gagnant.
le cas de la SOCAS a savoigne doit servir d'exemple,la bas,les agriculteurs de la zone produisent et la socas transforme,même dans le basin arachidier,c'est le même procédé
alors mr connait tout arretez de vous prendre pour le plus malin des senegalais,votre article est mal venu et est insultant pour les habitants de FANAYE que vous prenez pour des demeures.
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27.Posté par boy bargny le 29/10/2011 00:22
Ce qui s'est passé à Fanaye est regrettable à plus d'un titre et nous le déplorons jusqu'à la dernière energie. Cependant nous risquons d'avoir la meme chose à Bargny. Cela risque d'être plus pire qu'à Fanaye.
L'Etat veut construire une centrale à charbon à Bargny et le projet est en gestation depuis 2009. Le site qui doit abriter la centrale avait déjà fait l'objet d'un lotissement par les soins de la commune de Bargny pour recaser les population victimes de l'avancée de la mer. En coulisse l'Etat a pris un décret pour réaffecter ces terres au projet de la centrale à charbon. L'Etat n'a pas encore pris le soin de rembourser ceux qui ont construit sur le site et encore moins dédommager les déguerpis à qui la commune avait déjà attribué des parcelles de terrain.
Donc nous attirons l'attention entière du chef de l'Etat pour le projet de la centrale de charbon si l'Etat ou le promoteur ne procède pas aux remboursements des impenses et aux dédommagements des propriétaires de parcelle de terrain BARGNY sera pire que FANAYE.

26.Posté par ngainndé walo le 28/10/2011 21:37
thierno issa tu es menteur notoire omar sarr ne connait pas karass kane il nne frequente des gens de cet acabit

25.Posté par Thierno Issa THIAW le 28/10/2011 21:34
Omar Sarr l’incendiaire de la vallée

Il y a quelques années le sieur Kharasse Kane totalement analphabète un coxeur , un apprenti chauffeur faisait la navette entre Fanaye et Rosso Sénégal ,
C’est omar Sarr Ministre d’état originaire du village de Ngaolé ( qui est dans la communauté rurale) Maire de Dagana qui a coopté et parrainé cet ancien militant socialiste pour l’imposer à la tête de la CR de Fanaye qui est distante seulement de 25 km de la commune de Dagana.
Omar Sarr à l’époque Directeur de la Sicap avait fait de Kharasse Kane son homme de confiance ,son homme lige .Il l’enrichit rapidement en le chargea de ventes illicites des terrains de la Sicap.
Connaissant ses limites , son illettrisme Omar Sarr va beaucoup enrichir Karass et l’épauler pour le mettre à la tête de cette communauté rurale aux potentielles agricoles énormes. Toutes les populations de ce terroir savent que Kharasse Kane est le protégé d’ Omar Sarr.qui le manipule à souhait .
La société italienne Senethanol était en pourparlers avec Omar Sarr afin d’obtenir des milliers d’hectares à Mbane, malheureusement cette communauté rurale fut gagnée...

24.Posté par Babs le 28/10/2011 20:40
Il est rare de voir un site d'informations sénégalais avec des débats si relevés avec (presque) pas de commentaires déobligeants. C'est tout à l'honneur des participants à cette discussion et peut-être des administrateurs du site. En tout cas, je m'en félicite.
Je nourris cependant un certain scepticisme par rapport aux arguments développés par notre ami CYS. Il ne fait l'ombre d'aucun doute que le projet est présenté sous ses meilleurs atours. Pour ce qui est de ses inconvénients(qui ne peuvent manquer) il va falloir repasser. Je veux bien croire que c'est un projet qui peut recèler plusieurs avantages aussi bien pour la population locale que pour le pays en général pour les différentes occsions de rentrées de devises qui l'accompagnent, mais il est tout de même manifeste que son pilotage semble être plus que catastrophique.
Je n'arrive pas en effet à m'expliquer comment la conduite (dans son volet administratif) d'un projet d'une telle envergure a pu être pliée en si peu de temps, deux petits mois, c'est comme qui dirait en deux temps, trois mouvements. Sans vouloir être rabat-joie, il faut admettre que ce délai est extraordinairement court pour un pays dont les lenteurs administratives sont de notoriété publique.
Par ailleurs, je ne trouve nulle part dans l'argumentaire de CYS des éléments sur l'indemnisation des anciens "propriétaires" des terrains octroyés au projet. Il n'est certes pas rare que dans ces localités les titres de propriété ne se limitent qu'à un permis d'occuper pour ceux qui en ont. Mais, dans un projet sérieux qui exproprie des occupants, tout le monde doit être indemnisé en fonction de la qualité du titre qu'il détient sur la propriété occupée, même les moins chanceux qui ne détiennent aucun titre. Qui connaît ce genre de dossier sait que le processus d'indemnisation est le problème le plus épineux, car en dehors de l'aspect pécuniaire qui n'est pas moins important et qui fait souvent l'objet d'âpres et longues discussions, il y a aussi la valeur sentimentale et/ou culturelle qui peut être attachée à une terre (cimetière, lieu de culte, etc.). Pour s'en convaincre, il faut s'intéresser au processus d'indemnisation des expropriés de l'autoroute à péage qui n'a jusque-là pas connu son terme depuis que le processus a commencé. Tout ceci pour dire qu'il doit certainement avoir anguille sous roche pour que toutes ces procédures administratives d'une complexité peu communes puissent être bouclées en deux mois.
En plus, sans être d'accord avec (ni contre) ceux qui pensent que les terres de nos agriculteurs ne doivent aps servir à régler les problèmles d'autres pays, je comprends bien leur réticence, car, à bien y regarder ça rappelle étrangement la colonisation avec les territoires dépendants qui rivalisent d'ardeur pour régler les problèmes de la Métropole.
En effet, il ne faut pas se leurrer, cette culture qui y est prévu e dans le cadre de ce projet fera plus l'affaire des promoteurs étrangers et de leurs compatriotes que de nos concitoyens.
En dernier lieu, il faut considérer que le problème est plus complexe qu'il n'y paraît et découle d'une politique globale d'accaparement des terres par les pays riches au détriment des pays pauvres afin de trouver des alternatives à l'épuisement annoncée des réserves pétrolières entre autres.
Les conséquences de cette politique peuvent être désastreuses pour les pays pauvres (problèmes pour se nourrir entre autres). Mais je pense que c'est au pays dont les terres seront spoliées de peser le pour et le contre, se demander si ce qu'il gagne avec de tels projets est plus important que ce qu'il perd.
Et dans ce processus, l'avis le plus important d'entre tous est celui des autochtones dont les terres sont spoliées, à moins que la raison d'Etat s'impose et fasse table rase de toutes ces considérations.
Tout cela pour dire à M. CYS que son argumentaire est d'une légéreté à laquelle il ne nous avait pas habitué.

23.Posté par Almamy le 28/10/2011 16:11
En 1995, Karass Kane, analphabète (en français et en arabe), chomeur ne pouvait s'intéresser à un tel projet. Ce Monsieur est révélé aux populations par Omar Sarr Ministre dont il fut le Courtier attitré à la SICAP et au Ministère pour la vente de terrains. En 2009, avec l'appui du Ministre, il est élu PCR car ce dernier est le patron PDS de la Région de St Louis. CYS se trompe s'il pense que les fils de Fanaye et du Fouta sont des incultes qui refusent le développement.
Pour en revenir à Fanaye, personne n'a entendu Alioune Sow (qui a émis un avis favorable) ou Khadim Guèye. Ces investisseurs avaient meme été reçus au Palais.
Leur force financière a rendu muet certaines langues et a aiguisé certaines plumes d'une certaine presse.
CYS devait nous édifier sur les sénégalais dont on dit qu'ils détiennent les 49% de cette société Senathiol et SenHuile. Qui est ce Gora Seck qui se dit PCR ? Quelle a été la destination des 500 millions ?

22.Posté par Bukkar le 28/10/2011 14:17
CYS, votre commentaire est tres pertinent vu sous l'angle du besoin de developpement du Senegal, cependant, il manque dd'elements en ce qui concerne le processus l'attribution de ces terres. Je suis originaire du meme village que Karass et en plus je suis agronome. Je pense qu'un tel projet est tellement pertinent qu'il aurait fallu prendre toutes les precautions necessaires pour assurer sa reussite. On ne peut pas du jour au lendemain, sous le pretexte qu'on est PCR, attribuer des terres sans au prealable sans en ouvrir a une large concertation, d'autant qu'on sait a tel point la question des terres est sensible au Fouta et dans le reste du Senegal d'ailleurs. Beaucoup d'etapes ont ete sautees aussi bien par la CR que par les promoteurs: ce genre de projet necessite un tres grande campagne d'information et de communication mais egalement une Etude d'Impact Environnementale et Sociale telle qu'exigee par le Code de l'Environnement. Des projets de cette envergure ne doivent pas etre laisser en les mains de gens analphabetes, qui ne connaissent que les interets immediats et personnels qu'ils peuvent en tirer. Comme vous l'avez dit, ce projet est tellement important pour le developpement du pays et de la CR de Fanaye en particulier qu'il faudrait que l'Etat le reprenne en main et recommence le processus depuis le debut.
Ceux qui disent que la jeunesse du Fouta va etre transforne en ouvriers agricoles, je pense que cela constitue un tres faible argument. Nous sommes independants depuis 1960, nous avons beneficie de plusieurs projets a coup de milliards, d'amenagement hydro-agricoles sans pareils, mais ou en sommes-nous? Une production tres faible, une jeunesse desoeuvree qui prefere l'emigration...
J'aurais ete contre le projet s'il concernait les terres du Walo (vallee du fleuve) mais il concerne le dieri, une zone non utilisee, sinon que par un cheptel bovin et ovin tres faible. D'ailleurs, avec un bonne communciation, les interets de ces eleveurs pourraient etre pris en compte par exemple, par l'amenagement de zones de cultures fourrageres, ce qui ainsi leur eviterait les longs et perilleux deplacements nomades.
Aujourd'hui, l'une des localites les plus florissantes de la region de Saint Louis est Richard Toll, grace a la presence de la CSS. Devons-nous nous payer le luxe de refuser de tels projets alors qu'a cote nous peinons nous-meme a prendre la moindre initiative pour sortir nos localites de la misere? Un pays ne peut se developper sans investissements, c'est le prix a payer si nous voulons sortir du sous developpement dans lequel nous sommes empetres depuis 1960. Sans quoi, nos enfants s'exileront et nos villages mourront , et je parle en connaissance de cause.

Je m'excuse pour le texte ecrit eavec un clavier QWERTY.

21.Posté par khemess le 28/10/2011 14:14
désolée pour conte de fée!

20.Posté par khemess le 28/10/2011 14:13
Tey moom Yérim, ton analyse....
On dirait un compte de fée! Tu penses que ces italiens sont venus investir si dara? Et puis en 16 ans ils n'ont rien fait beu septembre 2011??? Trop d'incohérence et pas assez objective comme analyse à mon humble avis.

19.Posté par Pérédio le 28/10/2011 12:29
Et si les Sénégalais refusaient le développement?

18.Posté par Hamidou DIALLO le 28/10/2011 12:02
Je regrette, ici DakarActu a bien pris part en ce penchant beaucoup sur le coté positif de l'action, tout en occultant les inconvenants. Au Sénégal nous sommes déjà habitué à des chiffre faramineux de projets mirobolants et au finish déçoivent toutes les attentes des pauvre citoyens.
Si toutes les voitures au Brésil roulent à l’éthanol, là-bas ils construisent de voitures et ont déjà régler le problème alimentaire qu'ils exportent d'ailleurs. Ici au Sénégal on ne fabrique même pas de vélo et nous dépendons d’importations alimentaire pour survivre, vous voulez nous comparaitre au Brésil?
En quoi le ce projet est durable, si pour l'exploitation de ces terres, cela nécessite un bateau de semence par mois pendant 15 longues années? Autrement dit c'est l'arrêt de la production puisque nous dépendons inéluctablement d’une semence qui n’est pas à notre porté.
Ce projet rentre dans la logique d’accaparement des terres, d'où les propriétaires des terres deviennent de simples ouvriers agricoles à la merci du bon vouloir du patron.
Là je suis tout à fait d'accord avec un politicien que je n'aime pas beaucoup, qui disait: "Nous préférons vivre libre dans la pauvreté que l'opulence dans l’esclavage.

17.Posté par MITA le 28/10/2011 11:45
Mouvement Initiatives Tambacounda (MITA)
Pour un Avenir choisi et non subi, agissons pour Tambacounda
Contacts :
77 518 57 68 ; 77 361 58 26 ; 77 542 46 20 ; 77 046 04 98
E-mail : mita2012@hotmail.fr


Tambacounda, le 08/10/11

Lettre ouverte aux Candidats à l’élection présidentielle de 2012
Abdoulaye WADE, Idrissa SECK, Beeno Siggil Senegal, Macky SALL, Ibrahima FALL, Beeno Alternative, Cheikh Bamba DIEYE, Cheikh Tidiane GADIO, Mme Amsatou Sow SIDIBE, Talla SYLLA, etc.


Mesdames, Messieurs les Candidats à l’élection Présidentielle de 2012,
Le Mouvement Initiatives Tambacounda (MITA) est une association créée en août 2011 dans le but de susciter et d’organiser des réflexions sur les maux qui gangrènent l’une des régions les plus pauvres du Sénégal, porter l’attention des futurs tenants du pouvoir exécutif sur le fait que l’abandon injustifiable dont cette région est l’objet risque d’y provoquer des reflexes de rejet du pouvoir public et par conséquent des problèmes graves de stabilité sociale, et d’initier un militantisme de projet avec le candidat le plus offrant concernant les programmes de développement pour le Sénégal en général, et notre région en particulier.
Nous sommes bien disposés à apporter un soutien électoral très fort au candidat qui sera le plus favorable à nos ambitions pour Tambacounda. Depuis quelques semaines, les acteurs et observateurs politique de la région de Tambacounda, constatant une large implantation de notre mouvement sur toute l’étendue de la région orientale et dans toutes les catégories socioprofessionnelles, ont pu s’accorder unanimement qu’une consigne de vote de notre part suffira pour y faire plébisciter un candidat.
Cette observation n’a rien d’une vue de l’esprit, mais elle est dictée par la constatation des fortes mobilisations dont nous avons fait montre à travers nos activités. Il est important de souligner que notre mouvement présente une particularité, non, plutôt un atout majeur qui en consolide la dynamique, élargit continûment la base, et lui assure un bel avenir électoral: Son unique objectif étant ce que tous les partis politiques présents à Tambacounda ont en commun au-delà de leurs diversités, différences et disputes, à savoir la réalisation d’urgence de quelques projets de « première nécessité » pour celle-ci, le MITA regroupe en son sein des militants de tout bord. Cela ne doit pas étonner quand on sait que nos populations disent en avoir assez de donner leur vote à des politiques qui leur tournent le dos une fois confortablement installés au palais de la république à quatre cent soixante trois kilomètres de leur région, et se réjouissent en fin de voir dans notre mouvement une force sereine et citoyenne présentant de véritables propositions d’alternatives à leurs misères quotidiennes. Elles savent également que celles-ci sont loin d’être une fatalité, mais le fait de politiciens toujours résolus d’afficher du mépris pour nos populations qui ont fortement contribué à les porter au pouvoir. Ce sont ces populations qui disent par notre voix « ça suffit ». Elles ont décidé d’exprimer cette fois-ci ce mot d’ordre par leur carte d’électeur en 2012.
Un projet fondé sur la citoyenneté active et participative de la jeunesse de Tambacounda. Le MITA est présent dans toute la ville de Tambacounda (en attendant son extension régionale) à travers des cellules dans les différents quartiers. Ces cellules sont animées par des jeunes issus du milieu associatif, du milieu universitaire et du mouvement populaire.
Nous nous rapprochons de vous au titre de vos candidatures à l’élection présidentielle de 2012. A cet effet, nous vous félicitons pour l’ambition que vous nourrissez pour le Sénégal.
Notre Mouvement, le MITA, a bien pris conscience que la bataille qui se joue pour la magistrature suprême est avant tout une bataille d’idées, à cet effet notre mouvement veut pouvoir apporter sa pierre à l’édifice en soutenant LE candidat ou La candidate qui présentera le meilleur programme de développement pour Tambacounda, une région carrefour, démunie et délaissée par les dirigeants successifs du Sénégal.
En effet, la région la plus vaste du Sénégal (malgré l’amputation du département de Kédougou) possède d’énormes atouts sur le plan agricole : région pluvieuse par rapport au reste du pays, disponibilité de terres arables et des terres à cultiver, les espaces à défricher ne manquent pas et les sols de la région sont très fertiles. En outre, la région naturelle de Tambacounda est une exception géologique singulière dans le pays. Son sous-sol regorge d’importantes ressources minières. La région de Tambacounda, possède également des atouts touristiques énormes : le parc Niokolo Koba, ses monts, ses cascades, sa verdure…
Mesdames, Messieurs les candidats à l’élection présidentielle,
Malgré tous ses atouts et potentialités cités plus haut, la région de Tambacounda apparaît et demeure une région périphérique, sous développée et excentrée des centres de décisions du pays ; une région livrée à elle-même, désœuvrée et qui voit s’envoler tous ses espoirs de développement. Par ailleurs, il suffit de faire un tour dans nos quartiers (en ville comme dans les campagnes) à des heures régulièrement de travail pour éprouver le désarroi de notre jeunesse en proie au fléau du chômage et du désespoir. Le contraste frappant entre l’énorme potentialité de cette région et le niveau de vie de ses populations fait encore poser- à juste raison- la question de la volonté politique des autorités pour cette région.
Ainsi, pour un Avenir choisi et non plus subi, le Comité de pilotage du MITA souhaite rencontrer tous les candidats à l’élection présidentielle de 2012 afin de savoir d’une part, leur Projet politique pour le Sénégal et, d’autre part, leur programme pour le développement de Tambacounda.
Comptant vivement sur votre collaboration à une date de votre convenance, et restant à votre entière disposition pour toute information complémentaire que vous souhaiteriez, nous vous prions d’agréer, Mesdames, Messieurs, nos sentiments les plus respectueux.

Le Comité de Coordination

16.Posté par Deçue le 28/10/2011 11:41
CYS soyez démocrate. Pourquoi aviez vous effacé mon commentaire de l'autre jour ? Parce que je vous avais dit que vous n'êtiez pas le seul intègre, le seul compétent, le seul intelligent , le seul qui a le monopole de la vérité parmi 12 millions de sénégalais ? Montrez nous que vous êtes tout cela en enquêtant sur la subite fortune (façon TGV) de votre ami Cheikh Amar. Sinon tedewo ndiakhanaye.

15.Posté par un citoyen le 28/10/2011 11:29
Et si on refusait le développement du fait de nos mentalités? François PERROU, brillant économiste, ne disait-il pas que le développement est avant tout l'aptitude mentale d'un peuple à favoriser son émergence pour le caricaturer? Encore un bon siècle et demi, le temps qu'on se mélange avec les chinois.
Vive la République!
vive Macky SALL, le plus sage pour assurer le meilleur sénégal auquel on peut prétendre dans ces conditions.
Un citoyen, Républicain

14.Posté par ball le 28/10/2011 11:15
yerim n'efface pas mes commentaires. laisse nous apporter informations fondés parcek nous sommes les principales concerner et la population à droit à l'information juste et fiable.

13.Posté par amadou le 28/10/2011 10:51
je peux dire que c'est comme les habitants de fanaye refusent leur développement, envoyer nous ce projet au sud nous allons applaudirent avec nos 2 mains

12.Posté par Thierno le 28/10/2011 10:47
c'est un projet d'envergure unique en Afrique, représentant un intérêt incontestable dans l’amélioration de la situation sociale et économique des villages concernés et de tous les sénégalais, il ne peut être la cause des conflits survenus dans l’enceinte de l’Hôtel Communal de FANAYE, lors la tenue d’une réunion des Conseillers ruraux.les terres qui ont été octroyées au projet se situent à plus de 7 km de la route nationale et totalement à l’opposé du Fleuve, dans les terres arides, hostiles et inexploitées à nos jours. Il n’est donc nullement question d’«accaparement» de terres contrairement à ce qui a pu être dit et écrit à travers la presse locale.

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