Analyse appronfondie de l'emprunt du Sénégal: la Vérité des chiffres

La Vérité des chiffres
En parcourant le procès verbal de la BCEAO sur le dernier emprunt obligataire de l’Etat du Sénégal, on pourrait sans risquer d’être ridicule se poser un certain nombre de questions se résumant à dire :
• pourquoi le titre Sénégal n’attire plus ?
• quelle en sera la conséquence sur l’économie nationale ?


Analyse appronfondie de l'emprunt du Sénégal: la Vérité des chiffres
vérité le résultat obtenu (moins de 25%) pour cette présente opération financière nécessite une analyse détaillée pour pouvoir apporter les correctifs idoines et ainsi maintenir intacte la relation de confiance entre le Sénégal (l’économie sénégalaise) et ses partenaires dans la zone UEMOA.
En effet, la confiance constitue un maître-mot dans le jargon de la finance internationale. C’est pour cela que toutes les opérations sont basées sur la confiance qui, elle aussi est pondérée par plusieurs facteurs dont essentiellement : la stabilité politique, la qualité de la gouvernance économique et juridique, les infrastructures et la pertinence des projets et programmes proposés pour financement.
En analysant sous cet angle le cas spécifique du Sénégal nous dirons que cette situation n’est pas assez surprenante pour les initiés dans la mesure où il s’est passé beaucoup de chose entre février et juillet 2012 qui ont globalement impacté sur les relations financières internationales de notre pays. Il s’agit :
sur le plan de la stabilité institutionnelle : malgré une élection populaire et démocratique du Président Macky SALL, certains écueils sont restés notamment la probable instabilité parlementaire pouvant résulter de l’hétérogénéité des idéologies et des perspectives politiques au niveau de la coalition au pouvoir ;
dans le domaine juridique, les nombreux contentieux politico-économiques n’ont encore vidés sur le plan international (affaire Etat/Tigo ; affaire Etat du Sénégal/Groupe Acelor Mittal ; projet Sen-ethanol ; affaire global voice etc.…) et les balbutiements notés dans les rapports entre l’Etat et les investisseurs nationaux ( affaire Cheikh Amar-ARTP ; affaire Méridien Président, les audits et les fouilles sur toutes les opérations réalisées par l’ancien régime etc. …) sont des faits qui militent pour une grande prudence de la part des investisseurs surtout étrangers ;
au niveau économique et financière : les premiers actes de communications qui consistaient à dire que : « les caisses de l’Etat sont vides » par des autorités compétentes notamment le ministre en charge du budget continueront à rendre très difficile toute négociation de financement pour le Sénégal dans la mesure où pour l’investisseur notre pays a surtout besoin d’argent pour son fonctionnement (dépense de sécurité, d’éducation, de santé etc. .) que de financement pour des secteurs productifs. En d’autres termes nous avons avoué être proches de la banqueroute financière. Il faudra donc nécessairement plus de temps, de dynamisme et de diplomatie économique pour espérer reconquérir les esprits les plus pessimistes sur la réalité des choses.
Tout ceci explique en partie, la réticence des investisseurs par rapport aux appels à financement de l’Etat du Sénégal qui il y a juste moins d’un an faisait courir beaucoup de bailleurs surtout institutionnels. C’est pourquoi il n’est pas surprenant de voir que les institutions financières présentes sur le marché sénégalais ont plus trainé les pieds pour accompagner l’Etat comparativement à celles des zones à risques élevés comme le Mali. Ces types d’institutions ont une capacité d’appréciation directe et froide de la situation dans le pays où elles évoluent et leur position influence de façon certaine les comportements des autres institutions de la zone UEMOA qui vont réagir par mimétisme.
Cependant, la situation est loin d’être catastrophique puisqu’elle n’est qu’une étape qui doit rapidement être dépassée par des actions réfléchies et concertées dans presque tous les secteurs clé de notre économie nationale. Sur ce plan, il y a des actions qui sont annoncées et qui si elles sont bien exécutées pourront permettre d’ici à six ou sept mois une reconsidération des positions par rapport au titre Sénégal.
Dans l’urgence, les adjudications ne devaient et ne doivent pas être la solution pour les recherches de financement au risque de déprécier considérablement la note du Sénégal et ainsi réduire nos marges de manœuvre pour toutes négociations de financement. Il faut privilégier la coopération bilatérale et surtout les bonnes relations avec les partenaires traditionnelles comme la France, la Chine, les Pays arabes mais aussi la relance de la diplomatie économique avec la redynamisation des bureaux économiques au niveau des missions diplomatiques sénégalaises à l’étranger.




Dimanche 22 Juillet 2012
Abdoulaye SECK, Analyste financier, ancien CT à la Présidenc




1.Posté par deugue dji le 22/07/2012 13:59
"la vérité des chiffres"
Mais où sont les chiffres? Je ne vois rien de chiffrer. Seulement des bla-bla.

2.Posté par boumiputra le 22/07/2012 14:32
l'honnetete intellectuelle devait faire signer ce papier. Ce papier ne ns informe absolument rien de chiffre sur l'obligation. On dirait un papier ecrit par abdoulaye wade.

3.Posté par mn''doye le 22/07/2012 14:48
SVP arrêter de tout juger en politique politicienne nous avons besoin de nous regarder dans un miroir pour repartir du bon pied." la vérité des chiffres c'est au delà des chiffres ce qu'il faut comprendre" le pays a besoin d'intellectuels dans tous les domaines pour avancer et non partout des politiciens. attendez la période des meetings et autres campagnes travaillons et acceptons les remarques constructives c'est ce qui aident le chef de l'Etat et nous mêmes les populations
de grâce arrêter d'intervenir pour intervenir si vous n'avez rien compris ici le débat est de haut niveau

4.Posté par People le 22/07/2012 16:35
encore une propagande et comme par hasard c'est dakaractu qui le publie.

avec un article sans signature, c'est vraiment triste, la presse mercenaire au sénégal

5.Posté par metzo le 22/07/2012 17:54
je ne comprends plus les politicards tout est piège ou attaque c eux; il faut de temps en temps accepter de voir la réalité en face. cet article est signé abdoulaye SECK et c'est écris en bleu en bas de la page; moi je trouve qu'il ya des choses intéressantes dedans. mais bon malheur à ceux qui n'ont rien compris bravo dakaractu

6.Posté par People le 22/07/2012 19:57
@Metzo,

nous ne sommes justes des lecteurs avertis qui suivait CYS et Dakaractu depuis le début jusqu'à se rendre compte que ce site est tout sauf objectif et précisément semble rouler pour Wade & co.

7.Posté par People le 22/07/2012 20:01
@Metzo,

merci de nous signaler que cet article est signé Adoulaye SECK ANCIEN CT DE LA PRESIDENCE, autrement dit il faisait partie de l'équipe de Wade, jusqu'à preuve du contraire, donc vous venez de confirmer nos soupçons.

on ne peut pas être juge et partie



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