Contes et Mécontes" de grand père latif Coulibaly !!!!


Contes et Mécontes" de grand père latif Coulibaly !!!!

Contes et Mécontes" de grand père latif Coulibaly !!!!
il est où latif coulibaly, il est où l'homme qui nous faisait les comptes et mécomptes de l'anoci.
les comptes et mécomptes de l'anoci ne suffisent ils pas pour épingler Karim wade. Où nous devons attendre la 135 ème apparition de karim wade à colobane et devant aliou ndao pour le mettre au gnouf.
A moins que latif coulibaly se soit trompé de titre sur son ouvrage, jour aprés jour ça devient de plus en plus "contes et mécontes" de grand père latif.
Pas besoin d'aller fouiller sur ahs, shs, abs, les preuves que détient un certain latif coulibaly et un certain souleymane jules diop doivent amplement vous suffir pour clouer karim wade.


A cause de wade des gens ont dilapidé et détourné des milliards, à cause de wade des gens écrivaient du des contre vérités jusqu'à ce que l'ont les nomme ministre où dans les ambassades.
Vendredi 21 Décembre 2012
Constat




1.Posté par Deugeu deug le 21/12/2012 19:21
En tout cas ça commence à être absurde. Moi personnellement, je ne suis pas du tout pour macky mais si jamais il va jusqu'au bout de la logique des audits en emprisonnant tous les prévaricateurs de l’ère wade, je voterai et je ferai voter pour lui pour toutes prochaines échéances si Dieu le veut. Il faut que justice se fasse! ILs ont leur place dans les différentes MAC a commencer par kédougou!

2.Posté par Deug rék le 21/12/2012 20:00
hééé! adada!!!

Latif et jules diop ne sont pas la justice!!! la justice a ses régles.

vous nous emmerdez!!!! Vous vous la petez un peu trop!!!

3.Posté par le citoyen le 21/12/2012 20:05
je suis bien pour les audits et la rédition des comptes mais il faut dire que l'approche laisse perplexe:pourquoi tous ces vas et vient à la gendarmerie et aussi stupide qu'elle peut paraitre la woré sarr a bien campé la situation;qu'on emprisonne ou tue les coupables mais qu'on arrete le cirque et voyez le résultat,karim le criminel le détouneur dont on ne donnait pas cher pour la peau et pour son image,karim est donc devenu une superstar adulée qui se permet des doxantu comme son pere naguere;et pendant ce temps le fameux procureur spécial continue ses sorties malheureuses indignes d'un magistrat dont on attend de la tenue et de la retenue.Et puis ces convocations à la gendarmerie avec tous ces attroupements de militants à colobane commencent vraiment à agacer et à saper sérieusement l'image du pays qui est pourtant sorti si grandement des elections que tout le monde pensait grosses de risques et de danger!

4.Posté par jojo le 21/12/2012 22:19
C'est vrai que Latif peut donner SES preuves aux magistrats, comme ça on ne perdrait pas du temps à auditionner Karim !mais voilà, je crois que c'était du bluff tout ça. Précision : j'en ai rien à cirer que Karim aille en prison ou pas !

5.Posté par Ba le 21/12/2012 22:31
Ce qui m'étonne dans cette affaire c'est qu'il n'est plus question d'argent public mais depuis quelques semaines on nous parle de sociétés privées qui auraient été crées par karim Wade. Karim a t'il oui ou non détourne notre argent? Voilà la question

6.Posté par Pacotille le 21/12/2012 23:24
JE PENSE QUE, POUR RÉGLER CE PROBLÈME, IL FAUDRAIT PENDRE KARIM, OU LE FUSILLER OU LE DÉFENESTRER DU BUILDING TAMARO.
ON PARLERA ENSUITE TRANQUILLEMENT DES PROMESSES DU CANDIDAT MACKY.

7.Posté par wédi le 22/12/2012 00:27
Contes et mécomptes de l’ANOCI : Et si Latif contait ses mécomptes

Quand j’ai entendu l’annonce de la parution de « Contes et mécomptes de l’Anoci », ma première réaction fut de dire : enfin on va savoir. Mais au fur et à mesure des déclarations de Latif, notamment la réfection du Méridien à 26 milliards, la déception remplaça petit à petit l’euphorie car je trouvais de plus en plus légers les arguments de Latif. Cependant j’étais en face d’un dilemme : comment montrer mon désaccord d’avec Latif sans défendre Karim. Etant par principe contre toute dévolution monarchique du pouvoir, il m’apparut difficile d’écrire contre Latif. Je me mis alors à lire le livre. Finalement c’est Latif qui va me pousser à réagir quand il écrit : « Sauf qu’on n’a jamais vu dans l’histoire un peuple mener spontanément un combat essentiel. Il a toujours eu besoin d’une élite qui le conduit, l’encadre sur ce chemin et l’amène éventuellement vers des victoires décisives » (page 17). Pour paraphraser Latif « nous prenons la parole pour participer à un débat nécessaire et utile pour l’avenir de ce pays. Sans aucune prétention. Et sans rancœur » (page 20).

1) Quand Latif se la raconte

J’ai d’abord écouté Latif dans le face à face censuré avec Pape Alé de 2STV où il affirme qu’il avait demandé à un de ses amis de vérifier aux USA s’il y’avait un appareil photo qui coûte 9 millions de FCFA. Verdict de son ami : l’appareil le plus cher aux USA, où se trouve d’après Latif le must des produits, coûte 4 millions de FCFA. Comme je n’ai pas d’ami aux USA qui connaît les prix de tous les appareils photo, j’ai fait plus simple : je suis allé sur le net. Verdict : j’ai trouvé des appareils photo qui coûtaient beaucoup plus chers (exemple : le Hasselblad H3DII-50 coûte 31 900 euros soit 21 millions de FCFA). Il ne s’agit pas ici pour moi de justifier l’achat d’un appareil photo à 9 millions, ceux qui l’ont acheté se justifieront, mais il faut dire que certaines affirmations de Latif sont infondées. Le dire devient un devoir citoyen.

De la même manière Latif parle de 450 millions de FCFA dépensés en communication dans le golfe. Pour comparer il dit à Pape Alé Niang, qu’avec 100 millions l’ANOCI aurait pu louer un satellite. Cette déclaration est surprenante pour un spécialiste de la communication comme Latif. En effet qui suivrait des émissions diffusées par satellite sur un canal de l’ANOCI ? Pour communiquer on a besoin de support visible et comment mieux se faire voir dans le golfe si ce n’est par Al Jazeera ? Latif le confirme dans son livre en parlant de reportages sur Al Jazeera, mais si on connaît le coût de la minute sur les chaînes internationales, 450 millions en 4 ans ce n’est pas cher payé. Et je ne crois pas que Latif ignore cela.

On pourrait parler des autres dépenses de l’ANOCI mais je pense que les responsables de l’Agence le feront car c’est eux qui peuvent expliquer l’opportunité des dépenses de fonctionnement.

Je dois aussi parler de cette conversation entre Abdoulaye Diop et Karim Wade de la page 135, une conversation au téléphone. Comme Latif dit que sa source n’est pas Abdoulaye Diop, je me suis demandé comment la tierce personne qui a sourcé Latif a pu entendre Karim. Peut être que Diop avait mis son téléphone en mode haut parleur ?

2) Quand Latif contredit Latif

S’il y a un passage du livre qui a intéressé les sénégalais, c’est bien la réfection du Méridien Président. Il faut d’abord rendre justice aux responsables de l’ANOCI sur ce point : ils ne voulaient pas tenir leur sommet au Méridien Président symbole du régime socialiste. D’ailleurs ils avaient déjà lancé une manifestation d’intérêt pour la construction d’un centre de conférence (voir l’appel d’offres dans Jeune Afrique n° 2374 du 9 au 15 Juillet 2006). C’est le bailleur l’Arabie Saoudite qui le leur a imposé et qui a choisi son entreprise pour la réfection et à l’époque on se souvient des railleries de la presse et de l’opposition pour ce qui sonnait comme un constat d’échec et d’humiliation : tenir le sommet dans l’hôtel construit par les socialistes. Mais sur cette réfection Latif se contredit. Il dit dans sa conférence de presse qu’on ne peut pas le convaincre que l’hôtel a été réfectionné à 26 milliards. Cependant dans son livre il dit la même chose et le contraire. Page 138 : « 26 milliards pour rénover un hotel, il y avait de quoi bâtir un réceptif cinq étoiles… ». Page 150 « Il a été prélevé de ce montant14, 210 milliards de FCFa pour rénover le Méridien Président… ». Alors la question est simple : 26 ou 14,210 milliards ? Latif y répond page 150 « Le reliquat de cette somme 11,790 milliards de FCFA a été utilisé pour des travaux d’embellissement, de décoration et d’aménagement paysager concernant les ouvrages construits dans la ville… ». C’est Latif aussi qui parle de 26 milliards tirés du budget du ministère de l’Urbanisme alors qu’il dit plus haut que ces 26 milliards correspondent au don de 26 milliards de l’Arabie Saoudite.

On retrouve aussi les contradictions de Latif quand il parle des artistes sénégalais écartés de la décoration du Méridien Président et pourtant c’est le même Latif qui nous apprend que les artistes sénégalais comme Solly Cissé ont gagné des marchés de décoration. D’ailleurs Latif trouve qu’on a payé trop cher ces artistes. Il donne l’exemple de la décoration du giratoire de la mosquée de la divinité pour 53 millions. Il se demande ce qui a pu coûter une telle somme dans ce qu’il appelle « un amas de pierre » ? Il est clair qu’il sera difficile de convaincre mes oncles du Fouta que cet amas ait pu coûter 53 millions mais un intellectuel comme Latif, homme de ce monde, sait ce qu’est une œuvre d’art. Il sait aussi que le prix de l’œuvre d’art n’est pas seulement le coût du béton. Mais notre grand Latif n’est pas à une contradiction prés, ni à une approximation prés. Les dépenses de l’ANOCI sont estimées à 308 milliards à la page 156, ensuite 307 milliards à la page 212 et 205 milliards à la page 217. Il est vrai qu’il inclut quand il veut le prix des terres mais depuis quand un promoteur hôtelier achète il ses terres au Sénégal pour construire un nouvel hôtel ? Et si on devait évaluer les terres allons nous les évaluer au prix du marché pour construire des maisons ou au prix du décret (4000 francs le m2) ? C’est vrai aussi pour le cas du tronçon de l’autoroute à péage Malick Sy Patte d’oie construit par Bara Tall qui coûte 23 milliards à la page 183 puis 25 milliards à la page 196. On peut aussi parler des hôtels construits grâce à l’ANOCI que Latif estime à trois à la page 133 : Radisson, Terrou bi et Sea Plaza alors qu’à la page 24 il avait parlé de deux hôtels : Terrou bi et Sea Plaza. Peut être qu’il ne se rend pas compte que Sea Plaza et Radisson c’est le même hôtel. C’est le cas aussi quand Latif parle de 3 chantiers sur 9. En réalité sur les neuf chantiers il n’y a que deux qui ne sont pas en voie de réalisation : c’est le prolongement des deux voies de liberté 6 vers yoff et les routes du centre ville. La route de Ouakam a été attribuée au groupement CSE/SINCO tandis que les routes de l’aéroport, du virage, de la corniche des Almadies et hôtel océan sont attribuées à Eiffage et la bretelle Lamine Gueye place du tirailleur a été commencée par Eiffage, les travaux ont été arrêtés à cause de la dette intérieure. Et l’ANOCI annonce même un projet routier qui n’était pas retenu et qui a trouvé un financement du fonds d’Abu Dhabi : c’est la route nationale 1 de la place du millénaire en passant par Cyrnos, la route de Rufisque, contournement de Rufisque et doublement de la voie Diamniadio Diass pour 105 milliards. Cela réglerait beaucoup de problèmes aux sénégalais s’ils le réalisent.

Latif est aussi dans ses contradictions quand il justifie les dépenses de 60 millions de Pathé Ndiaye à l’époque directeur du Port. Il dit que la villa rénovée à 60 millions a été valorisée à 200 millions comme si le Port était une société immobilière. Dans le même temps il dénonce le budget de fonctionnement de l’ANOCI. Si on suit son raisonnement, ne peut on pas rétorquer que les 18 milliards de budget de fonctionnement de l’ANOCI sont « valorisés » par les 432 milliards mobilisés (ou 172 milliards selon Latif) ?

3) Aliou Sow vs Bara Tall

Latif parle aussi des surfacturations probables sur les travaux routiers. Comme CDE appartient à des libanais, Eiffage à des français je me suis intéressé au marché qui concernait un sénégalais bon teint comme Bara Tall : le marché de la VDN gagné par Alioune Sow de CSE. C’est Latif qui parle de Alioune Sow à la page 81 en le décrivant comme étant rigoureux et droit. Alioune Sow et Bara Tall ont eu des trajectoires parallèles à partir de la fin des années 90. Vers la fin des années 90 c’est CSE de Alioune Sow qui gagne les marchés et JLS de Bara Tall (encore simple dirigeant) qui va vers la faillite. Puis Bara Tall aide les socialistes à battre Idrissa Seck à Thiés et c’est JLS qui revit. L’alternance survient, Bara Tall devient ami à Idrissa Seck et Karim Wade, il peut racheter JLS, gagner les marchés publics et commencer son ascension. Dans le même temps, on a raconté (qui était le mouchard ?) à Wade qu’Alioune Sow était le bailleur du PS (page 81) et CSE ne gagne plus de marchés publics. Alioune Sow se replie dans la sous région où il fait aujourd’hui 60 % de son chiffre d’affaires. Quand les problèmes Wade, Idy et Bara Tall surviennent c’est le retour en grâce de Alioune Sow et CSE recommence à gagner les marchés et le début de la fin pour Bara Tall qui tente alors d’aller vers la sous région mais apparemment ce n’est pas une réussite . Dans la sous région il n’est pas compétitif comme CSE car il avoue faire maintenant 0 franc de chiffre d’affaires. Cette comparaison est importante car Latif compare le marché de la VDN avec les chantiers de Thiés. Cependant Latif fait de mauvais calculs pour trouver le coût du km de route sur la VDN : il agrége tout, la route, les ponts, l’aménagement paysager, les passerelles, les trottoirs, l’assainissement dans ses calculs. Or sur la VDN d’après Latif (page 100 et 101) la voirie a coûté 8,126 milliards et les ouvrages d’art (échangeurs) 11,8 milliards. Si on veut comparer avec les chantiers de Thiés on ne tient compte que de la voirie car à Thiés je n’ai pas vu d’échangeur. Comme la VDN fait 7 kms et la route étant en 2 fois trois voies on se retrouve avec 14 kms de route. Si on divise 8,126 milliards par 14 on obtient 580,430 millions le km de route. Si on tient compte du fait que cette route est en 3 voies dont un tiers plus large que la normale on multiplie par le coefficient 2/3 pour avoir le coût du km s’il était comme à Thiés en 2 voies et surprise on se retrouve avec : 388, 888 millions le km de route soit presque le même prix que l’estimation des enquêteurs de l’IGE qui avait estimé qu’à Thiés le km de route devait coûter 383 millions. On est bien loin des 4,5 milliards le km de route qu’annonce Latif dans son livre. En réalité si Latif voulait faire une comparaison sérieuse il devait comparer le chantier de la VDN avec le premier tronçon Malick Sy -Patte d’oie de l’autoroute à péage construit par Bara Talla en groupement avec les chinois de Henan Chine. Les deux chantiers ont à peu prés les mêmes caractéristiques : 7 kms, trois échangeurs et deux fois trois voies. L’autoroute a été attribuée à Bara Tall à 23 ou 25 milliards (d’après LAtif) et la VDN a d’abord été attribuée à 19 milliards avant que des avenants ne portent l’enveloppe globale à 27 milliards y compris 2 milliards pour l’aménagement paysager. Si on enlève les deux milliards de l’aménagement paysager on tombe sur presque le même chiffre que les travaux de Bara Tall sur l’Autoroute. Si donc Alioune Sow a surfacturé sur la VDN que devons nous en déduire pour le « Très Grand Patriote Bara Tall » ?

4) OCI 1991 vs OCI 2008

Latif parle du sommet de l’OCI de 1991 comme d’un sommet ayant connu un succès éclatant à la page 59 : « le sommet de 1991 fut un éclatant succès organisationnel et diplomatique. Il le fut à tout point de vue ». Pourtant c’est le même Latif qui parle à la page 61 de la colère du Président Abdou Diouf s’adressant à un journaliste du quotidien Le Monde : « Je considère pour ma part que les arabes n’ont que du mépris culturel pour nous autres africains ». Qu’est ce qui a pu motiver une si terrible colère du posé Abdou Diouf pour faire une déclaration pareille ? Le succès diplomatique éclatant du sommet de 1991 ? Et Latif parle de bilan du sommet de 1991. Il le sait : il n’y a jamais eu de bilan et ce n’est pas une interview accordée à deux journalistes privés qui ne connaissent rien des chiffres du sommet ou le vote les yeux fermés d’une loi de règlement 7 ans plus tard dans une assemblée dominée par le PS qui vont tenir de bilan. Pourquoi une interview avec Latif et Kassé et une loi de règlement votée les yeux fermés par des députés pourraient être considérés comme un bilan et un débat Karim – Tanor et un passage de l’ANOCI devant le parlement non ? Pouvons nous attendre 2015 alors pour voter une loi de règlement où se perdraient les chiffres de l’ANOCI ? Karim peut il appeler Pape Alé et Omar Gningue pour faire son bilan et ainsi se passer d’un audit externe indépendant comme le réclame les sénégalais ? Les socialistes avaient ils fait un audit interne et un audit externe en 1991 ? Pourquoi ceux qui ont voté les lois de règlement de 1991 à 1998 n’ont pas vu qu’il y avait des licences de pêches frauduleuses à l’époque ? Et pourtant ils ont donné un quitus à la gestion socialiste de la période.

5) Un agenda politique

Le 22 Mars 2009 les sénégalais ont réglé le probléme de l’agenda politique. Ils ont dit à Karim qu’il peut briguer le poste qu’il veut mais que son statut, ses moyens et l’aide de son père ne lui seront d’aucune utilité. Comme le disait Idrissa Seck en 2000, à l’aube de l’alternance quand il a été invité par Daouda Ndiaye, à l’émission « en toute liberté », il disait donc que lorsque viendra l’heure de la succession de Wade, l’apport et le jugement de Wade seront marginaux. Ce qui fera la différence ce sont ses attributs propres et ce qu’il aura montré aux sénégalais. Cela est valable aussi pour Karim Wade et le 22 Mars 2009 les sénégalais ont donné raison à Idy. Si Karim Wade veut devenir président de la république il devra le prouver aux sénégalais en montrant les qualités que nous recherchons et les électeurs sénégalais n’ont pas d’états d’âme. En fait je n’y peux rien mais en suivant Latif dans ses déclarations et son comportement, dans les justifications qu’il donne de son combat je ne peux m’empêcher de penser à une chose : Latif a un agenda politique qu’il déroule et qu’il est beaucoup plus ambitieux qu’il n’en donne l’air. Ai-je raison ? L’avenir nous le dira.

Il faut remercier Latif de nous avoir fourni les chiffres de l’ANOCI mais le problème de l’ANOCI se situe à deux niveaux : comme l’a dit la jurisprudence de l’arrêt de la haute cour de justice dans l’affaire des chantiers de Thiés, s’il y a eu surfacturations il faut d’abord le prouver et elles bénéficieraient d’abord aux entreprises qui sont les auteurs et il faudrait ensuite prouver que ces entreprises ont versé une partie des produits de cette surfacturation aux responsables de l’ANOCI. De ce point de vue accuser l’ANOCI c’est d’abord accuser d’illustres fils du Sénégal comme Alioune Sow, employeur de milliers de sénégalais. Ensuite il y a l’opportunité des dépenses effectuées et là ce sera aux responsables de l’ANOCI de nous dire pourquoi ils ont acheté une lampe à 9 millions au lieu d’un néon à 1000 francs, un appareil photo à 9 millions au lieu d’un appareil à 250 000 francs, etc…Ils devront se justifier et personne ne pourra le faire à leur place.

Pour ma part j’ai essayé par cette contribution, qui j’espère sera publiée, de donner mon point de vue sur le débat ANOCI, j’ai soulevé quelques points car tout ce qu’il y a à dire ne peut pas tenir dans une contribution. Je pense que ceux qui se disent intellectuels et ceux qui sont des leaders d’opinion n’ont pas le droit de biaiser le débat (réfection méridien à 26 ou 14 milliards ? appareil photo le plus cher du monde à 4 millions d’après un ami qui est aux USA ?). Dans 30 mois le peuple sénégalais doit choisir son prochain dirigeant qui va préparer le Sénégal vers les défis futurs extrêmement importants (raréfaction du pétrole, changements climatiques, crises alimentaires,…). Nous ne devons pas nous tromper et c’est pourquoi aucun intellectuel ne doit se taire quand il sait. Le débat doit être contradictoire pour éviter la pensée unique et donner au citoyen lamda les moyens de faire le bon choix. Si nous biaisons le débat, nous le regretterons et les 12 années de Wade risquent d’être oubliées car ce qui nous attend ne sera pas une sinécure.

8.Posté par boukhaba le 22/12/2012 01:57
latif c un menteur de merde ivrogne conard fils de pute

9.Posté par boukhaba le 22/12/2012 01:57
latif c un menteur de merde ivrogne conard fils de pute

10.Posté par Tullius Detritus le 22/12/2012 08:27
@wédi

Analyse intéressante qui prouve au moins que vous avez lu attentivement l'ouvrage de Latif Coulibaly.

« Le diable gît dans les détails » dit-on. À vouloir trop prouver, trop vite, c'est vrai que Latif s'est plusieurs fois mélangé les pinceaux dans les chiffres qu'il citait et s'est livré à certaines extrapolations hasardeuses.

Je n'ai pas son livre sous la main mais je voudrais exprimer les souvenirs et impressions que j'en ai conservés.

La présidence de l'ANOCI était l'occasion rêvée offerte par son père au petit toubab mal dans sa peau et capable de pas grand-chose qui avait été déniaisé dès 2000 par un authentique "boy Dakar" de son âge mais déjà bien endurci dans le monde de l'argent et des affaires.

L'énormité des sommes mises en jeu par l'ANOCI allait enfin lui permettre de s'éclater et de tester ses nouvelles connaissances !

Les grands chantiers de l'ANOCI : les deux tronçons de la Corniche Ouest - la VDN - la route de Ouakam.

Latif nous raconte qu'une réunion avait eu lieu au Palais (sous l'égide de qui, il ne le dit pas) pour répartir les chantiers entre C.D.E., FOUGEROLLE, C.S.E. et JLS sous couvert d'un appel d'offres de façade. C'était urgent, il fallait faire vite.

Il était convenu que chaque entreprise augmenterait son offre d'un montant à partager avec le donneur d'ordre. En gros, les offres initiales furent doublées. Le calcul était plus simple à faire ;-)

Le pauvre Bara Tall qui sortait de six mois de prison pour l'affaire des marchés de Thiès crut à un piège et maintint son offre initiale de 16 milliards pour la route de Ouakam…

Depuis, on en sait un peu plus puisque Bara Tall a révélé qu'Abdoulaye baldé lui aurait dit « Tu nous emmerdes avec tes prix à la con », ce que Baldé à évidemment démenti.

C'est ainsi qu'on aurait entendu le petit toubab déclarer lors d'une réunion de l'ANOCI « Il faut tuer Bara Tall », à la surprise gênée des participants. En fait, le pauvre perroquet ne faisait que répéter une phrase qui lui avait été dictée par un de ses affidés du moment qui avait un vieux compte à régler. On connaît la suite : tout fut fait pour casser JLS qui disparut du paysage des entreprises du Sénégal. Au final, le tronçon de la route de Ouakam fut confié à C.S.E., en groupement avec une entreprise liée aux bailleurs de fonds.

Quant aux hôtels, il faut distinguer ceux qui étaient d'initiative privée locale (Terrou Bi et Sea Plaza) et les autres. Les deux premiers virent dans l'ANOCI l'opportunité d'obtenir enfin les autorisations et permis de construire qui étaient restés en souffrance jusque là.

Les autres (dont aucun n'a jamais été achevé) ressortent plus de l'opportunisme d'affairistes internationaux qui y virent l'occasion de réaliser de juteuses opérations financières, plus proches du grand banditisme que de l'investissement immobilier.

On peut remarquer à ce sujet que les terrassements du projet d'hôtel du Cap Manuel ont surtout servi à remblayer à bon compte l'extension d'un quai du Port de Dakar réalisée par une entreprise marocaine !

Alors, l'ANOCI ? Mais ce n'est que la partie visible de l'iceberg des centaines de milliards détournées des fonds publics en dix ans d'exercice de l'oligarchie prédatrice et familiale qui a sévi à la tête du pays. En saura-t-on jamais le montant exact ? J'en doute. Parviendra-t-on à ce qu'une partie revienne dans les caisses de l'État ? C'est à voir…

11.Posté par el malick le 23/12/2012 11:19
je pense que les gens font parfois amalgame, au fait juridiquement il n'appartient pas à latif d'aller présenter des preuves au procureur spécial seulement ce dernier peut le saisir officieusement pour coincer le jeune wade.



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