APR- Pds : Une alliance contre nature


1.5

APR- Pds : Une alliance contre nature
« Je demeure convaincu que l’engagement
Politique peut bien s’accommoder de l’étique
de la morale et de la loyauté. » Macky SALL
 
 « Vaincre les vices, vivre les valeurs. » Idéologie de l’APR
 
                                                                              APR – PDS : Une alliance contre nature
 
   Depuis le 25 mars 2012, le peuple Sénégalais dans son ensemble vit sa libération, son indépendance vis-à-vis d’un groupuscule qui se croyait investi d’un mandat divin. Avant cette date, le Sénégal, un pays jadis respecté, est devenu la risée de toutes les grandes démocraties du monde. Depuis 2009, année de la déclaration de la candidature de Wade pour un troisième mandat, le Sénégal a été secoué par cette forfaiture verbale déclarée aux Etats Unis.
 
   A partir de cette date, le PDS et ses alliés laudateurs ont voulu imposer aux dignes Sénégalais, un mandat dénué de tout fondement. Pour faire face à cette insulte, les Sénégalais ont verbalement repoussé l’idée Wadienne.  Ainsi, les forces vives de la nation ont pensé nécessaire d’organiser des assises non partisanes, mais nationales. Au cours de celles-ci, toutes les bonnes idées ont été glanées pour permettre au peuple Sénégalais d’avoir l’espoir pour 2012.
 
   Wade, en bête politique, encouragé par des personnes sans scrupule et sans vergogne, nargua le peuple Sénégalais avec des comportements inadmissibles qui frisent le ridicule. Après un sondage de l’opinion, Wade sut qu’il n’aura pas 50% des voix pendant les présidentielles de février 2012. Appuyé par un gouvernement assassin qui entérina le texte  du projet de loi sur le ticket président – vice – président qui passerait avec seulement 25% des voix, Wade se précipita pour envoyer cet inique projet de loi à l’assemblée nationale en procédure d’urgence afin qu’il soit voté par la représentation nationale.
   Dés le 22 juin : partis politiques, sociétés civiles, citoyens lamda… se donnèrent la main à Daniel Brothié pour préparer la riposte du lendemain devant l’assemblée nationale.
 
   Le 23 juin, jour mémorable, le peuple Sénégalais se massa devant les grilles de l’assemblée nationale pour intimer l’ordre à Doudou Wade et ses pantins de ne point voter cette loi inique de Wade.
 
   De 9 heures à 18 heures, jeunes, vieux, femmes et hommes se frottèrent aux policiers préposés à la sécurité, pour faire trembler Wade. Toute cette journée a été chaude. Des pneus brulés, des maisons saccagées et des jeunes révolutionnaires blessés constituent le bilan de cette journée.
 
   A la fin de cette journée historique, les Sénégalais rentrèrent chez eux avec joie et fierté pour avoir sauver le Sénégal d’un danger manifeste. Ce projet de loi de Wade était son énième pendant onze ans. Avec sa majorité mécanique et mercantile durant la onzième législature, Wade propose aux dépités et déboutés du peuple, des lois insensées : la loi Ezzan, la fausse loi Sada Ndiaye qui a modifié la durée du mandat du président de l’assemblée nationale de façon fallacieuse.
 
   Wade, pour assassiner ses opposants et légaliser ses funestes forfaitures, s’accouda d’une assemblée nationale qui donne à ces cyniques desseins, un manteau légal. A partir du 23 juin, le M23 est née. Dans ce mouvement, tous les candidats à la présidentielle de février 2012 s’y joignent en compagnie du peuple Sénégalais. De juin 2011 à janvier 2012, le peuple  montra son antipathie à Wade sur toutes les formes. Des marches, des sit in, des grèves de la faim… ont été utilisés par les dignes Sénégalais pour montrer leur courroux. 
 
   Pour contrôler son gouvernail vacillant, Wade, aidé par ce zélé d’Ousmane Ngom, assassina des Sénégalais qui lui demandaient juste de partir après avoir fait douze bonnes années à la tête du pays.
 
   Du fait de son narcissisme et avec le triste aval d’un conseil constitutionnel, Wade se présenta aux élections à 86 ans pour un mandat de sept ans. Quel paradoxe ! Le peuple, sachant que les manifestations ne feront pas reculer ce vieillard, décida de punir Wade dans les urnes. Ainsi, au second tour des élections, le président Macky bât Wade avec 66% des voix.
 
   Ouf, le Sénégal venait de tourner et de déchirer la page de Wade pour toujours. En déchirant cette page noire et rougie par le sang des martyrs, le peuple venait de punir le PDS, Bokk Tiss tiss et tous les anciens laudateurs de Wade. Et le premier juillet 2012, durant les législatives, le peuple enfonça le clou en tuant définitivement le PDS et le Bokk Tiss Tiss qui obtiennent en tout 16 députés sur 150.
 
   Ayant du mal à avaler cette cuisante défaite et sachant que ses hommes, plus particulièrement Karim Wade, seront bientôt les illustres hôtes de l’hôtel zéro étoile, Wade lève le drapeau blanc en proposant un étrange compromis au président Macky Sall. Eh oui, on ne rêve pas, le génie Wade propose une étonnante alliance entre le moribond PDS et l’APR.
 
   Je suis de ceux la qui pensent que cette improbable alliance est contre nature. Moi, militant de l’APR, je n’accepterai jamais partager une table politique avec des hommes comme Me Ousmane Seye, Farba Senghor, Karim Wade, Pape Samba Mboup, Mamoud Cissé, Mamadou Seck, Bamba Ndiaye, Serigne Mbacké Ndiaye, me Ousmane Ngom…
 
   Pour étayer son ultime forfaiture, Wade en appelle à une certaine famille politique originelle. Quel triste retournement de veste d’un vieillard, jadis trop fier de lui ? Wade parle de famille politique. Rions ensemble devant cette comédie du patriarche.  Est-ce que Wade a oublié que c’est lui qui a renvoyé Macky du perchoir de l’assemblée avec des méthodes non musulmanes ? Que Wade n’insulte pas notre intelligence en essayant de nous prendre aux sentiments. Nos mémoires sont toujours fraiches et nous n’oublierons jamais, au plus grand jamais les manœuvres nauséabondes du PDS et de ses laudateurs zélés durant douze ans. 
 
Que Wade se détrompe. Nous n’avons pas besoin de cette famille libérale avec une idéologie d’assassin qui a rendu le peuple Sénégalais pauvre et sans moyens du fait d’une politique économique basée sur la corruption, la gabegie et la concussion. L’APR croit non seulement au libéralisme économique mais, met en avant les valeurs Sénégalaises que sont : Ngor, Déggu, Jub, Mandu ak bagne… chez nous, à la place du Waxx Waxete, nous prônons le Waxx Wakhat et le Waxx def.
 
La politique est certes, l’art de la compromission, mais pas l’art du mensonge, du retournement de veste et des combines malsaines. L’APR a des militants qui croient en la République et vont défendre jusqu'à la dernière goute de sang l’étique, la morale en politique. Chez nous, la politique n’est une alliance malsaine même si cette alliance aurait été bénie par des villes saintes. La politique chez nous, n’est rien d’autre que l’ensemble des réponses qu’un peuple, qu’une nation, qu’un gouvernement apporte à ces questions et à  ces préoccupations.
 
   Pour ce magistère du président Macky Sall, voila les préoccupations du peuple Sénégalais :
 
- Mettre fin aux inondations
- Trouver une solution au problème de l’énergie
- Faire des audits objectifs et sans parti pris
- Diminuer les prix des denrées de première nécessité
- Mettre en chantier le Sénégal
- Donner des emplois aux jeunes Sénégalais
- Assurer une bonne formation aux jeunes Sénégalais
- Mettre en place une justice non partisane
- Faire jouer à l’assemblée nationale son rôle plein et entier
- Aider les familles démunies avec un bon programme social
- Investir dans le monde rural
 
   Si un gouvernement a devant lui tant d’attentes et de priorités, il doit s’atteler à satisfaire le peuple, au lieu de tendre une main à un vieillard nostalgique et surtout songeur.
 
Assane Insa MANE
Etudiant en MASTER 2 Histoire à l’UCAD
Militant de l’APR à Kolda
Coordonnateur du Mouvement des Elèves et Etudiants Républicains de Kolda (MEER)
Adj. Chargé de la propagande et sensibilisation du MEER/national
Email : assaneinsamane@yahoo.fr
 
 
Mercredi 18 Juillet 2012
Assane Insa MANE




1.Posté par M23 le 18/07/2012 08:40
Macky à bon entendeur salut!

2.Posté par ss le 19/07/2012 10:31
Salut "mbaading", parait qu'en politique il ne faut jamais dire jamais. Me Ousmane Séye est déjà chez vous et il n'est pas le seul. On est en politique et dans ce champ, les vérités d'aujourd'hui peuvent être les mensonges de demain, vos amis peuvent devenir vos ennemis et vis-versa. Cependant, cela ne doit corrompre nos principes voire notre dignité. Bon courage.

Le Libéral



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