Le Sénégal a été choisi en Afrique francophone par la Maison Blanche pour magnifier la démocratie, selon l’Ambassadeur Lukens. Mais « la démocratie ne se mange pas » pour emprunter l’expression de l’autre, bien qu’elle soit un MUST pour un pays par les valeurs qu’elle porte et qui se résument aux libertés et droits humains, à l’Etat de droit, la liberté d’expression, la bonne gouvernance en un mot ; valeurs qui sont consacrées et partagées par les Etats-Unis où sa mise en symphonie est la plus achevée sur la planète Terre.
Le choix du Sénégal n’est pas fortuit à ce moment historique de l’évolution de la géopolitique bouleversée par le Printemps Arabe qui a vu s’égrener un chapelet de changements sociopolitiques dans différents pays dont le management dictatorial a été renversé par le peuple qui a repris son pouvoir et exercé sa liberté de choix de ses nouveaux dirigeants par sa carte d’électeur.
Mais la conséquence de ce démantèlement spontané a fait naître le désordre dans la gestion des ressources de sorte que le manque de vigilance a favorisé le redéploiement des groupes terroristes et autres narcotrafiquants dans les zones névralgiques et, l’Afrique n’est pas épargnée. Les frontières poreuses de l’Afrique de l’Ouest sont aujourd’hui les zones d’opérations des trafiquants de drogue et des terroristes qui empruntent le manteau islamiste pour accomplir leurs forfaits. L’exemple patent est vécu dans le Nord Mali, voisin immédiat du Sénégal.
Le Sénégal, îlot de démocratie et de stabilité politique doit être préservé pour ne pas être contaminée par la plague des feux ardents ou mal éteints dans le voisinage.
Le choix du Président Barack Obama de visiter le Sénégal est un choix motivé qui ne pouvait intervenir sous l’ancien régime malgré les multiples sollicitations directes et les efforts effrénés de lobbyistes gracieusement rémunérés. Ce choix intervenu sous le magistère de Macky Sall est l’expression de valeurs partagées et de convergence de vue sur le management socio économique de la cité. Mais, comme nous le disait le Général De Gaulle, « les Etats n’ont pas d’amis, ils n’ont que des intérêts ». C’est pourquoi, le Sénégal qui a fini de démontrer à la face du monde sa capacité à transcender les contradictions sociopolitiques et préserver la démocratie, se doit de réclamer sa part de dividendes au Congrès Américain et au Président Obama au bénéfice du peuple sénégalais. Il ne s’agit pas ici de tendre la main pour demander de la charité, non, mais plutôt réclamer une bonification à la nation la plus outillée sur le plan technologique et la plus riche du monde, pour le comportement démocratique séculaire du peuple sénégalais.
Récemment le Président Obama a rappelé dans une adresse aux Américains sur la situation de la prison de Guantamono, je cite « Aid is not charity, it is a matter of National Security ». (L’aide n’est pas de la charité, c’est plutôt une affaire de sécurité nationale).
Certains caractères à l’orgueil mal placé vont s’empresser pour lancer le slogan galvaudé et trompeur « Trade but not Aid ». Mais comprenons nous bien ; il ne s’agit pas d’aide ici mais, d’appui en termes de dividendes comme celui rétrocédé chaque année à Israël et à l’Egypte qui montrent leur partenariat sincère et consistant aux Etats-Unis et, qui se chiffre à des milliards de dollars. Pourquoi pas le Sénégal ?
Oui Président Obama, le peuple sénégalais mérite plus que ce qu’il a reçu dans le Millenium Challenge Account, dans le Feed The Future et l’AGOA qui est jusqu’ici inutilisable par le Secteur Privé par manque de mesures d’accompagnement idoines.
Oui Président Obama, vous allez renforcer les instruments de surveillance de nos frontières pour prévenir les trafiquants de drogue et les terroristes. Nous applaudissons fortement ! Mais aussi, venez avec l’appui nécessaire pour permettre la création d’emplois à ces milliers de jeunes désœuvrés qui ne demandent qu’à travailler au développement de leur pays. Ainsi, ils ne seront plus des laissés pour compte en proie aux recrutements des terroristes qui rôdent dans la sous région.
Oui Président Obama venez avec vos hommes et femmes d’Affaires pour qu’ils investissent au Sénégal car vous savez très bien que le futur c’est l’Afrique, la dernière frontière.
Abdoulaye AGNE
Washington DC
Le choix du Sénégal n’est pas fortuit à ce moment historique de l’évolution de la géopolitique bouleversée par le Printemps Arabe qui a vu s’égrener un chapelet de changements sociopolitiques dans différents pays dont le management dictatorial a été renversé par le peuple qui a repris son pouvoir et exercé sa liberté de choix de ses nouveaux dirigeants par sa carte d’électeur.
Mais la conséquence de ce démantèlement spontané a fait naître le désordre dans la gestion des ressources de sorte que le manque de vigilance a favorisé le redéploiement des groupes terroristes et autres narcotrafiquants dans les zones névralgiques et, l’Afrique n’est pas épargnée. Les frontières poreuses de l’Afrique de l’Ouest sont aujourd’hui les zones d’opérations des trafiquants de drogue et des terroristes qui empruntent le manteau islamiste pour accomplir leurs forfaits. L’exemple patent est vécu dans le Nord Mali, voisin immédiat du Sénégal.
Le Sénégal, îlot de démocratie et de stabilité politique doit être préservé pour ne pas être contaminée par la plague des feux ardents ou mal éteints dans le voisinage.
Le choix du Président Barack Obama de visiter le Sénégal est un choix motivé qui ne pouvait intervenir sous l’ancien régime malgré les multiples sollicitations directes et les efforts effrénés de lobbyistes gracieusement rémunérés. Ce choix intervenu sous le magistère de Macky Sall est l’expression de valeurs partagées et de convergence de vue sur le management socio économique de la cité. Mais, comme nous le disait le Général De Gaulle, « les Etats n’ont pas d’amis, ils n’ont que des intérêts ». C’est pourquoi, le Sénégal qui a fini de démontrer à la face du monde sa capacité à transcender les contradictions sociopolitiques et préserver la démocratie, se doit de réclamer sa part de dividendes au Congrès Américain et au Président Obama au bénéfice du peuple sénégalais. Il ne s’agit pas ici de tendre la main pour demander de la charité, non, mais plutôt réclamer une bonification à la nation la plus outillée sur le plan technologique et la plus riche du monde, pour le comportement démocratique séculaire du peuple sénégalais.
Récemment le Président Obama a rappelé dans une adresse aux Américains sur la situation de la prison de Guantamono, je cite « Aid is not charity, it is a matter of National Security ». (L’aide n’est pas de la charité, c’est plutôt une affaire de sécurité nationale).
Certains caractères à l’orgueil mal placé vont s’empresser pour lancer le slogan galvaudé et trompeur « Trade but not Aid ». Mais comprenons nous bien ; il ne s’agit pas d’aide ici mais, d’appui en termes de dividendes comme celui rétrocédé chaque année à Israël et à l’Egypte qui montrent leur partenariat sincère et consistant aux Etats-Unis et, qui se chiffre à des milliards de dollars. Pourquoi pas le Sénégal ?
Oui Président Obama, le peuple sénégalais mérite plus que ce qu’il a reçu dans le Millenium Challenge Account, dans le Feed The Future et l’AGOA qui est jusqu’ici inutilisable par le Secteur Privé par manque de mesures d’accompagnement idoines.
Oui Président Obama, vous allez renforcer les instruments de surveillance de nos frontières pour prévenir les trafiquants de drogue et les terroristes. Nous applaudissons fortement ! Mais aussi, venez avec l’appui nécessaire pour permettre la création d’emplois à ces milliers de jeunes désœuvrés qui ne demandent qu’à travailler au développement de leur pays. Ainsi, ils ne seront plus des laissés pour compte en proie aux recrutements des terroristes qui rôdent dans la sous région.
Oui Président Obama venez avec vos hommes et femmes d’Affaires pour qu’ils investissent au Sénégal car vous savez très bien que le futur c’est l’Afrique, la dernière frontière.
Abdoulaye AGNE
Washington DC
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