A CBAO Siège, les clients sont traités différemment à l’accueil et au guichet 1. Quatre jours après l’Aid el Fitr, ils reçoivent des bonbons à peine la porte de la banque franchie, et récoltent les injures d’une caissière visiblement levée du mauvais pied.
Mardi. Il est 10 H passé d’une poignée de minutes. Une pluie fine tombe sur l’avenue Léopold Sédar Senghor. Dans le spacieux hall du siège de la CBAO, la femme à l’accueil offre des bonbons. Vérification faite, c’est une initiative personnelle. Histoire peut-être d’aider le client à garder son mal en patience devant le peu de guichets ouverts et de lui transmettre la sérénité face au comportement quelque fois irrespectueux de caissières. Justement, la caissière au guichet 1 manie plus des propos licencieux qu’elle n’alimente en billets son vis-à-vis dans une opération de retrait. C’est comme si elle avait en face d’elle un fantôme. Elle continue sa conversation avec une personne, vraisemblablement une de ses collègues assise derrière elle.
La caissière compte et recompte le lot de billets de cinq mille francs entre ses mains. Elle ne se concentre pas sur son travail. C’est le moins que l’on puisse dire ! Elle est absorbée par le compte rendu d’une dispute qu’elle a eue avec un client. Celui en face d’elle, pressé, la prie de faire vite. « Madame, concentrez-vous sur ce que vous faites et faites vite, on m’attend dehors », lui dit-elle. Etrangement, la caissière balance au client : « Je m’en fiche de qui peut vous attendre ! ». Le Monsieur étonné et surpris à la fois de cette réaction d’un agent de la banque, essaie de comprendre. Pour lui, la banquière plaisantait. Celle-ci persiste et l’expression de son visage en disait long sur sa détermination à en découdre, oralement, avec l’ « impertinent » client. « Madame, vous ne devez pas vous comporter ainsi », lui rappelle l’homme. Mais un rappel pour une bonne offre de service mettait plus de l’huile sur le feu. « Madame voulait qu’on tremble devant elle ». « Merde…merde », lâche cette terreur de la clientèle. Le client se résout à quitter la banque…visiblement la mort dans l’âme.
Client de la CBAO
Mardi. Il est 10 H passé d’une poignée de minutes. Une pluie fine tombe sur l’avenue Léopold Sédar Senghor. Dans le spacieux hall du siège de la CBAO, la femme à l’accueil offre des bonbons. Vérification faite, c’est une initiative personnelle. Histoire peut-être d’aider le client à garder son mal en patience devant le peu de guichets ouverts et de lui transmettre la sérénité face au comportement quelque fois irrespectueux de caissières. Justement, la caissière au guichet 1 manie plus des propos licencieux qu’elle n’alimente en billets son vis-à-vis dans une opération de retrait. C’est comme si elle avait en face d’elle un fantôme. Elle continue sa conversation avec une personne, vraisemblablement une de ses collègues assise derrière elle.
La caissière compte et recompte le lot de billets de cinq mille francs entre ses mains. Elle ne se concentre pas sur son travail. C’est le moins que l’on puisse dire ! Elle est absorbée par le compte rendu d’une dispute qu’elle a eue avec un client. Celui en face d’elle, pressé, la prie de faire vite. « Madame, concentrez-vous sur ce que vous faites et faites vite, on m’attend dehors », lui dit-elle. Etrangement, la caissière balance au client : « Je m’en fiche de qui peut vous attendre ! ». Le Monsieur étonné et surpris à la fois de cette réaction d’un agent de la banque, essaie de comprendre. Pour lui, la banquière plaisantait. Celle-ci persiste et l’expression de son visage en disait long sur sa détermination à en découdre, oralement, avec l’ « impertinent » client. « Madame, vous ne devez pas vous comporter ainsi », lui rappelle l’homme. Mais un rappel pour une bonne offre de service mettait plus de l’huile sur le feu. « Madame voulait qu’on tremble devant elle ». « Merde…merde », lâche cette terreur de la clientèle. Le client se résout à quitter la banque…visiblement la mort dans l’âme.
Client de la CBAO
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