Vibrant plaidoyer pour l’égalité républicaine, la déclaration de politique générale du Premier ministre Mme Mimi Touré a confirmé l’engagement du régime du Président Macky Sall à agir pour servir les sénégalais en mettant l’accent sur la lutte contre les inégalités sociales.
Il ne suffit pas de constater les disparités scandaleuses entre les villes et le monde rural et la situation de misère que vivent beaucoup de nos compatriotes. Il faut utiliser les moyens de l’Etat pour changer la donne significativement à défaut d’y mettre fin dans le court terme. C’est ce que le Premier Ministre a décidé de faire au vu du programme d’action gouvernementale présenté à l’Assemblée Nationale hier, à l’occasion de l’exercice démocratique de la déclaration de politique générale. Et pour montrer que son engagement est résolu ; elle demande à la représentation nationale de veiller au grain avec la présence, chaque mois, de deux ministres dans l’Hémicycle pour rendre compte de l’évolution des projets dont ils ont la charge.
Ce choix démocratique et responsable mérite d’être salué. Il démontre la volonté en acte du chef du gouvernement de remplir ses obligations et de rendre compte au peuple sénégalais à travers ses députés. Cela devrait contribuer à l’apaisement du débat citoyen si et seulement si la même volonté de servir les sénégalais anime l’ensemble des acteurs politiques.
Quoiqu’il en soit, au vu des défis redoutables que la Nation toute entière doit relever pour faire face aux urgences sociales, tout en bâtissant l’avenir ; garder espoir demeure un acte de foi patriotique.
Le Sénégal que nous avons tous en partage dépasse nos ambitions individuelles. Nous avons l’obligation morale et politique de le laisser en meilleur état aux générations futures.
Et assurément la feuille de route déclinée par le Premier Ministre, si elle s’incarne dans le réel, permettra un bond qualitatif qui serait une première depuis notre accession à la souveraineté internationale.
Oui depuis lors le fardeau de la misère et des inégalités sociales s’est alourdi et a fini par peser dangereusement sur l’équilibre social et donc politique de notre pays. Il n’est plus possible de continuer dans cette voie de l’exclusion qui enfonce encore davantage le monde rural et les banlieues dans le désespoir faute d’écoles, de centres de santé et d’infrastructures sociales en général. Pour espérer prendre l’ascenseur social.
C’est pourquoi le « programme d’urgence pour les infrastructures sociales» annoncé hier qui permettra à 2000 villages d’accéder à l’eau potable, à l’électricité, à la santé et aux pistes de production agricoles témoigne de la volonté du gouvernement de gagner le combat sur le terrain. Avec l’implantation de fermes agropastorales modernes, 3000 villages vont être couverts à terme avec une population totale de un million deux cent mille personnes.
Les bourses de sécurité familiales et la couverture maladie universelle (CMU) participent du même combat d’envergure pour « briser le cercle vicieux » de la pauvreté endémique transmise de génération en génération. C’est ce cycle infernal qui révolte tout citoyen qui se déplace dans le monde rural et dans nos banlieues qui doit cesser.
Il le sera quand, en 2017, 250 000 familles seront enrôlées dans le programme de bourse de sécurité familiale. Quand la CMU couvrira 95% des personnes ciblées. Quand l’égalité des chances sera une réalité pour l’immense majorité des citoyens, personnes handicapées comprises. Et que la parité qui a fait des progrès notables soit réalisée comme l’exige la loi.
Pour ce faire l’éducation est le chemin obligé et le Premier Ministre en a une claire conscience. D’où la création de 200 nouvelles écoles dans les régions les plus défavorisées, avec 6000 nouvelles classes, 11o collèges, 15 lycées, 19 collèges franco-arabes et 64 daaras modernes. Il s’agit là d’un effort conséquent qui atteste de l’option lucide du Président Macky Sall qui sait que sans éducation et formation tout programme de développement est voué à l’échec et toute lutte efficace contre la pauvreté illusoire.
Des ressources humaines de qualité sont la condition sine qua none pour sortir le pays de l’ornière et hisser la majorité des populations sur le piédestal de l’émancipation économique et sociale. Même si l’Etat ne peut tout faire ; il peut donner l’impulsion et cibler certaines zones déshéritées pour y « mettre le paquet ». La justice sociale l’exige et la Démocratie aussi. Il est heureux que le gouvernement l’ait bien compris et en ait fait son cheval de bataille. Tous les citoyens lucides devraient s’en réjouir car si le phénomène urbain est ancien au Sénégal, l’héritage rural est commun à nous tous. Sans oublier que dans nos villes la situation de certaines banlieues constitue une plaie pour notre Démocratie.
Evidemment le Sénégal est un pays pauvre mais il a les moyens d’atténuer les souffrances et pourquoi pas de changer le destin de certains jeunes qui ont eu la malchance de naitre dans des endroits sans écoles, sans centres de santé, sans eau potable.
Que le Président Macky Sall ait le courage de s’attaquer à cela est louable et cet acte mérite d’être soutenu par tous nos compatriotes favorisés par le sort.
Une lecture réconfortante de la déclaration de politique générale du Premier ministre consiste à mettre en exergue cette prise de conscience de l’impératif de la lutte contre la misère et les inégalités sociales comme une cause nationale.
« Aide-toi ; le Ciel t’aidera » dit le fabuliste. Notre salut viendra de notre propre action volontariste, rigoureuse et persévérante.
C’est le cas déjà dans le domaine de l’emploi, enjeu majeur pour le pays. L’Etat a déjà créé des milliers d’emplois ; mais les immenses besoins dans ce domaine ne peuvent être satisfaits que par les entreprises privées. Ce qui ne sera possible que si la croissance s’accélère et atteint l’objectif de 6% fixé par le gouvernement. Cela est possible et l’Etat va mettre en place le cadre propice pour le favoriser.
Le Premier ministre a pris des engagements précis et a invité chacun à agir dans le respect de nos valeurs multiséculaires dont le « sens du devoir et des responsabilités et le respect de la parole donnée ».
On le voit, Mme Mimi Touré est bien une femme d’Etat qui veut être jugée à ses actes. A la compétence et à l’engagement politique, elle ajoute l’honnêteté et la sincérité. C’est rafraîchissant et réjouissant car notre pays a une chance exceptionnelle de faire des progrès remarquables avec elle bénéficiant de la confiance du chef de l’Etat.
Bien sûr que la politique est en arrière plan, si on peut dire ; mais il s’agit de la vraie politique, celle qui est au service des citoyens et de la cité.
Maintenant personne ne se fait d’illusions sur les réactions négatives voire nihilistes d’une certaine opposition en proie à des ennuis judiciaires et une autre dans les griffes d’une jalousie d’autant plus pernicieuse qu’elle est inavouable.
Le gouvernement est au travail et demande à être jugé sur ses résultats le moment venu.
Mouhamadou M. Dia
Prof de Philo –journaliste
Il ne suffit pas de constater les disparités scandaleuses entre les villes et le monde rural et la situation de misère que vivent beaucoup de nos compatriotes. Il faut utiliser les moyens de l’Etat pour changer la donne significativement à défaut d’y mettre fin dans le court terme. C’est ce que le Premier Ministre a décidé de faire au vu du programme d’action gouvernementale présenté à l’Assemblée Nationale hier, à l’occasion de l’exercice démocratique de la déclaration de politique générale. Et pour montrer que son engagement est résolu ; elle demande à la représentation nationale de veiller au grain avec la présence, chaque mois, de deux ministres dans l’Hémicycle pour rendre compte de l’évolution des projets dont ils ont la charge.
Ce choix démocratique et responsable mérite d’être salué. Il démontre la volonté en acte du chef du gouvernement de remplir ses obligations et de rendre compte au peuple sénégalais à travers ses députés. Cela devrait contribuer à l’apaisement du débat citoyen si et seulement si la même volonté de servir les sénégalais anime l’ensemble des acteurs politiques.
Quoiqu’il en soit, au vu des défis redoutables que la Nation toute entière doit relever pour faire face aux urgences sociales, tout en bâtissant l’avenir ; garder espoir demeure un acte de foi patriotique.
Le Sénégal que nous avons tous en partage dépasse nos ambitions individuelles. Nous avons l’obligation morale et politique de le laisser en meilleur état aux générations futures.
Et assurément la feuille de route déclinée par le Premier Ministre, si elle s’incarne dans le réel, permettra un bond qualitatif qui serait une première depuis notre accession à la souveraineté internationale.
Oui depuis lors le fardeau de la misère et des inégalités sociales s’est alourdi et a fini par peser dangereusement sur l’équilibre social et donc politique de notre pays. Il n’est plus possible de continuer dans cette voie de l’exclusion qui enfonce encore davantage le monde rural et les banlieues dans le désespoir faute d’écoles, de centres de santé et d’infrastructures sociales en général. Pour espérer prendre l’ascenseur social.
C’est pourquoi le « programme d’urgence pour les infrastructures sociales» annoncé hier qui permettra à 2000 villages d’accéder à l’eau potable, à l’électricité, à la santé et aux pistes de production agricoles témoigne de la volonté du gouvernement de gagner le combat sur le terrain. Avec l’implantation de fermes agropastorales modernes, 3000 villages vont être couverts à terme avec une population totale de un million deux cent mille personnes.
Les bourses de sécurité familiales et la couverture maladie universelle (CMU) participent du même combat d’envergure pour « briser le cercle vicieux » de la pauvreté endémique transmise de génération en génération. C’est ce cycle infernal qui révolte tout citoyen qui se déplace dans le monde rural et dans nos banlieues qui doit cesser.
Il le sera quand, en 2017, 250 000 familles seront enrôlées dans le programme de bourse de sécurité familiale. Quand la CMU couvrira 95% des personnes ciblées. Quand l’égalité des chances sera une réalité pour l’immense majorité des citoyens, personnes handicapées comprises. Et que la parité qui a fait des progrès notables soit réalisée comme l’exige la loi.
Pour ce faire l’éducation est le chemin obligé et le Premier Ministre en a une claire conscience. D’où la création de 200 nouvelles écoles dans les régions les plus défavorisées, avec 6000 nouvelles classes, 11o collèges, 15 lycées, 19 collèges franco-arabes et 64 daaras modernes. Il s’agit là d’un effort conséquent qui atteste de l’option lucide du Président Macky Sall qui sait que sans éducation et formation tout programme de développement est voué à l’échec et toute lutte efficace contre la pauvreté illusoire.
Des ressources humaines de qualité sont la condition sine qua none pour sortir le pays de l’ornière et hisser la majorité des populations sur le piédestal de l’émancipation économique et sociale. Même si l’Etat ne peut tout faire ; il peut donner l’impulsion et cibler certaines zones déshéritées pour y « mettre le paquet ». La justice sociale l’exige et la Démocratie aussi. Il est heureux que le gouvernement l’ait bien compris et en ait fait son cheval de bataille. Tous les citoyens lucides devraient s’en réjouir car si le phénomène urbain est ancien au Sénégal, l’héritage rural est commun à nous tous. Sans oublier que dans nos villes la situation de certaines banlieues constitue une plaie pour notre Démocratie.
Evidemment le Sénégal est un pays pauvre mais il a les moyens d’atténuer les souffrances et pourquoi pas de changer le destin de certains jeunes qui ont eu la malchance de naitre dans des endroits sans écoles, sans centres de santé, sans eau potable.
Que le Président Macky Sall ait le courage de s’attaquer à cela est louable et cet acte mérite d’être soutenu par tous nos compatriotes favorisés par le sort.
Une lecture réconfortante de la déclaration de politique générale du Premier ministre consiste à mettre en exergue cette prise de conscience de l’impératif de la lutte contre la misère et les inégalités sociales comme une cause nationale.
« Aide-toi ; le Ciel t’aidera » dit le fabuliste. Notre salut viendra de notre propre action volontariste, rigoureuse et persévérante.
C’est le cas déjà dans le domaine de l’emploi, enjeu majeur pour le pays. L’Etat a déjà créé des milliers d’emplois ; mais les immenses besoins dans ce domaine ne peuvent être satisfaits que par les entreprises privées. Ce qui ne sera possible que si la croissance s’accélère et atteint l’objectif de 6% fixé par le gouvernement. Cela est possible et l’Etat va mettre en place le cadre propice pour le favoriser.
Le Premier ministre a pris des engagements précis et a invité chacun à agir dans le respect de nos valeurs multiséculaires dont le « sens du devoir et des responsabilités et le respect de la parole donnée ».
On le voit, Mme Mimi Touré est bien une femme d’Etat qui veut être jugée à ses actes. A la compétence et à l’engagement politique, elle ajoute l’honnêteté et la sincérité. C’est rafraîchissant et réjouissant car notre pays a une chance exceptionnelle de faire des progrès remarquables avec elle bénéficiant de la confiance du chef de l’Etat.
Bien sûr que la politique est en arrière plan, si on peut dire ; mais il s’agit de la vraie politique, celle qui est au service des citoyens et de la cité.
Maintenant personne ne se fait d’illusions sur les réactions négatives voire nihilistes d’une certaine opposition en proie à des ennuis judiciaires et une autre dans les griffes d’une jalousie d’autant plus pernicieuse qu’elle est inavouable.
Le gouvernement est au travail et demande à être jugé sur ses résultats le moment venu.
Mouhamadou M. Dia
Prof de Philo –journaliste
Autres articles