En faisant du Sénégal l’étape première et fondamentale de son périple africain, le Président des Etats Unis d’Amérique a fait éprouver aux Sénégalais une immense fierté. Cette fierté est renforcée par l’espoir d’une coopération bilatérale dont la finalité évidente est la paix, la sécurité, le développement économique et la promotion de la dignité humaine.
L’altruisme sénégalais caractérisé par l’éthique de l’amitié, l’ouverture à l’autre, la générosité et la solidarité a naturellement amené l’état du Sénégal à donner à la capitale une nouvelle image en ciblant certains tronchons routiers et certains espaces publics prisés par les citoyens jusqu’à heurter, pour une question de sécurité compréhensible, la liberté de la circulation.
Les routes sont assainies. L’anarchie qui règne dans certains lieux publics a été abolie le temps de la visite du Président Obama. L’aéroport international de Dakar et son espace environnemental ont été merveilleusement nettoyés. Les mendiants et les marginaux ont été presque partout déguerpis. La Place de l’Indépendance a retrouvé un calme rare et a subi une excellente cure de salubrité. Un nouvel ordre s’est ainsi imposé pour accueillir Obama.
Mais faut-il toujours attendre la visite d’une autorité présidentielle d’un grand Etat qui pèse lourdement, par sa puissance économique, sa force diplomatique et son influence internationale, dans l’échiquier mondial pour donner à la capitale une image civilisée, ordonnée et organisée ?
Au-delà de la sécurité à faire régner lors de cette visite effectuée dans un contexte géopolitique très sensible, cette nouvelle image donnée à la capitale sénégalaise serait simplement un triste tape a- l’œil si elle s’arrête à la fin du séjour du Président Obama.
Ce serait une honte et une tricherie sur fond de communication politique fondée sur l’image. On ne doit pas seulement nettoyer Dakar et y mettre de l’ordre parce que le Sénégal reçoit un puissant homme d’Etat occidental. La salubrité publique, l’ordre public et le comportement citoyen ne doivent pas être assujettis à l’évènementiel politique. Ce sont des défis de tous les jours, des défis nationaux, ceux de l’Etat et des citoyens à promouvoir et à respecter le bien public et collectif.
Si Obama rentre et que le désordre et l’insalubrité se réinstallent, ce serait une faiblesse et une honte car notre nation se laisserait soumise à un messianisme politique caractérisé par le complexe et la domination du plus fort sur la dignité des autres.
La politique publique doit savoir étendre ses rayons d’action au-delà des circonstances en acquérant une dimension large et quotidienne pouvant permettre de donner au pays et surtout à la capitale une image toujours propre et organisée qui force le respect.
Au- delà de la visite de Obama dont le protocole et les gardes rapprochés ont facturé a néant celui de Macky Sall, notre Président a nous, l’Etat du Sénégal doit se remettre sur une bonne orbite. Il ne doit pas se limiter à la visite de Barack Obama pour mettre de l’ordre jusqu’à étouffer la mobilité urbaine et mettre en apnée certains services. Il devrait donner à la capitale d’avantage un visage humain en impulsant un changement effectif de mentalité qui induise à adopter et imposer un nouveau style de vie et d’organisation.
Ces styles de vie doivent s’inspirer de la sobriété, la tempérance, l’autodiscipline, le respect de l’environnement et la salubrité en tout, partout et toujours.
C’est mieux que de jouer sur les circonstances d’une visite, dit-elle être celle du plus puissant Président du Monde.
_______________________
Auteur : Aminata CASSE (une jeune Sénégalaise ayant vécu aux Etats Unis pendant plusieurs années et revenue pour servir son pays)
Article adressé: au Gouvernement Sénégalais, au Maire de Dakar, aux officiers supérieurs, a l’Armée, à toute la population Sénégalaise.
L’altruisme sénégalais caractérisé par l’éthique de l’amitié, l’ouverture à l’autre, la générosité et la solidarité a naturellement amené l’état du Sénégal à donner à la capitale une nouvelle image en ciblant certains tronchons routiers et certains espaces publics prisés par les citoyens jusqu’à heurter, pour une question de sécurité compréhensible, la liberté de la circulation.
Les routes sont assainies. L’anarchie qui règne dans certains lieux publics a été abolie le temps de la visite du Président Obama. L’aéroport international de Dakar et son espace environnemental ont été merveilleusement nettoyés. Les mendiants et les marginaux ont été presque partout déguerpis. La Place de l’Indépendance a retrouvé un calme rare et a subi une excellente cure de salubrité. Un nouvel ordre s’est ainsi imposé pour accueillir Obama.
Mais faut-il toujours attendre la visite d’une autorité présidentielle d’un grand Etat qui pèse lourdement, par sa puissance économique, sa force diplomatique et son influence internationale, dans l’échiquier mondial pour donner à la capitale une image civilisée, ordonnée et organisée ?
Au-delà de la sécurité à faire régner lors de cette visite effectuée dans un contexte géopolitique très sensible, cette nouvelle image donnée à la capitale sénégalaise serait simplement un triste tape a- l’œil si elle s’arrête à la fin du séjour du Président Obama.
Ce serait une honte et une tricherie sur fond de communication politique fondée sur l’image. On ne doit pas seulement nettoyer Dakar et y mettre de l’ordre parce que le Sénégal reçoit un puissant homme d’Etat occidental. La salubrité publique, l’ordre public et le comportement citoyen ne doivent pas être assujettis à l’évènementiel politique. Ce sont des défis de tous les jours, des défis nationaux, ceux de l’Etat et des citoyens à promouvoir et à respecter le bien public et collectif.
Si Obama rentre et que le désordre et l’insalubrité se réinstallent, ce serait une faiblesse et une honte car notre nation se laisserait soumise à un messianisme politique caractérisé par le complexe et la domination du plus fort sur la dignité des autres.
La politique publique doit savoir étendre ses rayons d’action au-delà des circonstances en acquérant une dimension large et quotidienne pouvant permettre de donner au pays et surtout à la capitale une image toujours propre et organisée qui force le respect.
Au- delà de la visite de Obama dont le protocole et les gardes rapprochés ont facturé a néant celui de Macky Sall, notre Président a nous, l’Etat du Sénégal doit se remettre sur une bonne orbite. Il ne doit pas se limiter à la visite de Barack Obama pour mettre de l’ordre jusqu’à étouffer la mobilité urbaine et mettre en apnée certains services. Il devrait donner à la capitale d’avantage un visage humain en impulsant un changement effectif de mentalité qui induise à adopter et imposer un nouveau style de vie et d’organisation.
Ces styles de vie doivent s’inspirer de la sobriété, la tempérance, l’autodiscipline, le respect de l’environnement et la salubrité en tout, partout et toujours.
C’est mieux que de jouer sur les circonstances d’une visite, dit-elle être celle du plus puissant Président du Monde.
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Auteur : Aminata CASSE (une jeune Sénégalaise ayant vécu aux Etats Unis pendant plusieurs années et revenue pour servir son pays)
Article adressé: au Gouvernement Sénégalais, au Maire de Dakar, aux officiers supérieurs, a l’Armée, à toute la population Sénégalaise.
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