
DAKARACTU.COM Les couteaux vont bientôt être tirés de leurs fourreaux dans lesquels la bienséance politique les maintenait jusqu’à présent, lors des réunions de Bennoo Siggil Senegaal (BSS). Les résultats des conciliabules entre BSS, Bennoo Alternative 2012 et le groupe de facilitation vont bientôt sortir du chapeau des équilibristes de l’opposition. Le finaliste va s’appeler Ousmane Tanor Dieng ou Moustapha Niasse et, déjà, les fleurets s’agitent de moins en moins mouchetés. Pour une raison simple, c’est que le Parti socialiste (PS) n’envisage nullement d’être absent à une élection de cette importance, la plus importante depuis 2000, et la grande majorité des caciques de ce parti historique ont la volonté d’affirmer le leadership de leur formation politique, la plus ancienne de notre histoire. Ce n’est pas un hasard si ils ont mis en avant le fameux critère de représentativité, lequel leur accorde la préférence du fait des résultats acquis lors de la présidentielle de 2007, quand la formation d’Ousmane Tanor Dieng avait devancé et nettement celle de Moustapha Niasse.
Pour le salut de l’opposition, nombreux sont ceux qui pensent à haute voix que Tanor est mieux placé que Niasse. Les sondages en leur possession leur servent de critères d’évaluation. On considère que Tanor a opéré sa mutation, a fait son œuvre d’humilité et s’est rapproché des populations. La machine de guerre du PS est, selon de nombreux observateurs, plus aguerrie que celle des progressistes, et plus habituée aux rudes batailles électorales. Atout primordial face à la puissance financière du PDS. Le PS a une aura nationale et même internationale, pouvant de ce fait profiter des appuis de l’Internationale socialiste qui ne sont pas à négliger dans ce genre de bataille.
Si Moustapha Niasse est le candidat choisi par Bennoo, le Parti socialiste court le risque de l'éclatement. Les jeunes loups du PS que sont Khalifa Sall, Aïssata Tall Sall et tutti quanti ne font pas mystère de leur préférence et de la nécessité d’une candidature socialiste à la présidentielle historique de l’année prochaine. Les divergences internes à ce sujet sont sur la place publique et promettent de dures batailles sémantiques et politiques.
Autre argument porté par les tenants d’une candidature de Tanor préférée à celle de Moustapha Niasse, on ne peut s’opposer à la candidature de Wade, en raison notamment de son âge avancé, et présenter un candidat qui aura bientôt 72 ans et fera figure de repoussoir envers un électorat de jeunes qui représentent 55% des inscrits sur les listes de cette année. Certains progressistes concédent mezza voce que, déjà en 2007, le score de Moustapha Niasse relevait plus de son inadéquation avec le peuple jeune que de ses qualités que personne ne remet en cause ni en question.
La candidature de Tanor Dieng est posée comme celle du réalisme politique et de la raison. Bennoo va vers des élections difficiles, que ce soit contre Idy, contre Macky et contre Wade. Et les électeurs ont appris depuis longtemps à voter utile. Tanor n‘est peut-être pas une garantie de victoire, mais Niasse reste un danger de défaite annoncée. Choix cornélien qui s’offre à l’opposition s’il en est, ce n’est pas le plus mince des paradoxes de cette élection.
Pour le salut de l’opposition, nombreux sont ceux qui pensent à haute voix que Tanor est mieux placé que Niasse. Les sondages en leur possession leur servent de critères d’évaluation. On considère que Tanor a opéré sa mutation, a fait son œuvre d’humilité et s’est rapproché des populations. La machine de guerre du PS est, selon de nombreux observateurs, plus aguerrie que celle des progressistes, et plus habituée aux rudes batailles électorales. Atout primordial face à la puissance financière du PDS. Le PS a une aura nationale et même internationale, pouvant de ce fait profiter des appuis de l’Internationale socialiste qui ne sont pas à négliger dans ce genre de bataille.
Si Moustapha Niasse est le candidat choisi par Bennoo, le Parti socialiste court le risque de l'éclatement. Les jeunes loups du PS que sont Khalifa Sall, Aïssata Tall Sall et tutti quanti ne font pas mystère de leur préférence et de la nécessité d’une candidature socialiste à la présidentielle historique de l’année prochaine. Les divergences internes à ce sujet sont sur la place publique et promettent de dures batailles sémantiques et politiques.
Autre argument porté par les tenants d’une candidature de Tanor préférée à celle de Moustapha Niasse, on ne peut s’opposer à la candidature de Wade, en raison notamment de son âge avancé, et présenter un candidat qui aura bientôt 72 ans et fera figure de repoussoir envers un électorat de jeunes qui représentent 55% des inscrits sur les listes de cette année. Certains progressistes concédent mezza voce que, déjà en 2007, le score de Moustapha Niasse relevait plus de son inadéquation avec le peuple jeune que de ses qualités que personne ne remet en cause ni en question.
La candidature de Tanor Dieng est posée comme celle du réalisme politique et de la raison. Bennoo va vers des élections difficiles, que ce soit contre Idy, contre Macky et contre Wade. Et les électeurs ont appris depuis longtemps à voter utile. Tanor n‘est peut-être pas une garantie de victoire, mais Niasse reste un danger de défaite annoncée. Choix cornélien qui s’offre à l’opposition s’il en est, ce n’est pas le plus mince des paradoxes de cette élection.
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