« Benno » se rebaptise « Niarro », découvrez le plan B du peuple ? (Djibril SARR)

L’eau qui coule d’une montagne atteindra forcément le bas. Si elle bute sur un obstacle, elle s’accumule un moment avant de le contourner pour suivre son chemin.(Dsarr)


« Benno » se rebaptise « Niarro », découvrez le plan B du peuple ? (Djibril SARR)
Grande a été la déception de tous ceux qui ont cru au défi. Grand a été le soulagement du Cap 21 que nous imaginons, en ce moment, rire sous cap. L’enjeu est plus important. La conséquence risque d’être plus désastreuse. La psychose s’est installée dans les esprits des souteneurs de « l’unité dans la gestion du pays ».
Le problème de cette déchirure mettra beaucoup de temps à trouver un baume réparateur. Il est d’autant plus pénible, qu’elle présage d’une impossibilité de gestion concertée correcte, basée sur le consensus tant prôné au sein de cette unité désormais rebaptisée.
Plus de 9h de discussions et d’échanges, pour que Benno décide de ce choix qui clôt la cérémonie de baptême. Nous étions habitués au « naming » avant les discussions ! Ils en décideront autrement et devront en assumer toutes les conséquences. Quel gâchis !
Ce problème, mal posé par l’un des responsables, ne se résume pas tout simplement à proposer un départ en faisceau dispersé qu’on rendra convergent au second tour. Non ! Il est plus grave. Tous ceux qui méditent encore sur le soutien au désormais « Niarro », pensent actuellement à la conséquence post électorale ; le moment venu où il faudra gouverner ensemble tenant compte que des intérêts du pays pour que les choses marchent. Quand on y pense, l’inquiétude nous habite.
S’il est vrai que les mêmes causes conduisent aux mêmes effets, il devient alors normal de s’inquiéter, et par conséquent, de reconsidérer les critères pour le choix de l’Homme de la situation. Pour éviter pire que le plat du jour qui nous est servi par le régime en place, et que la plupart trouverait indigeste, il faut bien préparer le marché de demain et ses ingrédients. Autrement dit, nous devons rompre avec le choix basé uniquement sur notre militantisme des années passées, et nous évertuer à chercher et à trouver quelqu’un qui veut et peut aider le Sénégal.
De ce point de vue, un constat : tous les hommes politiques, politiciens connus, nous donnent aujourd’hui toutes les raisons de porter notre choix sur un profil nouveau. Un Homme non avide de pouvoir. Un volontaire qui montre moins d’attachement déraisonné au pouvoir, qui informe de sa disponibilité à servir le pays, si l’honneur lui est fait par le peuple au service duquel il s’engage être.
On ne peut jamais être sûr de rien. C’est vrai. L’exemple de l’alternance de 2000 est patent. Mais nous pouvons espérer. La recherche de l’excellente pour la gestion d’un pays est un voyage, pas une destination finale. Nous pouvons avoir confiance, si quelques lueurs d’espoir sont perceptibles dans la personnalité d’un Homme. Pour cette raison, nous n’avons pas le droit de jeter l’éponge et d’aiguiser le couteau qui nous achève. Continuons à changer et à toujours changer par nos cartes tant que la déception suivra les promesses, tant que le contraire du résultat recherché est obtenu. A défaut nous risquons de jeter dans le fatalisme en acceptant les conditions de vie qui nous sont imposées. Chaque peuple est responsable de ses conditions.
Une façon d’éviter cela serait à notre avis de mobiliser tout le peuple pour un soutien à Mr Ibrahima FALL pour donner au Sénégal une chance de relance qui rompra d’avec la politique politicienne.
Quand une entreprise est menacée de faillite, et qu’il faille la redresser, le profil du bon manager sauveur n’est pas à rechercher forcément parmi les membres du personnel. Par conséquent, cet homme à qui certains reproche injustement son absence antérieure de notre paysage « politique politicienne» ne devrait souffrir d’aucune considération de cet ordre. Mieux, il a déjà servi le pays, en laissant une très bonne impression. S’il est compétent pour redresser notre société « Le Sénégal », accordons-lui cette confiance pour qu’il aide à la bonne marche de cette société au profit de tous les employés constitués par le peuple.
Nous ne souhaitons guère que ce soutien soit un soutien opportuniste basé sur un calcul de partage arithmétique des responsabilités. Au lendemain de son élection, notre succès commun, il devra être libre de ses choix des compétences les meilleures au service du peuple. C’est cela qui importe ! Un plan B des souteneurs sincères des assises.
Salam
djsarr@hotmail.com
Vendredi 2 Décembre 2011
Par Djibril SARR




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