Dis moi quelle jeunesse tu as je te dirai quel pays tu seras!

"Dis moi quelle jeunesse tu as je te dirai quel pays tu seras".Cette célèbre maxime traduit sans ambages l'évidence à laquelle nous assistons et qui est à mes yeux plus qu'alarmante.Aujourd'hui force est de constater que la lutte a atteint des proportions démesurées.Cette activité fait débat dans toutes les télévisions et se trouve être à la Une de tous les journaux.D'aucuns parents ne se targuent d'avoir un fils ingénieur ou médecin mais tout simplement "roi des arènes",à l'heure ou la chine est en phase de devenir la première puissance mondiale.Ce qui fait débat ce n'est pas la crise énergétique que traverse le pays mais la construction d'une arène nationale.Les défenseurs de cette activité me diront que cela fait partie intégrante de notre culture.Ce n'est pas cela qui fait débat ce qu'il faut comprendre dans tout cela c'est dans quel domaine?Nos grands parents s'adonnaient à la lutte après les dures travaux champêtres et cette activité constituait pour eux une sorte d’échappatoire voire même un moyen de s’évader.Qui aurait cru que cette préoccupation évasive à laquelle s'adonnait nos grands parents auraient pris de telles proportions faisant le grand bonheur des gens comme G.M.A n'en croire Léopold Sedar Senghor pour qui" la culture est au début et à la fin de tout".D'accord mais dans un monde ou règne le capitalisme et la guerre des économies cette considération ne serait t-elle pas dépouillée de tout son sens?D'autres me diront que la lutte a participé à baisser la délinquance au Sénégal j'ai envie de leur répondre loooool c'est pour cela d'ailleurs que des lutteurs vont sortir de prison pour y rentrer systématiquement après leur combat ,sans compter les actes de vandalisme à la sortie des combats.Je ne suis pas contre la lutte mais je veux dire tout simplement que y'a des préoccupations qui devaient primer sur cet engrenage mafieux qui gangrène la société Sénégalaise. Développons des centres de recherches ,construisons des universités pour pouvoir faire face aux défis de deamain si non nous allons droit au mur.