
On est à six mois de l’élection présidentielle et le citoyen lambda ne voit pas encore clair dans le jeu des politiques et futurs candidats à la magistrature suprême. Depuis un an, le débat politique prend un biais, au profit d’Abdoulaye Wade dont il faut arrêter de gloser sur sa candidature, laquelle a fait couler beaucoup de salive alors qu’au finish, la montagne va accoucher d’une souris : une invalidation pure et simple.
L’heure est venue pour les différents aspirants à la magistrature suprême de dévoiler leur programme politique, qui, au stade où le peuple sénégalais a assez souffert des promesses non tenues, a fait les frais des manéges du régime en place, doit constituer le seul gage d’élection et de gouvernance futures.
Elle est révolue, l’époque où le candidat à la présidentielle se faisait élire grâce à la politique du ventre. Certes beaucoup de Sénégalais ont faim, mais ils sont conscients que bénéficier des largesses d’un politicien : quelques sacs de riz et quelques billets de banques, le temps d’une campagne électorale ne résoudra pas leurs dépenses quotidiennes sur le long terme. Il faudra convaincre désormais, en prenant le soin de brandir un programme bien ficelé après consultation des Sénégalais.
Il n’y a pas de secret ! Les politiciens sénégalais aiment bien parler de base politique. C’est l’occasion de se rendre utile pour cette base sise aux villes, villages et différents quartiers du pays. Dans ces sphères l’avis des hommes, des femmes et des jeunes vaut son pesant d’or pour bien élaborer un programme politique qui répond aux besoins de la cité.
A vrai dire, le Sénégalais lambda n’a plus cure des vagues promesses, elles sont souvent balayées d’un revers de main par le politicien, une fois élu. Et la démonstration a été faite par le président Abdoulaye Wade lui-même : « les promesses n’engagent que ceux qui y croient… ». Le Sénégalais lambda a besoin en effet que ses besoins primaires soient satisfaits : se loger, se nourrir, travailler, se soigner…Tout programme politique se doit de répondre à ces paramètres qui, forcément mèneront au développement du pays.
Aux différents opposants et potentiels candidats à l’élection présidentielle de 2012, je dis : le régime en place vous divertit avec la validité de la candidature de Wade, elle n’en est pas une de constitutionnellement acceptable. Il urge de travailler avec vos bases politiques, non pas en haranguant les foules, mais en élaborant minutieusement et de bonne foi un programme politique convaincant, à brandir comme gage potentiel d’élection dès l’ouverture de la campagne électorale. Le peuple vous suivra car il a déjà tourné le dos au parti démocratique sénégalais ! Toute son inquiétude actuelle se résume à voir clair dans votre jeu pourvu qu’il vaille la chandelle !
Kisito Ndour
Journaliste au quotidien "Aufait ", Maroc
ndour_kisito@yahoo.fr
L’heure est venue pour les différents aspirants à la magistrature suprême de dévoiler leur programme politique, qui, au stade où le peuple sénégalais a assez souffert des promesses non tenues, a fait les frais des manéges du régime en place, doit constituer le seul gage d’élection et de gouvernance futures.
Elle est révolue, l’époque où le candidat à la présidentielle se faisait élire grâce à la politique du ventre. Certes beaucoup de Sénégalais ont faim, mais ils sont conscients que bénéficier des largesses d’un politicien : quelques sacs de riz et quelques billets de banques, le temps d’une campagne électorale ne résoudra pas leurs dépenses quotidiennes sur le long terme. Il faudra convaincre désormais, en prenant le soin de brandir un programme bien ficelé après consultation des Sénégalais.
Il n’y a pas de secret ! Les politiciens sénégalais aiment bien parler de base politique. C’est l’occasion de se rendre utile pour cette base sise aux villes, villages et différents quartiers du pays. Dans ces sphères l’avis des hommes, des femmes et des jeunes vaut son pesant d’or pour bien élaborer un programme politique qui répond aux besoins de la cité.
A vrai dire, le Sénégalais lambda n’a plus cure des vagues promesses, elles sont souvent balayées d’un revers de main par le politicien, une fois élu. Et la démonstration a été faite par le président Abdoulaye Wade lui-même : « les promesses n’engagent que ceux qui y croient… ». Le Sénégalais lambda a besoin en effet que ses besoins primaires soient satisfaits : se loger, se nourrir, travailler, se soigner…Tout programme politique se doit de répondre à ces paramètres qui, forcément mèneront au développement du pays.
Aux différents opposants et potentiels candidats à l’élection présidentielle de 2012, je dis : le régime en place vous divertit avec la validité de la candidature de Wade, elle n’en est pas une de constitutionnellement acceptable. Il urge de travailler avec vos bases politiques, non pas en haranguant les foules, mais en élaborant minutieusement et de bonne foi un programme politique convaincant, à brandir comme gage potentiel d’élection dès l’ouverture de la campagne électorale. Le peuple vous suivra car il a déjà tourné le dos au parti démocratique sénégalais ! Toute son inquiétude actuelle se résume à voir clair dans votre jeu pourvu qu’il vaille la chandelle !
Kisito Ndour
Journaliste au quotidien "Aufait ", Maroc
ndour_kisito@yahoo.fr
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