Depuis SENGHOR, le mauvais rapport des sénégalais au travail n’a guère évolué.
• L S SENGHOR : « Sénégalais debout ».
• A DIOUF : « Le sursaut national ».
• A WADE : « Il faut travailler… encore… et… toujours… ».
• M SALL : « Combattre l’absentéisme ».
Appels solennels de quatre (4) Chefs d’Etat à l’aube de leur accession à la magistrature suprême.
Le défi de l’émergence est la valeur travail dans un nouveau rapport résolument tournée vers la productivité, critère de performance et de compétitivité d’un environnement économique globalisé. Ensuite vient le défi spécifiquement sénégalais : la présence active.
La législation du travail fait clairement mention de l’obligation de présence. La présence est partout une condition de validité et donc de maintien du contrat de travail. Par ailleurs l’agent du service public n’est pas à l’abri d’une réquisition qui l’oblige à servir les intérêts supérieurs de la nation en danger. Quant à l’absence injustifiée, au sens de la réglementation, elle est un motif de sanction pouvant aller jusqu’au renvoi.
Mieux, la présence est une obligation qui doit être largement prise en compte dans l’attribution de la note administrative annuelle. Avancement de grade, rémunération et carrière professionnelle doivent se faire au rythme du mérite par la productivité au travail.
L’Etat doit garantir l’accès, la continuité et la qualité du service public, il lui revient d’en trouver les mécanismes opérationnels.
• Rendre tout simplement obligatoire, le travail dans la première demi-journée (avant la pause) participe d’une bonne distribution de justice entre les administrations et la nation sénégalaise qu’elles doivent servir.
• Cette mesure peut être généralisée à tous les secteurs publics et privés d’intérêt général. La mission de service public est au centre des obligations régaliennes.
Les hautes autorités doivent également respecter aussi bien les horaires de travail que les horaires protocolaires. Elles nous ont trop souvent habitués aux retards et renvois fantaisistes, sans jamais prendre la peine de s’excuser.
Monsieur le Président de la république, vous avez bien parlé, seulement c’est aux actes que le peuple vous jugera. Agissez, si je puis me permettre ! Depuis SENGHOR, nous n’avons cessé d’enregistrer des discours incantatoires jamais suivis d’effet. Sénégalaises, Sénégalais, nos oreilles sont fatiguées. Excellente journée de travail à tous ! Que l’horloge batte le temps au rythme des défis majeurs !
M. Momar Idrissa NDIAYE, Professeur LETFP/Thiès
• L S SENGHOR : « Sénégalais debout ».
• A DIOUF : « Le sursaut national ».
• A WADE : « Il faut travailler… encore… et… toujours… ».
• M SALL : « Combattre l’absentéisme ».
Appels solennels de quatre (4) Chefs d’Etat à l’aube de leur accession à la magistrature suprême.
Le défi de l’émergence est la valeur travail dans un nouveau rapport résolument tournée vers la productivité, critère de performance et de compétitivité d’un environnement économique globalisé. Ensuite vient le défi spécifiquement sénégalais : la présence active.
La législation du travail fait clairement mention de l’obligation de présence. La présence est partout une condition de validité et donc de maintien du contrat de travail. Par ailleurs l’agent du service public n’est pas à l’abri d’une réquisition qui l’oblige à servir les intérêts supérieurs de la nation en danger. Quant à l’absence injustifiée, au sens de la réglementation, elle est un motif de sanction pouvant aller jusqu’au renvoi.
Mieux, la présence est une obligation qui doit être largement prise en compte dans l’attribution de la note administrative annuelle. Avancement de grade, rémunération et carrière professionnelle doivent se faire au rythme du mérite par la productivité au travail.
L’Etat doit garantir l’accès, la continuité et la qualité du service public, il lui revient d’en trouver les mécanismes opérationnels.
• Rendre tout simplement obligatoire, le travail dans la première demi-journée (avant la pause) participe d’une bonne distribution de justice entre les administrations et la nation sénégalaise qu’elles doivent servir.
• Cette mesure peut être généralisée à tous les secteurs publics et privés d’intérêt général. La mission de service public est au centre des obligations régaliennes.
Les hautes autorités doivent également respecter aussi bien les horaires de travail que les horaires protocolaires. Elles nous ont trop souvent habitués aux retards et renvois fantaisistes, sans jamais prendre la peine de s’excuser.
Monsieur le Président de la république, vous avez bien parlé, seulement c’est aux actes que le peuple vous jugera. Agissez, si je puis me permettre ! Depuis SENGHOR, nous n’avons cessé d’enregistrer des discours incantatoires jamais suivis d’effet. Sénégalaises, Sénégalais, nos oreilles sont fatiguées. Excellente journée de travail à tous ! Que l’horloge batte le temps au rythme des défis majeurs !
M. Momar Idrissa NDIAYE, Professeur LETFP/Thiès
Autres articles