Décryptage sur la gestion chaotique de l'info : Le cas d'école de Mme Senghor

Sur le plateau de Oumar Gning, journaliste à la Rts, animateur de l’émission "Point de vue", Abou Abel Thiam, porte parole du chef de l’Etat, théorisait «la sacralité de l’espace présidentiel». Le ton était grave et l’engagement ferme. Plus rien ne devrait sortir des murs de la présidence. C’était, le dimanche 29 avril 2012 dernier.


Décryptage sur la gestion chaotique de l'info : Le cas d'école de Mme Senghor
Et dix mois après, la mémoire de la présidence risque de se retrouver sur la rue publique. En effet, le Président vient de changer le disque dur de son unité centrale. Macky Sall a limogé Mme Fatim Senghor Bâ, vieille amie de 30 ans. Que dis-je ? Son assistante.
S’il était encore dans l’opposition, Abdou Latif Coulibaly aurait prédit : "le sang va cigler". Que Dieu nous en garde !
Loin de nous toute idée de suggérer que Mme Fatim Senghor va mettre sur la place publique, les secrets d’Etat dont elle serait dépositaire, même s’il est vrai que la presse nous annonce l’imminence d’une guerre entre les hauts d’en haut. Des comptes seront soldés, semblerait-il.
L’objet de cette tribune est moins de conjecturer sur l’avenir des relations entre Macky Sall et son amie de 30 ans, que de souligner, tardivement, peut-être, les faiblesses du discours de Abou Abel Thiam sur la gestion de "la confidentialité de l’espace présidentiel". Ce 29 avril 2012, à la fin de l’émission "Point de vue" nous nous étions dit : bien, voyons voir ce que l’avenir nous réserve.

En effet, en parlant de la sacralité de l’espace présidentiel, Abou Abel Thiam n’avait insisté que sur la protection de cet espace par rapport aux "agressions extérieures". Dans une précédente tribune, titrée "les trois autres temps de la présidence Macky", nous parlions des "inévitables" guerres entre les membres du cercle restreint d’influence du président de la République. Comment protéger la présidence contre elle-même ? Telle est la grande question. Ou, si vous voulez, comment protéger le régime contre lui-même ? L’histoire politique récente a montré que les agressions les plus graves contre un régime politique ne sont pas toujours celles qui viennent de l’extérieur, des adversaires du régime, mais plutôt celles qui viennent de l’intérieur même du régime. Les contradictions des membres du système. Et cela confirme un vieil adage, "Dieu, préserve moi de mes amis, mes ennemis je m’en occupe". Reagan avait l’habitude de dire à ses amis : "entretuez-vous si vous voulez, mais de grâce préservez mon administration".

Abdou Abel Thiam et l'info

Pour protéger le système, certains régimes politiques n’hésitent pas à restreindre les libertés des hauts dignitaires de l’Etat. D'autres pays utilisent même les détecteurs de mensonges, quand Me Wade, lui, demandait à ses ministres de prêter serment - publiquement - de ne point divulguer les délibérations du Conseil des ministres. De grandes entreprises utilisent, également - de plus en plus - les détecteurs de mensonges.
Ceci pour dire que « l’affaire Fatim Bâ Senghor » est une affaire extrêmement sérieuse et complexe. Avant même la gestion de la communication de l’Etat, encore moins celle des relations interpersonnelles dans les appareils, elle pose la problématique de la gestion de l’information. L’information : le nerf de la guerre. Le Groupe futurs médias qui a connu une crise sociale à la suite d’une fuite d’informations relatives aux bulletins de salaires ne dira pas le contraire.
Pour ce qui est de l’Etat, il faut le dire, les nouvelles autorités se prennent trop de liberté avec « l’information ». Elles ne peuvent pas se permettre de dire tout et n’importe quoi sur l’Etat ; celui d’avant 25 mars 2012 tout en réclamant de la retenue sur les questions qui concernent l’Etat, celui d’après 25 mars. Soyons sérieux ! l’Etat c’est l’Etat.

Bien que n’étant plus Premier ministre, Mamadou Lamine Loum, invité à Sud Ff, pour parler de son ouvrage "le Sénégal au 1er avril 2000", s’était gardé, dans la partie française de l’émission, de donner une information capitale sur le schéma de financement des travaux de rénovation de la VDN (avant celle faite à l’occasion du dernier sommet de l’OCI), car il ne voulait pas gêner la banque mondiale, disait-il dans la partie wolof de l’émission. En effet, il affirmait en wolof que, le Sénégal, par sa perspicacité, avait bénéficié d’une dérogation de la Banque mondiale, mais il ne pouvait pas le dire en français, pour ne pas faire envahir la banque de requêtes de financement des pays frères dont les représentations diplomatiques ne manqueraient pas de remonter l’information. Les pays amis demanderaient - donc - à la Banque mondiale de leur accorder les mêmes faveurs qu’elle a accordées au Sénégal. Voila ce que l’on appelle un homme d’Etat.

Aujourd’hui, les plus hautes autorités affirment publiquement, par exemple, que le plan takkal est "bidon". Voilà des officiels sénégalais qui donnent des informations sur leur pays sans en mesurer les impacts. Ils oublient, certainement, que les responsables de l’AFD et ceux de la Banque mondiale, entre autres bailleurs de fonds, qui ont validé ce plan ("bidon") et ont convaincu leurs institutions de participer dans le financement, les écoutent. S’il est vrai que le plan est bidon, ces techniciens devront rendre compte à leurs organisations et donc s’expliquer.
Pas besoin de dire que les décideurs des institutions internationales n’accepteront pas d’être « dindons de farce » bien sénégalais. Aucun technicien sénégalais n’osera les regarder dans les yeux pour leur dire que ce que vous aviez validé était du « toc ». Mais alors, qu’est-ce que nos techniciens [qui se remettront devant ceux des bailleurs de fonds pour (re)discuter des financements] leur diront ? C’était juste un discours politique ? Xalass ! Que dire aussi de ces autres déclarations qui présentent notre pays comme un Etat où les plus hautes autorités volent comme elles respirent ?

Mamadou Lamine Loum et l'info

Certes, tous les hommes politiques n’ont pas l’élégance de Mamadou Lamine Loum encore moins la finesse de Abdoulaye Wade, mais une meilleure gestion des informations, concernant ce pays, s’impose. Il faudrait donc de la bonne tenue et de la retenue. Même s’il est vrai aussi qu’à coté des grands « hommes d’Etat », il y aura toujours de petits « crétins d’état ».
Disons le, avec regret, les hommes politiques sénégalais, de manière générale, ont de sérieuses difficultés pour faire le distinguo entre ce qui relève de l’image de l’adversaire et ce qui relève de l’image du pays. La pratique politique autorise -peut être la « destruction » de l’image de l’adversaire, mais la morale républicaine nous interdit de salir l’image de notre pays. Hélas ! les bonnes pratiques ne se décrètent pas. Nous devons tous nous mettre à l’école des bonnes manières, républicaines. En fait, quand M. Thiam disait que, plus jamais rien ne sortirait des murs de la présidence, il ne pouvait pas imaginer que dix mois après, la rue publique discuterait des détails du limogeage de la secrétaire du Président. Pire encore, on ne parle même plus de l’espace présidentiel mais de la « sphère privée » du Président. On convoque l’épouse et les amitiés vieilles de plus de 30 ans dans les débats de rue. La presse en fait ses choux gras !

En vérité, la conduite du changement ne se fera pas par des menaces. Les professions de foi ne suffiront pas. Et on ne peut pas « déshabiller » le palais de la République le dimanche et vouloir le réhabiller le lundi.
Rappelons, curieusement, quand Abou Abel Thiam disait plus rien ne sortirait des murs du palais, la rue publique apprenait que le bureau du président était sans moquette, un vulgaire voleur étant passé par là. C’est comme si cette affaire de vol des objets de la présidence n’était pas la première affaire à gérer en homme d’Etat.
Nous disions, dans une tribune sur la communication de l’Etat, publiée en octobre 2009, que les responsables du régime libéral étaient très indisciplinés. Chacun se permettant de dire ce qu’il voulait comme il le voulait. La prise de parole publique des principaux acteur du régime libéral d’alors n’était ni organisée ni contrôlée.
Et l’Etat ne règlera cette question que quand il règlera la problématique de la gestion de son système d’information. A l’image des démocraties dites avancées, l’Etat doit impérativement définir un système de classification des informations (secrets, confidentiels, personnel,) et des niveaux d’accès…. Et cela à tous les niveaux de l’appareil d’Etat. Nous sommes dans un pays où quiconque se disant proche du président ou d’un ministre croit tout savoir et se permet de tout dire
Aussi, il faudrait nécessairement (ré)organiser la bonne distribution de l’information auprès du grand public. Le régime libéral, comme celui de Macky Sall ont hérité d'un Etat qui n’était pas encore, préparé, ni dans son organisation, ni dans son fonctionnement, à faire face à une presse plurielle. Le régime socialiste n’avait pas trop besoin de contrôler l’information, la bonne distribution de celle-ci était assurée par le seul support audiovisuel qui existait : la RTS.

L’Etat devra donc nécessairement revoir la place de la « fonction communication » dans son organisation globale. Et nous avons là, un problème extrêmement complexe, car nous avons un exécutif bicéphale composé d’un président de la République et d’un gouvernement. Le président de la République qui, en théorie, n’exécute pas les politiques publiques, peut-il être comptable des « fautes de gestion » du gouvernement ? Le peuple attend, plutôt de lui, une ferme volonté de faire corriger les erreurs du gouvernement. Mais pour cela, le chef de l'Etat ne devrait pas donner l’impression d’être le chef du gouvernement mais bien celui de l’exécutif.
N’est ce pas l’adage qui dit, le chef doit être au-dessus de la mêlée ?

Pour ne pas conclure, ajoutons qu’une bonne gestion du système d’information de l’Etat devrait naturellement être accompagnée d’une bonne stratégie de promotions des politiques publiques. A ce niveau, nous n’avons jamais compris le silence des acteurs des médias. En effet, les médias ont un rôle d’éducation qu’ils partagent avec la puissance publique. Il faudrait donc avoir une sorte de « gentleman-agreement » avec l’Etat pour trouver un mécanisme de financement de cette mission d’éducation des médias. Et donc de revalorisation des programmes des médias.
Cependant, une bonne organisation de la « fonction de la communication » de l’Etat permettrait de résoudre, en grande partie, la problématique du financement des médias. Comme toutes les organisations, l’Etat à l’obligation de promouvoir, dans les médias, ses politiques publiques. Entendons nous bien, nous ne parlons pas de propagande mais de promotion des politiques publiques. Et si l’Etat consacrait, uniquement, 3% de son budget (plus de 2300 milliards de FCFA) à la promotion des politiques publiques dans les médias, nous aurions une enveloppe d’un peu plus de 69 milliards par an pour les médias. Cette enveloppe, gérée de manière efficiente et transparente, permettrait de sponsoriser l’essentiel des programmes à caractère éducatif des médias, dans le respect des règles d’éthique et de déontologie,
Certes, cela risquerait d’être détourné à d’autres fins. Dans ce pays, on confond assez souvent bavardage et communication.


Sadikh DIOP
Administrateur de l’Observatoire de l’information et des médias
Lundi 4 Février 2013




1.Posté par Recrutement le 04/02/2013 12:21
Recrutement fonction publique 2013 ... fonctionpublique.gouv.sn

2.Posté par FocusActu le 04/02/2013 14:47
Bonjour à tous! FocusActu.Com est un site d'information générale. Bienvenue à tous!

3.Posté par TECHNICIEN le 04/02/2013 15:10
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4.Posté par kocc le 04/02/2013 16:25
Il ne serait pas exagéré de dire que nous sommes tous en danger. Ce que la guerre au Mali nous révèle, c’est que nous sommes d’une effroyable vulnérabilité. Nos Etats sont des Etats « faillis » et en profonde déliquescence. Peu d’entre eux sont capables de défendre leur propre territoire contre les menaces intérieures ou extérieures.

Raisonnons par l’absurde pour mieux saisir cette singulière et insoutenable faiblesse des Etats africains. Si par la suite de cataclysmes, catastrophes ou toutes autres formes de dangers, les puissances occidentales se retrouvaient dans l’incapacité de vivre sur leurs territoires, et qu’elles soient obligées de trouver d’autres terres pour survivre, je me demande ce qui nous sauverait d’une recolonisation. Et ce serait le moindre mal. Darwin auraient eu raison : les espèces faibles, incapables de se transformer et de s’adapter pour se défendre, finissent par disparaitre. Nous ne risquons peut-être pas de disparaitre, mais nous vivrons encore longtemps sous tutelle, si nous ne changeons pas.

Il y a quelques jours, un ami à moi a fait un lapsus qui a inspiré ce texte. Voulant nous informer de la décision des américains de soutenir l’action militaire au Mali par l’envoi de matériel de renseignement, il a dit que « les américains ont envoyé des pilotes sans avion ». Ce qui nous a bien fait rire car nous nous sommes dit que cela ne risquait pas d’arriver. Les américains ont bien des avions sans pilotes : les drones. Mais des pilotes sans avions, c’est bien nous qui les avons.

Notre faiblesse ne s’explique pas par notre manque de ressources. Elle est le résultat de notre manque de leadership, de vision et d’ambition pour nous-mêmes et pour les générations à venir. L’Afrique que je vois à travers le Mali en ce moment est celle que je combats tous les jours. Cette Afrique indécise, passive et attentiste, condamnée par ses propres leaders à un si triste sort.

Miné par des querelles internes inutiles, entretenues par une classe politique sans génie et indigne de ce peuple au passé si glorieux, le Mali a sombré au premier assaut des hordes barbares venues de Lybie. Et la France était là pour voler au secours de sa colonie.

Je vois d’ici certains intellectuels « afrocentristes », qui n’avaient pour discours que le rejet de la domination, de l’interventionnisme et de l’impérialisme occidental, chercher à retrouver leurs esprits. Je suis choqué, comme de nombreux africains, que ce soit la France qui soit venue faire cette guerre à notre place, trainant derrière ses chars une armée malienne et africaine juste pour faire le décor. Tout le monde sait que l’intervention française au Mali est une occasion inespérée pour la France d’atteindre trois objectifs simultanés : un objectif diplomatique consistant à s’imposer comme Maitre du jeu dans tout l’espace sahélien à partir de son ancrage du Mali ; d’où elle renforcera son influence dans les pays qu’elle a invités à sa guerre ; un objectif militaire qui lui donne une présence durable et peut-être définitive au Mali ; et enfin un objectif économique directement lié à ses intérêts au Niger, dans des zones accessibles à partir du Nord Mali. Après son intervention opportune en Côte d’Ivoire, la Guerre au Mali permettra de légitimer la présence contestée de l’armée française dans la région.

Mais qui va s’en plaindre ? Même si je suis dévasté par l’idée de devoir ravaler ma fierté pour constater, encore une fois, que le sort de nos pays dépend plus des autres que de nous-mêmes, je suis bien obligé de me réjouir de l’action militaire de la France. Car autrement, les troupes Jihadistes seraient déjà en train de couper des mains à Kayes, avec pour objectif suivant Kidira.

Nos braves Jambars sénégalais nous sauveraient-ils le cas échéant ? Voir ! Je suis sûr qu’ils en ont le courage, la formation, l’intelligence et l’honneur. Mais en ont-ils seulement les moyens ? C’est toute la question.

Les pilotes africains n’ont pas d’avions. Les bataillons blindés n’ont pas de blindés. Sur 7 à 8000 militaires prévus pour constituer la force de la MISMA, seulement 2000 environs sont arrivés au Mali après plus d’une dizaine de jours de combat et la libération quasi complète des villes du Nord. Nombre de pays ne peuvent pas transporter leurs troupes sur le millier de kilomètres qui les séparent du front Malien. Il leur faut attendre des avions et autres matériels mis à leur disposition par d’autres. Quand nos dirigeants se réunissent à Addis Abeba, dans un siège de l’union africaine conçu, financé, construit, équipé et offert par la Chine pour seulement 200 millions de Dollars (ce que n’importe quel pays africain aurait pu offrir), c’est encore pour demander de l’argent et non pour voir comment faire pour que pareille catastrophe ne se reproduise plus sur le continent.

Qu’on ne se plaigne donc pas. Et qu’on ne pleurniche pas sur notre sort comme semblait le faire le Président sortant de l’Union africaine, le Béninois Yayi BONY. Si notre faiblesse est une menace à la paix et la sécurité globale, les autres se donneront toujours le droit, voire l’obligation d’intervenir chez nous pour rétablir les justes équilibres, même si cela se fait à nos dépends. Car tel est le sort des Etats faibles.

Ce qui nous arrive n’est pas de la fatalité. Je ne cesserai jamais de le répéter. C’est de l’irresponsabilité collective. Pendant plus de dix mois, l’Union africaine et la CEDEAO ont tergiversé, incapables de prendre une décision salutaire et honorable. Au lieu de mobiliser et d’armer moralement et matériellement la jeunesse malienne pour aller au front libérer leur pays, les hommes politiques maliens et leur armée se sont battus à Bamako pour contrôler un pouvoir depuis longtemps à terre.

L’Afrique n’a pas encore des dirigeants à la hauteur des enjeux du moment. Ce sont pour la plupart des gestionnaires d’un quotidien qui les dépasse, et sans idées pour l’avenir. Les institutions régionales, au premier rang desquelles se trouve la CEDEAO, sont justes bonnes pour dépenser et toujours dépenser l’argent collecté par les Etats sur le dos des citoyens, dans d‘interminables réunions souvent sans résultats. Je ne sais pas quel est le type ou la qualité du matériel militaire utilisé par la France au Mali, mais si nous ne sommes pas capables de l’avoir, à quinze pays réunis, c’est que nous ne méritons pas d’être appelés Etats indépendants. Nos dirigeants doivent rendre à nos peuples leur dignité. Le gouvernement Malien aurait pu épargner à son peuple le spectacle de ces ribambelles d’enfants courant derrière les véhicules français, le drapeau tricolore à la main et scandant « Vive Faranchi ! Faranchi ! Faranchi ! », pour dire « Vive la France ». Assurément, François Hollande mérite bien d’être sacré 334ème Saint de Tombouctou.

L'auteur

Cheikh Tidiane DIEYE

5.Posté par solution le 04/02/2013 21:24
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6.Posté par hugo le 04/02/2013 22:47
Arrêtez de faire le Mendiant.....!!!!
Si vous n'avez pas de quoi faire votre " presse " allez cultiver des bétteraves.
L'ère Wade est bien derrière nous,la belle époque durant laquelle de crapuleux pigistes circulaient sur le Globe avec Mister Waq-wakheet.
Ils ne payaient pas d'impôts et grazouillaient sur les "aides-aumônes " à la Presse.
Bandes de Fainéants et grandes gueules !!!

7.Posté par selino le 06/02/2013 22:01
Excellent article.Il est vrai que maintenant n importe quel petit responsable local du parti qu pouvoir peut se permettre de parler au nom de l État de choses qu il est loin de maitriser tandis que les ministres et hauts responsables de l Administration s immiscent dans ds domaines qui ne ressortent pas de leurs compétences. Et tous s emploient sans s en rendre compte a dénigrer l État; a le décrédibiliser. La cause c est que l État il faut d abord le connaitre pour bien le servir et ce a quoi l on assiste depuis 2000 c est une méconnaissance grave des mécanismes de l État et de ses règles de fonctionnement.Du temps de PS il y avait la RTS mais il y avait aussi d autres médias. Toutefois la communication était bien contrôlée ::simplement parce que les gouvernants de l époque formés par le president Senghor étaient des hommes d État. Regardez Habib Thiam; Ousmane Camara; Abdou Diouf; Moustapha Niasse; Djibo Ka; Ousmane Tanor Dieng Quelle différence avec les gouvernants d aujourd’hui hui. S ils se mettaient a dire ce qu ils savent ...On ne s improvise pas homme d État. Eux ont gravi les échelons petit a petit et se sont forgés une culture étatique. Il leur faut donner des conseils aux hommes politiques et aux ministres très nuls qui nous dirigent depuis 2000.



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