Tambacounda pleure ses morts. La ville est dans une atmosphère indescriptible. Chacun pleure de son côté et à sa manière. Il faut dire que chaque personne, chaque famille de cette grande région, a perdu un ami, un collègue, un parent, bref, un proche.
Tambacounda a mal. Il s’suffit de faire un tour dans la ville pour voir la douleur sur chaque visage, à chaque coin de rue.
Tambacounda enterre ses morts dans la douleur, d’autant plus qu’on ignore toujours les circonstances réelles de l’accident. Que s’est-il passé ?
Dans pareille situation, les coupables désignés d’office sont les chauffeurs. C’est vrai qu’ils ont leurs parts de responsabilité dans cette affaire. Surtout que dans cette accident, qui a causé la mort de près d’une trentaine de Sénégalais, les deux chauffeurs s’en ont tiré sains et saufs. Dans ces situations les chauffeurs sont très vite déclarés coupables. Il est vrai qu’ils sont rarement en règle, qu’ils conduisent comme ils veulent, parfois ivres, parfois fatigués… Et nous alors ? Nous les passagers. Combien sommes-nous à crier sur un chauffeur parce qu’il …roule doucement ? Combien sommes-nous à préférer un tel car plutôt qu’un tel autre parce qu’il… file vite ? Combien sommes-nous, hélas, à dire d’un chauffeur qu’ « il est bon » parce qu’il file trop vite ? Combien sommes-nous à préférer la vitesse ? Comme si on avait des records à battre.
Et l’Etat ? L’Etat avec sa force de sécurité ? L’Etat représenté sur les routes par nos policiers, nos gendarmes, nos douaniers, les agents des Eaux et forêts….. Il leur incombe la lourde responsabilité d’assurer notre sécurité et nos biens. Et pourtant, combien sont-ils, les camions trop chargés, à circuler à longueur de journée sur nos routes au vu et au su de nos Policiers, de nos Gendarmes… Combien sont-ils de voitures à rouler la nuit sans phares, sans cote, sans freins…. Et qui dépassent les postes de contrôles ? Et pire encore, ils constatent et laissent passer aux profits de leurs poches et aux risques et périls des populations qu’ils sont sensés protégé.
Bref, le mal est fait. Il dommage aujourd’hui de constater le « joola » n’a servi à rien, trop de mort pour rien.
Et pourtant des solutions existent pour limiter l’indiscipline sur nos routes. Il ne s’agit pas d’inviter les usagers de la route à la prudence, il s’agit de les en obliger par tous les moyens. Et la structure la mieux indiquée pour jouer ce rôle est le Sapeur-Pompier. Les soldats du feu, les médecins après la mort. C’est qu’on ne fasse appel à eux qu’après coup. Mon avis est qu’on doit les responsabiliser davantage surtout sur nos routes en étant capable de mettre aux arrêts tous véhicules présentant des risques , et tous chauffeurs porteur de risque (ivre, fatigué…) on le fait ailleurs pourquoi pas chez nous ?
Yaya cissokho
Tambacounda a mal. Il s’suffit de faire un tour dans la ville pour voir la douleur sur chaque visage, à chaque coin de rue.
Tambacounda enterre ses morts dans la douleur, d’autant plus qu’on ignore toujours les circonstances réelles de l’accident. Que s’est-il passé ?
Dans pareille situation, les coupables désignés d’office sont les chauffeurs. C’est vrai qu’ils ont leurs parts de responsabilité dans cette affaire. Surtout que dans cette accident, qui a causé la mort de près d’une trentaine de Sénégalais, les deux chauffeurs s’en ont tiré sains et saufs. Dans ces situations les chauffeurs sont très vite déclarés coupables. Il est vrai qu’ils sont rarement en règle, qu’ils conduisent comme ils veulent, parfois ivres, parfois fatigués… Et nous alors ? Nous les passagers. Combien sommes-nous à crier sur un chauffeur parce qu’il …roule doucement ? Combien sommes-nous à préférer un tel car plutôt qu’un tel autre parce qu’il… file vite ? Combien sommes-nous, hélas, à dire d’un chauffeur qu’ « il est bon » parce qu’il file trop vite ? Combien sommes-nous à préférer la vitesse ? Comme si on avait des records à battre.
Et l’Etat ? L’Etat avec sa force de sécurité ? L’Etat représenté sur les routes par nos policiers, nos gendarmes, nos douaniers, les agents des Eaux et forêts….. Il leur incombe la lourde responsabilité d’assurer notre sécurité et nos biens. Et pourtant, combien sont-ils, les camions trop chargés, à circuler à longueur de journée sur nos routes au vu et au su de nos Policiers, de nos Gendarmes… Combien sont-ils de voitures à rouler la nuit sans phares, sans cote, sans freins…. Et qui dépassent les postes de contrôles ? Et pire encore, ils constatent et laissent passer aux profits de leurs poches et aux risques et périls des populations qu’ils sont sensés protégé.
Bref, le mal est fait. Il dommage aujourd’hui de constater le « joola » n’a servi à rien, trop de mort pour rien.
Et pourtant des solutions existent pour limiter l’indiscipline sur nos routes. Il ne s’agit pas d’inviter les usagers de la route à la prudence, il s’agit de les en obliger par tous les moyens. Et la structure la mieux indiquée pour jouer ce rôle est le Sapeur-Pompier. Les soldats du feu, les médecins après la mort. C’est qu’on ne fasse appel à eux qu’après coup. Mon avis est qu’on doit les responsabiliser davantage surtout sur nos routes en étant capable de mettre aux arrêts tous véhicules présentant des risques , et tous chauffeurs porteur de risque (ivre, fatigué…) on le fait ailleurs pourquoi pas chez nous ?
Yaya cissokho
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