A combien sont évaluées les chances de victoire de Macky Sall ?


A combien sont évaluées les chances de victoire de Macky Sall ?
DAKARACTU.COM  S'ils continuent à mettre la pression sur ses partisans pour les pousser à voter massivement à l'occasion du second tour, le 25 mars, les proches de Macky Sall sont intimement convaincus de sa victoire. Sur la foi d'informations qu'ils détiennent, ils distillent mezza voce l'idée selon laquelle leur candidat ne peut pas faire moins qu'Abdoulaye Wade en 2000, qui avait battu Abdou Diouf au second tour avec 58,1%.
Attentifs aux "ndigueuls" collectés par Wade dans les différentes familles religieuses, les stratèges du candidat de la coalition Macky 2012 sont convaincus que les consignes de vote seront peu ou pas suivies. Et estiment au contraîre que Serigne Béthio Thioune et ses thiantacounes munis de gourdins peuvent énerver l'opinion et desservir le candidat de Fal 2012.
Les proches de Macky Sall sont optimistes et croient pouvoir l'emporter si le second tour se déroule dans la transparence. Ont-ils raison ? Réponse le 25 mars.  
Lundi 19 Mars 2012



Du plus récent au plus ancien | Du plus ancien au plus récent

32.Posté par DIBITERIE CHEZ PACO le 21/03/2012 00:52
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31.Posté par yaya1 le 20/03/2012 05:37
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30.Posté par GSI le 20/03/2012 01:42
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Ce Séminaire sur le Développement Personnel va vous aider à prendre la parole en public. Vous pourrez parler sans avoir peur.

Aujourd'hui, les circonstances de votre vie où vous devez vous exprimer parfaitement, trouver le mot juste sont de plus en plus importantes.

- Vous saurez montrer une parfaite aisance devant un auditoire.

- Plus de trac et la crainte de rougir

- Vous ferez passer vos opinions facilement et en toutes occasions

- Vous serez celui que l'on écoute et donc que l'on admire

Les suggestions dans ce puissant programme subliminal vont "débloquer" vos inhibitions. Car, le trac, la peur de vous exprimer sont ancrés dans votre esprit subconscient.

Vous vous êtes répété en vous-même "je ne peux pas y arriver" "Que vont-ils penser de moi", Il ne vont pas me comprendre", "Je suis incapable de ..." Ce langage intérieur négatif est la source de votre difficulté à vous exprimer librement.

Il faut donc agir à la source !

GSI vous aidera à travers ce Séminaire à éliminer les "programmes mentaux" négatifs qui freinent votre personnalité en public.
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29.Posté par Serigne le 19/03/2012 23:16
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27.Posté par MOYTOU le 19/03/2012 19:25
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26.Posté par Sandoka le 19/03/2012 19:17
Le mouridisme est aujourd'hui perverti par Béthio. Sérigne Touba ne mérite pas cette souillure, car cette tarikha ne se retrouve plus avec un tel energumène. Mourides, cet homme nous lance à tous un défi.

25.Posté par ali le 19/03/2012 17:28
Finalemeent Bethio rend un mauvais service à wade

24.Posté par binou le 19/03/2012 17:26
Bonjour

je prie de toute ame pur que Macky gagne les elections. je suis Mouride, mais à cause de bethio je voterai pas pour Wade, et pourtant j'ai voté pour lui au premier tour.
le sénégalais n'aime pas l'arrogance/

23.Posté par kheuch le 19/03/2012 16:34
Macky SALL 48,% WADE 52,% s il plait au bon dieu

22.Posté par Coaching le 19/03/2012 15:06
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21.Posté par Dioulacounda1 le 19/03/2012 14:59
je demande a tous mes anciens frères d'armes militaires et invalides de VOTER massivement pour LE PRÉSIDENT MACKY SALL car il est la clés du changement et l’Espoir du SÉNÉGAL d'aujourd'hui et de demain. ALLER VOTER TRÈS TÔT LE MATIN LE 25 MARS 2012 DANS LA PAIX ET LA SERINITE. MACKY SALL VA GAGNER AVEC UN TAUX DE 73%.

20.Posté par citizen le 19/03/2012 14:32
-certains ont choisi la facilité et d autres ont compris que le bonheur se gagne dans la difficulté,president macky sallvu son parcours est parmi les hommes pôlitiques que je respectes du fond du coeur,il a su se debrouiller et ramasser sans exceptions toute la confiance des senegalais des plus mieux les plus reculés de par le monde,il a avaler trop de couleuvres venant de wade et de ses variables,cele ne la pas empecher de continuer son bonhomme de chemin,franchement MACKY SALL je vous tire mon chapeau et je finirais pas sans te dire que vous avez liberer le peuple BRAVO

19.Posté par talibe gallas le 19/03/2012 13:59
OUI je suis d'accord avec mes confréres mourides je suis mourides et je ne crois qu'a SERIGNE TOUBA et je suis un fervent talibe de Serigne FALLOU.
Moi l'analyse que je fais est que d'aprés la confrerie mouride seule le ndiguel du KHALIFE CHEICk SIDY MOKHTAR est valable, seule sa parole est à respecter parcequ'il est le représentant de SERIGNE TOUBA sur terre et lui méme l'a dit à touba lors d'une cérémonie " SERIGNE TOUBA LA GNOU SOLE SAMA DIEUME DJI" alors chers talibes et citoyens BETHIO essaye de contre dire les paroles du KHALIF il n'as pa le droit de donner des consignes de vote. Si béthio est un talibe de serigne Touba il n'a qu'a écouter la parole du KHALIFE mais il croit qu'il est serigne touba Quelle bassesse! mais je remercie le bon dieu sur ces paroles de béthio parceque Serigne Touba va nous juger avec ce opportuniste il est trop petit pour semer la cacophonie dans le MOURIDISME. Ne vous en faites pas SERIGNE TOUBA sera là et nous épargnera des ces deux mécréants et opportunistes BETHIO WADE.
Dieuredieufé Serigne TOUBA
Dieuredieufé Serigne TOUBA
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18.Posté par Sidy Ady DIENG le 19/03/2012 13:57
Abdoulaye Wade : du «destin pour l’Afrique» aux délires funestes de la mégalomanie !

Dans un article que j’avais publié dans seneweb.com en 2009, et titré «Wade est-il toujours Wadiste ? », je sonnais déjà l’alerte face aux dérives du système Wade, posant clairement la question fondamentale du délit de parjure de la parole d’honneur, tant il est vrai qu’en posant certains actes, le Président Wade avait royalement méprisé la cohérence nécessaire entre la profession de foi et l’action.

L’histoire n’a pas pris du temps pour me donner raison sur celui qui, au détour d’un exercice assurément difficile d’assassinat de l’éthique et de dénégation de toute élégance, s’est fendu de sa triste déclaration qui résonne encore jusque dans nos chaumières les plus éloignées : « maa waxoon, waxeet ! ».

Et ce forfait commis par le Président Wade, est d’autant plus grave et affligeant, qu’il s’est opéré tout brutalement sous la forme de haute trahison des aspirations du peuple sénégalais, ce peuple qui le soir de la révolution bleue du 19 Mars 2000 sous l’étendard du Sopi et du Wadisme, avais placé tous ses espoirs entre les mains de celui qui aujourd’hui, a fini de montrer qu’il avançait masqué.

Aïda MBODJ, l’édile de Bambey, dans les coulisses de sa propagande saugrenue dénommée « ma carte, ma caution », doit se dire parfois au fond de sa conscience, si elle lui en reste encore un peu, qu’elle avait raison de surnommer Wade « FANTOMAS », ce personnage de cinéma et hors-la-loi insaisissable, capable de prendre à tout moment le visage qu’il veut pour mieux filouter les limiers.

En effet, Wade a trompé beaucoup de monde, et en a déçu plus d’un, et mieux, il a abusé sans sourciller de la confiance des sénégalais, qui dans leur grande majorité et jusqu’à sa réélection en 2007, disaient généralement qu’il fallait laisser le « vieux » travailler.

Et le « vieux » s’est effectivement mis à travailler, augmentant arbitrairement les salaires, construisant des routes et des ponts, des lycées et des cases des tout-petits, dressant même sur les mamelles, une stalinienne statue de la «renaissance africaine», et consacrant le bouquet final à l’érection d’un «Grand Théâtre», où les encenseurs devraient se mettre, chaque soir, à chanter les louanges du bâtisseur de la Nation, mais comme disait le poète, « à l’arrière-cours des luxueuses Datcha, ils ont érigé l’enfer et la variole des goulags ».

Le bilan de Wade contrairement à ce que disent les courtisans qui l’entourent, ne peut pas être le nombre de passerelles construits par Karim, le nombre de lycées souvent vides de ses élèves ou de ses professeurs du fait des récurrentes grèves, le folklore de la GOANA etc.., en somme un inventaire mécanique qui ignore l’opportunité, la distribution équitable et les coûts réels de ces infrastructures, et la nécessité de mettre en place des politiques réfléchies et suivies, et d’apporter une réponse adéquate aux réels besoins des populations.

Le véritable bilan de Wade est aujourd’hui la transformation en serpillière de notre loi fondamentale, le laminage en règle de l’administration et des institutions de notre pays, et la création autour du clan Wade, d’une oligarchie politico-faux-maraboutique, composée des plus médiocres et des plus exécrables parmi nous, et qui s’accaparent de nos terres et pillent nos deniers publics, le tout sur fond de haute corruption, de discrimination et d’achat systématique des consciences.

Wade s’est même permis de mettre en péril notre unité nationale, en agressant dans leur foi nos frères chrétiens et en semant insidieusement la zizanie entre confréries musulmanes.

Et c’est l’occasion de rappeler aux thuriféraires de Abdoulaye Wade qui agitent partout son bilan basé essentiellement sur ses soi-disant qualités de bâtisseurs, qu’un certain Nicolae Ceausescu, le Génie des Carpates, le Conducător et le Danube de la pensée, qui était aussi élevé au rang de « seule constante », était également un bâtisseur devant l’éternel de statues et de grands théâtres.

La révolution de 1989 l’a emporté comme une feuille morte, et il a été fusillé avec sa femme, à l’aube, derrière les murs d’une sombre caserne.

Le récent «Printemps Arabe» a aussi emporté d’«illustres» «bâtisseurs » qui avaient tout simplement oublié le respect qu’ils devaient à leur peuple, s’érigeant de fait en rois, ou s’autoproclamant «roi des rois d’Afrique».

A défaut de pouvoir se hisser à la hauteur d’un homme d’état, et de tracer le destin qu’il avait promis à l’Afrique, Wade l’intellectuel pris au piége du pouvoir, et soûlé par le vin de la gloriole, a choisi d’enlever en plein jour son masque, mettant à nu son affiliation à la franc-maçonnerie et ses ambitions de confisquer le Sénégal et ses libertés si chèrement acquises, au bénéfice d’un clan familial et d’un agrégat de cupides et cyniques adulateurs, ne brûlant intérieurement que de la seule flamme de l’appel du ventre et des intérêts bassement matériels et personnels.

Ceux-là même que je nomme «les judas de la dernière génération», c’est-à-dire un cercle fermé autour de Wade, composé pour l’essentiel de vils vagabonds politiques méprisant totalement les intérêts supérieurs du Peuple Sénégalais, et faisant en fait du Président leur otage consentant et leur instrument satanique de séquestration et de perduration du pouvoir.

Faut-il le rappeler, l’alternance politique survenue le 19 Mars 2000, sous l’étendard du « Sopi », a eu le mérite d’avoir mis fin sereinement et de manière démocratique à 40 ans de régime socialiste stérile, et le Sénégal qui avait choisi l’alternance politique, n’attendait pas moins que de prendre irréversiblement le chemin d’un devenir meilleur, porteur de vision et de performances pour notre pays, un pays où les seuls critères préférentiels de distinction et de reconnaissance, seraient uniquement le travail et le mérite.

Je faisais partie de cette masse de citoyens, militants d’aucun parti, et qui se reconnaissait dans son discours et dans énormément de jalons courageux et révolutionnaires posés par cet homme dont l’émérite philosophe et poète Hamidou DIA, disait en se trompant, qu’il s’est érigé en « touche à tout décomplexé et prolixe, avec des intuitions fécondes, de belles fulgurances et des obsessions généreuses dont les plus significatives sont l’unité Africaine dans la renaissance et le NEPAD : adaptation du principe maoïste de « compter sur ses propres forces »!

Wade était pour nous une éclaircie providentielle dans ce ciel orageux d’une Afrique qui cherche encore son chemin, celui qui devait briser le fatalisme de la main tendue, en mettant en place un projet de société d’un Sénégal organisé et méthodique, d’un Sénégal travailleur, décidé à émerger et à rejoindre le rang des pays modernes.

Wade a prôné sans y croire, son ambition de repenser le développement de l’Afrique, en donnant l’assaut en même temps à toutes les grandes « fractures » de ce monde et sonnant le glas de la mendicité au profit du partenariat et du travail, nouvelle piste pour la renaissance et le développement de notre continent.

Et il a cru endormir tout son monde en assimilant la Renaissance Africaine juste à la hauteur d’une affreuse statue de bronze érigée par des Coréens sur des «Mamelles» défrichées et profanées, sur fond de spéculation foncière.

Lui qui avait le devoir, comme dirait le professeur Malick Ndiaye, en sa qualité d’intellectuel, «de gouverner ses pas selon des délibérations éthiques responsables», a choisi une fois réélu en 2007, de faire méticuleusement des actes fondamentaux qu’il pose, l’antithèse son discours.
Dans le registre de la falsification politique et de la conception égocentrique et nocif du pouvoir, le régime des Wade a battu un record que personne ne pourra et ne devra plus égaler ici au Sénégal.

En s’entourant de gens pour la plus part opportunistes et de surcroît incultes et arrogantes, Wade a totalement laminé aujourd’hui le capital de crédibilité et de sérieux que le Sénégal et l’Afrique dont il se réclame, pouvait encore lui accorder.

Et mieux, il s’est inscrit dans la dialectique de faire passer à la trappe systématiquement, ses compagnons les plus valeureux, ne gardant que les thuriféraires, les bouffons et les hérétiques, pions de l’échiquier machiavélique sur lequel il a cru pouvoir tisser en toute impunité ses appétits de pouvoir.

Lorsque au sommet de l’Etat, on manque de sens commun, tout en jouant sournoisement au guide éclairé et infaillible, les conséquences que l’on ne mesure pas de ce fait, peuvent être tragiques.

Le Sénégal et l’Afrique n’ont plus besoin de «héros», ils n’ont pas besoin non plus d’être tout le temps humiliés, et la seule aspiration que nous avons, est d’être bien gouvernés dans la transparence, l’équité, la justice sociale et la dignité, sans tintamarre.

Wade est resté sourd face à l’appel du peuple, de ses paysans, ses étudiants, ses ménagères, ses intellectuels, ses jeunes et ses poètes, et surtout de ses poètes !

En effet, dés Janvier 2004, Amadou Lamine SALL, dont la qualité de grand poète ne se discute plus, avait publié les vers révélateurs suivants :

Mon pays n’est pas un pays mort
Mais elle est pourtant morte la mémoire
Mort le sang dans la case des hommes pressés
Et le rêve de ceux qui ont cru dompter l’alphabet court nu dans les rues
Et les enfants ne jettent même plus de pierres à ce lambeau de rêve
Mon pays n’est mort que dans la hâte de ceux qui marchent
Sur les chemins de mirage les yeux glauques l’horizon cupide
Mon pays n’est mort que dans les fils de l’impatience
Les fils malicieux de la politique les sidéens du pouvoir dans la malaria et le paludisme des urnes
Les fils arqués de la politique les bergers à venir mais si fatigués déjà
Comme de vielles Peugeot des années de jazz


En réplique à ce poème magistral, je disais :

Ton pays n’est pas un pays mort
Il n’est pas une fausse et sombre perspective
Une dernière lueur d’une nuit monotone et sinistre
Une lanière usée sur les flancs d’un cheval décharné
Ton pays ne s’embourbe guère au fond des caniveaux
Il s’est érigé depuis longtemps en joyau pur
Ornant la poitrine des majestueuses Lingeer
Et derrière le verbe stimulant du griot
Le sang du Tiédo bouillonne comme toujours

Ton pays n’est pas un pays mort
Et pourtant l’héritage s’est fané
Perdu dans le courage qui s’effondre
Et l’élégance jetée comme une eau usée
Sur les ruelles boueuses des Parcelles Assainies
Et sur toutes les artères et quartiers se bousculent des hommes
Qui n’ont faim que de bénéfices et de profits sans sueur écoulée

Ton pays n’est pas un pays mort
Il n’est mort que dans les rêves de gloriole
Mort dans ses fils aux bras croisés et à la langue fourchue
Ses fils qui continuent à rouler fiévreusement les dés du pari
Dans les bureaux de vote érigés en casinos

Ce pays n’est mort que pour les caméléons du pouvoir
Ceux qui retournent leur veste avec la prestance du prestidigitateur
Ces hommes qui ont foulé du pied toute mémoire
Pour ne s’illustrer que dans le verbe nécessiteux

Ton pays mon pays n’est pas mort
Car il est trempé de la hargne du lion
Et le baobab géant reste gonflé de sève

Je le savais déjà mais je comprends à présent
Pourquoi alors nous serons ici toujours vivants

La même année 2004, mon manuscrit intitulé : «DES PAS SUR LE FEU», a été primé dans la plus grande confusion par le Bureau Sénégalais des Droits d’Auteurs, le président du jury du «Prix Birago DIOP pour le meilleur manuscrit de poésie» Marouba FALL, ayant choisi d’intervertir l’ordre des primés qui m’imposait à la tête du concours.

L’écrivain Hamidou DIA et le poète et éditeur Elie Charles Moreau, membres du jury, avaient alors révélé la supercherie à travers la presse.

Surpris dans son forfait, le «dramaturge» Marouba FALL avait opté pour la fuite en avant, m’attribuant contre vents et marées la seconde place du concours.

De quoi avait-il peur ?

La réponse se trouve peut-être dans ces vers extraits de ce manuscrit à l’intitulé révélateur et qui auguraient encore et déjà, de ces moments difficiles que vit notre pays :

EXTRAIT 1 :

Vois-tu Maman !
Ils ont inventé la loi de la majorité pour diriger la cité
Il faut s’adonner à ce nouveau jeu à dés pipés
Pour prétendre au blé de l’Occident

Ici, ils ont décroché satisfecit et certificats de bonne conduite
Ils collectionnent les Doctorats Honoris Causa
Et se targuent d’être crédibles aux yeux des maîtres du jeu
Et ils sont heureux !
Heureux de dompter le peuple
Peuple sans limite de rupture
Que l’on presse comme le dernier des citrons

Hier j’ai suivi le vingt heures
Le Président a promis de créer des emplois
Des milliers de postes de croque-morts
Pour inhumer la moitié de ce peuple
Lorsque le virus de la faim finira de parfaire son œuvre

Ainsi proclame-t-il,
L’équilibre sera rétabli
Car l’offre sera égale à la demande

Ils ont courbé l’échine
Pour s’approprier les délices du jour
Ils ont fermé les yeux sur l’élégance
Et converti l’honneur en billets de banque
Mais les lettres rebelles confiées à la traître écriture
Se sont décrochées des parchemins désemparés
Pour ne laisser place qu’à l’angoisse des feuilles blanches

Ils ont apposé une dernière couche de peinture sur les graffitis
Car ayant fini de valider et d’afficher le verdict des urnes
Verdict des urnes bourrées sonnant comme un verbe creux
Et cette substance qui se détache des propos de ces gens
Qui ne respirent et ne vivent que par le mensonge

Nous ne savons plus compter les jours
Nous ne savons plus compter les coups
Accroupis sur notre douleur
Nous attendrons le crépuscule

EXTRAIT 2 :

J’ai voulu oublier jusqu’à ton nom
Jusqu’au timbre creux de ta voix
Et me fondre dans les abysses de la nuit
Comme une ombre furtive et dérisoire
Mais l’éclat du soir propice à mon chagrin
Persiste à accrocher sur tous les chemins
Le destin qui brisera ton arrogance
Et dire que j’étais sur le point de lâcher prise
Pour peu que le chant laudateur se taise
Pour peu que l’indécence se cache
Mais tu continues à étaler ta méprise
Habile à élever le mensonge au rang de vérité
Le verbe en deuil entre tes lèvres
Pleurant chaque jour la honte ayant fait de toi
Un Commandeur de l’Ordre du Mérite

Je m’en veux ce soir de rappeler ton nom à l’Histoire
Je me déteste de traîner ce chagrin que je voulais pourtant insignifiant
Et de consacrer ma plume à un fétu de paille
En pagaille au gré des vents, un soir de moisson

Mais il me fallait chanter encore
Pour conjurer le poids de l’affront
Et décrier ce Commandeur de l’Ordre de la Honte

Je reste enseveli dans la nuit
En attente du crépuscule de ton impertinence
Entre mon chagrin et ta méprise
Je resterai un homme obstinément patient

J’attendrai sans faillir le jour bienséant au mérite
Ce jour où ton nom et ta voix, dans la nuit
Seront sans nom et sans voix

En attendant, tu peux étaler ta méprise
Et taire mon étoile qui s’entête à user ton règne
Tu ne seras pas plus que l’histoire d’un chagrin
Où je tremperai ma plume
Pour ramener l’odieux mensonge
Au rang de gigantesque opprobre

Et l’inspiration ne tarira pas ce soir
Car je veux faire de cette sécheresse
La crue millénaire qui viendra gonfler ces fleuves
Ces fleuves qui inéluctablement se jetteront à la mer

Je sais que les oiseaux ne chantent plus
Que les enfants ne font plus la ronde en dansant
Et que la solitude des ghettos étale partout
Ses plaines de détresse dans le cœur des orphelins
Mais je voudrais rester le seul à psalmodier ce soir
Sans acclamation et sans droit d’auteur
Seul devant ce public absent et éteint
Je serais seul à aligner ces complaintes
Seul à tirer la haine hors des poitrines
Je serais seul tout seul, face à l’orgueil des hommes

Et les jours s’en iront tels des souvenirs qui reviennent
Et la mélodie rebelle s’affirmera comme une rage de vivre
Les générations sacrifiées emprunteront toutes les pistes du désert
Déserts arides qui nous servent d’héritage

Serrés dans nos rangs
Le regard droit et le front haut
Mous marcherons pieds nus
Sans jamais nous laissés distraire par le clapotis des gouttes de notre sang
Que nous planterons derrière nous comme des jalons inamovibles
Pour témoigner devant les hommes et l’histoire

EXTRAIT 3 :

«La peur n’est plus dans la nuit
Mais dans ce souffle de vie qui s’enfuit
Cette jeunesse que l’on sacrifie à la violence
Dans le silence complice des conférences

A ces messieurs qui nous gouvernent en faux pères
Je dirais, jetez vos masques de dignité et de fer
La lumière crue et l’incandescence des néons
Dénude à mort vos idées de pharaons

Laissez nos douleurs se reposer sous ces dalles
Comme de simples nègres au fond de la cale
Vos costumes de marque et cravates en soie
Ne sont pas de mise dans les sanctuaires de la foi

Au diable l’impossible
Le cri de l’espoir est audible
L’engendre la fermeté de la foi
L’entretient la fiction de vos lois

Pourquoi tuer le bonheur immense
Dans la perversité des tendances
La teinte nuancée de vos vérités
Trahit à fond l’intime réalité

Ces bons nègres d’autrefois
Prennent de l’âge toutefois
Et les fils de l’indépendance
N’ont hérité que de la dépendance

Votre démocratie est une cloche
Obole qui passe par le trou de ma poche
Quand cesserez-vous ce jeu d’enfants
Cette trouvaille de vedette pour ses fans

Je m’adresse à ces rats des nations
Violeurs des constitutions et détourneurs des rations
Continuez à exporter du sang pour le F.M.I.
Pour sauvegarder vos images de marques ternies

Le jour où il n’y aura plus sur cette terre
Plus un seul honnête forgeron pour forger le fer
Vous pourrez toujours régner sur les sables du désert
Sujets turbulents qui vous rejetteront vers la mer

Régner pour régner tel est votre unique ambition
Le bonheur des peuples pour vous n’est qu’une illusion
Vous demeurez irréalistes et figés
Et vous n’hésiter pas à pendre ou à fusiller
Votre pouvoir est un acte de violence
Qui traque le pauvre et le perce de mille lances
Etes-vous des hommes ou des monstres
Vous qui planifier la mort sur vos montres
Comment pouvez-vous acquérir la confiance du peuple
En agrandissant chaque jour le fossé entre vous et ce peuple
Continuez d’incriminer la pauvre conjoncture
Tout en vous nourrissant de poulets et de savoureuses confitures

Plus qu’un seul moment et les gens comprendront
D’un seul tour de main ils vous surprendront
La majorité ne sera plus alors une minorité appuyée
Mais une force vivante amplement déployée

Le jour où vous serez chassés de vos tours d’ivoire
Vous retrouverez les marécages au fond des boues noires
Vous apprendrez alors à souffrir et à vivre
Loin des climatiseurs et des frigos chargés de vivres

Vous avez choisi l’hypocrisie de l’ombre
Laissez-nous la franchise et la vérité du nombre
Nous irons toujours à l’assaut de vos mensonges
Bien que la faim nous affaiblisse et nous ronge

Nous ne serons jamais les poètes des labyrinthes
Nos forêts de vers ne seront que des plaintes
Car l’immensité des déserts et la sécheresse des vallées
Ne nous permettent pas le rythme des mots voilés

Me voici assis en face de la mer
Méditant sur le sort de cette terre
Ces brigades de générations sacrifiées
A des causes sombres non identifiées

A la jeunesse espoir de demain
Vous tracez des voies sans lendemain
Qui payera les tâtonnements de l’enseignement
Lorsque l’armée des diplômés chômeurs sonnera le ralliement

Le train de l’état file à une vitesse électrique
Dans cette Afrique qui traîne ses fils faméliques
Bâtissez vos palais et vos châteaux de vacance
Votre musique n’incite que les dupes à la danse

Nous qui sommes l’essence de votre prestige
Laissez nous les ruines et tous les vestiges
Quand vous finirez de sucer tout notre sang
Vous n’aurez plus que du fer à mâcher sous vos dents

A vous la terreur aveugle et la brutale répression
Car vous n’avez plus d’autres moyens d’expression
A nous la fermeté et la conviction
Clefs de notre victorieuse solution

Derrière le soir, j’ai senti le sursaut
Qui viendra décapiter tout ce qui est faux
Tordre les systèmes et les consciences
Pour en extraire une nouvelle science
Au de là des ombres il se prépare comme un lutteur
Sur son front clair, perle la sueur
Ce sera le règne du juste
Qui mettra fin à toutes les castes
Du sang que vous avez versé
Germerons les espoirs restés
Qui tiendront très haut
Le flambeau éclairant nos maux

Afrique, tu as une cause à défendre
Ton honneur n’est ni à violer, ni à vendre
Sois prête à assumer ton devenir
Qui se lève comme un soleil au devant de l’avenir

Afrique, je répète encore ton nom
Tes véritables fils ont toujours dit non
Peu importe les blanchis et les traîtres
Renégats qui périront dans les flammes avec leurs maîtres

Nous sommes les combattants de la paix
Au bout de nos cannons s’égoutte le lait
Qui viendra étancher la soif des enfants du monde
Qui en ont raz le bol de faire la ronde

Hier dormant sous le sein de leur mère
Aujourd’hui vous les poussez à la guerre
Certes vous pouvez tuer l’innocent
Mais vous ne sucerez jamais tout son sang

L’Afrique des sables et l’Europe des tours
Se plaisent-ils dans cet éternel dialogue de sourds
L’argent que bousillent les inutiles délégations
Est un mauvais service rendu à la nation
Il n’y a pas que l’Occident qui nous jette des ténèbres
Vos ambitions dénaturées passent pour devenir funèbres
L’Afrique des indépendances négociées
Est malade de ses dirigeants amadoués

Cessez vos rotations entre Washington et Paris
Vous êtes incapables de relever les enjeux et défis
Vous profitez des deniers publics pour faire du tourisme
Mais sous vos pieds, un jour, éclatera le séisme

Le pouvoir que vous vous léguer à coups d’articles
Vous échappera quand se refermera le cycle
Votre course de relais prendra alors fin
Et vous payerez la vie des populaces mortes de faim
Il fut un seigneur qui ne s’inspirait que du malheur
Acculé par ses fautes, il tua le bonheur
Enfermé chaque jour dans son palais, il fuyait le peuple
N’ayant plus un seul sujet même pour astiquer ses meubles
L’armée de mercenaires qui lui était restée fidèle
Tenait cependant en respect le peuple rebelle
Pas un seul jour, sans que les tortionnaires
Dans les cellules, ne procèdent à des exécutions sommaires

Mais le peuple est une force fertile
Il ne connaît pas de génération stérile
Les martyrs sous d’autres noms, renaissent
Le tyran ne savait plus à quel démon se fier

Ce qui devait arriver, arriva
La vague aveugle, un soir, déferla
Sur les côtes de l’ex-empire
Le peuple affamé, lapida le vampire

Tel sera le sort des usurpateurs de pouvoir
Qui s’envoleront en fumée, avec leurs rêves de gloire
Alors apprentis tyran et autres sorciers en herbe
Pour votre compte, ne cherchez pas loin même si c’est acerbe

Les hommes ne payeront plus longtemps les fautes des grands
Qui pensent moins au bonheur des gens qu’à garder leur rang
J’ai peur de cette force qui sommeille dans l’ombre
Ne l’obligez pas à creuser des tranchées et des tombes

Ces fils d’Afrique qui ont perdu la voie
Sacrifient leurs frères au nom de leur loi
Où est passée la sagesse de nos pères
Et que faites-vous de l’honneur de cette terre

Pour que notre dignité nous soit rendue
Nous brandirons partout l’étendard des martyrs pendus
Nos voix pour rompre la lâcheté du silence
Taperont avec force sur les ganglions des consciences

Les chantres de la médiocrité se sont tus
Le langage de vérité redescendra dans la rue
De toutes les poitrines s’échappera la même clameur
Place ne sera plus faites à la rumeur
Vous jonglez avec les formules et les sigles
Mais votre système reste amarré sur ses règles
Les valets qui le sont demeurés pendant plusieurs années
Devenus rois, resteront les mêmes hommes au destin damné
Les paillotes qui jouent avec le feu
Tirent à coup sur, le diable par la queue
Tant que régnera la Grande Démocratie
Nos voix partout, dénonceront votre monarchie

Ces hommes qui s’accrochent à leurs lâches privilèges
Et dont le crime constitue le moindre sacrilège
S’abreuveront à l’éternel source de regrets
Lorsqu’ils assumeront jusqu’au dernier de leurs forfaits

Vous droguez le peuple par la faim
Pour instaurer un règne sans fin
Mais au sommet de la gloriole la mort vous attend
Qui clamera qu’il n’était pas averti à temps

La liberté que vous jetez au fond des cellules sombres
Se faufilera même à travers les parois des tombes
Dés lors il n’y aura plus de sommeil calme
Dans le désordre et le fracas des armes

Les tam-tams au cœur de la nuit
Sèmeront une peur inouïe
Courir, voler, ne serviront à rien
Partout, les orphelins réclameront les siens

La dignité ne se négocie pas
Dans notre sang, son germe vivra
Les lâches qui ont accepté la paix des valets
Payeront nos sacrifices et l’insolente luxe des palais

Les consciences apathiques et les ventres ballonnés
Sur les aires des marchés, seront exhibés
Alors s’allumeront les premiers bûchers
Et vous rendrez compte de vos offices de charcutier

Au seuil de l’affolement, ils avoueront leurs crimes
Mais les poètes leurs lanceront des boulets de rimes
L’heure de payer, n’est pas l’heure de se convertir
Pas de retard possible, le peuple de Dieu va partir
Les flambeaux éclaireront tous les chemins
De tous les recoins, on dénichera les derniers malins
Et pour exorciser les démons de l’égoïsme
Nous les enverrons enquêter sur les termites

L’indépendance des médiocres seigneurs
A choisi la triste et lâche facilité des leurres
On peut tromper un peuple pour un temps
Mais on ne l’égarera pas tout le temps

L’Afrique reportera la couronne
Sans que le tambour remplace le téléphone
La science qui n’est l’apanage de personne
Ne servira plus seulement les cannons qui tonnent

Au bout de notre souffrance, s’étend la lumière
Qui aveuglera les confectionneurs de misère
Le souffle qui ratissera tous les continents
Sèmera pour l’éternité, la paix des temps »

Cette plume sans nuance, et qui ne s’adressait pas spécifiquement à Wade, s’inspire de l’énergie et de la sève vitale du peuple, cette même sève qui nourrit aujourd’hui les «rappeurs», ces poètes des temps modernes, qui à travers le Hip hop, ont enfanté viscéralement le mouvement «y’en a marre!», expression du raz-le-bol de la majorité populaire.

Et cette même sève, en plus de la profondeur mystique de la pensée de l’homme de Dieu qu’il est, a du également inspirer Serigne Cheikh Tidiane SY Al Maktoum (que Dieu le guide et lui apporte son aide), celui-la même qui depuis très longtemps, n’arrête pas d’avertir les Sénégalais : «Ce pays sera purifié soit par le respect de l’éthique, soit par le sang !».

Aujourd’hui, le Sénégal paye malheureusement ce tribut de sang, le sang de ses fils les plus innocents qui coule et qui continue encore de couler, et Wade dans sa marche insensée à contre courant de l’histoire, enjambe les cadavres vers une destination inconnue, s’entachant de l’erreur fatale de croire que cette vague de contestation qui balaie actuellement le Sénégal depuis l’historique date du 23 Juin 2011, ne serait que «le vent d’été, qui ne fait que passer», une brise légère qui perturbe tout au plus les feuilles des arbres.

Que l’on ne nous accuse surtout pas de jeter de l’huile sur le feu, la sagesse populaire Ouloff ne dit-elle pas que : «Magum waxoon naako, moo gën magum xamoon naa ko».

Je sacrifie seulement à cette tradition impérissable qui commande aux poètes, forgerons assidus des mots qui dansent, des mots qui chantent, mais aussi du verbe qui tance et du verbe qui avertit, le devoir de porter la voix du Peuple.
Car la poésie est par essence prémonition et espérance, et le poète est sans doute celui qui s’invite aux secrets des dieux lorsqu’il transforme les pages vierges en litanies ensoleillées, et Dieu, comme les poètes, s’adresse lui-même aux hommes en usant de paraboles.

Si la force de la plume et la prophétie de l’écriture n’existaient pas, Cheikh Ahmadou Bamba, celui dans qui nous plaçons nos espoirs (que Dieu sublime son oeuvre), n’aurait jamais résisté avec ses seuls poèmes dédiés à Dieu et au Prophète Mouhamed (PSL), à la force de destruction et d’acculturation du pouvoir colonial Français.

C’est pourquoi lorsque ce dernier l’accusait de rassembler des armes pour déclencher une guerre sainte, il leur a répondu que certes il avait des armes, mais ces dernières contrairement à ce que croyaient les colons n’étaient pas des fusils ou des épées, mais uniquement sa foi inébranlable en Dieu, et l’exemple du Prophète de Dieu, qu’il s’évertuait à suivre fidèlement.

A l’image de l’enseignement de Jésus Christ (PSL) prophète de Dieu, ayant reçu une gifle sur l’une des joues, le Cheikh a tendu l’autre, se refusant à toute forme de violence, acceptant de gaieté de cœur et remerciant Dieu de toutes les brimades et supplices imposés.

Et pourtant le Cheikh, a retracé dans ses oeuvres écrites (ASIRU MAHAL ABRAARI), l’injustice jamais égalée que les colons lui ont fait subir, et dans un arabe imagé et poétique à souhait, il parle de ses demeures vides, de sa séparation brutale avec sa famille, et il dit :

« Le véritable trésorier me payera des troubles que mes ennemis me causent et tout le mal qu’il me font, car la rétribution véritable ne peut venir que de Dieu ».

Dans cette épreuve, Xaadimu Rasul a affirmé n’avoir d’autre compagnie que le Coran et la pratique (Souna) de l’illustre fils d’Abdallah, le sceau des Prophètes qui dort à Médine du sommeil des justes.

Dieu en élevant aujourd’hui la cité de Touba au rang des lieux sur terre, où ses louanges sont constamment proclamées, où le « fanatisme» des Mourrides se traduit par une Communauté soudée (la seule au monde), l’amour sans faille du Cheikh qui constitue leur raccourci vers ce Dieu insondable, l’amour du travail, la patience dans l’épreuve et la disponibilité à se mettre au service des autres, se traduisant par une solidarité que l’on ne trouve nul part ailleurs, ce Dieu a donné raison à Serigne Touba qui affirmait dans la solitude et les brimades de l’exil, que «ses écrits sont ses seuls miracles».

Sur un autre registre, des poètes à l’image de Senghor et Césaire n’auraient pas écrit un pan d’histoire de l’homme noir africain, si la poésie était juste une utopie.

L’engagement de Ken Saro-Wiwa le Nigérian, pendu en 1995 par le régime corrompu de Sani Abacha, et celui de tant d’autres poètes comme Mahmoud Darwich le palestinien, Abdellatif Laâbi le Marocain, Louis Aragon le Français ou celui de Pablo Neruda le Chilien, serait resté vain si la poésie n’était pas un baromètre de l’espoir des peuples et une redoutable arme de lutte des masses populaires.

A une époque moins récente et ailleurs, des poètes comme Victor Hugo ou André Marie de Chénier mort guillotiné le 25 juillet 1794 à Paris, ont payé au prix de l’exil ou de la mort, leur vision avant-gardiste émanant de leur seule poésie.

Je rappelle au Président Wade, qu’un certain 17 Novembre 2000, en recevant les poètes venus participer à la 2éme édition des Rencontres Poétiques Internationales de Dakar, il disait lui-même à l’attention de son auditoire, que :

« Nous évoluons de plus en plus vers une poésie qui exprime son temps, mais aussi vers une poésie qui prévoit ».

Et le Président Wade avait ajouté : « Vous savez, ce que j’apprécie le plus chez les poètes, c’est qu’en général, c’est eux qui m’apprennent ce qui va se passer. »

C’est pourquoi, aujourd’hui, je le prends au mot, en lui disant que le Peuple a parlé, par la voix de ses poètes, lui demandant encore une fois de revenir à la raison, cette raison qui voudrait qu’il respecte notre constitution et qu’il trouve une porte de sortie honorable pour lui et pour le Sénégal qu’il est sensé représenté.

J’ai été parmi les premiers, si non le premier a lui demander solennellement, sans succès déjà en 2009, à travers cette lettre ouverte titrée : «Wade est-il toujours Wadiste ? », de retirer sa candidature, une candidature de trop, et de laisser libre cours à la compétition démocratique, une compétition dans laquelle même son fils si cher à lui, serait le bien venu s’il voulait enfin se détacher de l’aile protectrice du père et de l’obscurantisme de la «Génération du Concret», qui en mon sens n’était autre chose une entreprise de comploteurs.

Et je disais alors que le temps du sevrage avait bien sonné pour les laudateurs du Président, et que le retour de flamme risquait de consumer les espoirs du PDS de rester encore 50 ans au pouvoir, à moins que la «constante» Abdoulaye WADE ne choisisse de se diluer dans les eaux limpides de l’éthique démocratique, de la défense de l’idéal républicain et surtout du courage politique dont apparemment les africains en particulier, ont encore besoin pour comprendre que dorénavant, le pouvoir ne pourrait plus être confisqué indéfiniment au détriment des intérêts et de la volonté populaire.

Wade dans tous les cas de figures, appartient déjà au passé du Sénégal, ce qui lui reste, est de jouer serré pour rentrer ou non dans l’histoire.

L’heure des grands débats doit être clos en tout état de cause, car le Sénégal est entré à mon avis dans la 25e heure, l’heure du choix pour chaque Sénégalais de son camp, la 25e heure qui est l’engagement à défendre sa Patrie, si nécessaire au prix de sa vie, car comme le disent les jeunes patriotes de « y’en a marre! », il faut choisir entre vivre debout ou survivre à genoux.

Pour le respect et la reconnaissance que nous devons à notre pays et à tous ses fils valeureux qui, au prix d’immenses sacrifices ont fait du Sénégal ce qu’il est aujourd’hui, et pour les comptes que nous rendrons inévitablement aux générations à venir et à Dieu, nous avons fait le choix solennel de rester des hommes debout, et ce choix impose déjà de rompre avec la lâcheté du silence, et de choisir clairement son camp.

Un camp que moi j’ai choisi depuis 2009, car ayant décidé depuis cette date de militer à l’Alliance Pour la République (APR), parti politique bâti sur une historique de refus de l’humiliation et de la compromission, le premier parti auquel j’adhère et qui sera ma seule et unique famille politique, et l’affirmer si clairement est un signal fort et un avertissement que j’envois à ces Sénégalais qui ont choisi comme sport favori, la transhumance et le recasement politique.

La vigilance sera donc de rigueur, pour le respect partout de l’éthique politique, et le peuple Sénégalais agressé de partout, se réserve le droit naturel de se défendre par tous les moyens.

Wade aime rappeler souvent, que contrairement à beaucoup d’hommes politiques de son époque, il avait choisi de ne pas créer un mouvement de libération et de prendre les armes, choisissant fort judicieusement la voie de la conquête pacifique et démocratique du pouvoir.

Cette sagesse qu’il a perdue, depuis qu’il s’est mis dans la tête la possibilité de se faire succéder par son fils, nous permet nous aujourd’hui d’engager avec lui un combat politique et citoyen dans lequel nous userons à priori de tous les recours légaux et démocratiques.

Mais si Wade, qui a déjà consommé son hold-up constitutionnel, s’aventure en plus à vouloir garder illégalement par la force un pouvoir qui lui a déjà échappé, le peuple Sénégalais n’aura alors d’autre choix que de radicaliser le légitime combat que Wade lui aura imposé.

Le Président Wade et son Premier Ministre de l’époque Mame Madior BOYE, avaient paraphé la Loi n° 2002-10 du 22 février 2002 portant Loi organique sur la Haute Cour de Justice, seule institution juridique capable de juger le Président de la République en cas de haute trahison.

L'acte ou l'action méritant la qualification de haute trahison, sont définies comme un crime qui consiste en une extrême déloyauté à l'égard de son peuple.

Et dans le droit constitutionnel moderne, le champ de cette responsabilité présidentielle est élargie aux manquements à ses devoirs entraînant une incompatibilité avec l’exercice de son mandat, à savoir, notamment, tous les comportements violant la constitution et ses principes ou tous manquements en transgression grave avec les valeurs démocratiques et républicaines, la morale politique ou la dignité de la charge Présidentielle, ainsi que la forfaiture et la prévarication.

La déduction logique est que l’agression que subit aujourd’hui le Peuple Sénégalais par la violation de sa charte fondamentale, et l’opposition d’une force publique démesurée et abusive à l’expression de ses droits fondamentaux, conduisent les commanditaires et leurs complices, à répondre un jour de leur actes et des conséquences qui en découlent, devant la Haute Cour de Justice.

La justice internationale, par le biais de la Cour Pénale Internationale est aussi interpellée, et devrait dés lors s’autosaisir de cette situation de non droit sans précédant qui prévaut au Sénégal, et qui coûte déjà à notre pays des victimes innocentes dont le sang a coulé du fait de la seule obsession d’un vieillard qui s’est mis dans la peau du dernier empereur d’Afrique.

Dieu, quant à lui, prendra comme d’habitude tout son temps, mais il jugera même les juges.
A chacun alors de prendre et d’assumer ses propres responsabilités !

El Hadji Sidy Ady DIENG
Poète-Ecrivain, Lauréat 2004 du BSDA
(Prix Birago DIOP du meilleur Manuscrit de Poésie)
Membre de la Convergence des Cadres Républicains

17.Posté par Basse le 19/03/2012 13:54
badio toune, dokhate rék leu meune.

16.Posté par Bayeniang le 19/03/2012 13:42
Le candidat Macky Sall nous propose d'agir ensemble pour le développement.
Nous pouvons changer positivement notre pays si nous nous mobilisons pour un nouvel ordre de priorités,qui fait converger efficacité économique et justice sociale,qui promet un systéme de valeurs et de solidarité collective.Nous pourrons ainsi construire une République moderne et solidaire qui s'adressera en priorité aux exclus,aux jeunes sans travail,aux femmes et aux ruranx.
Ces propos sont vraiment rassurant car il prone un leader ship d'équipe,qui est la solution idoine pour notre Sénégal.Ensemble votons Macky.

15.Posté par jeybil le 19/03/2012 12:41
mes amis depuis l'etranger j'ai'convaincu toute ma famille à voter Macky car Cheikh Bethio Thioune est entrain de denigrer les valeurs du Mouridisme donc chers talibes et concitoyens votonsMacky pour faire partir Wade et faire taire 1 bonne fois ce pseudo Cheikh

14.Posté par jacques le 19/03/2012 12:28
BETHIO rend un mauvais service , beaucoup de senegalais ne voterons pas WADE a cause de BETHIO qui represente un danger pour la republique du senegal .

BETHIO rend un mauvais service a la confrerie mouride parceque tout ce quil incarne c est la DANSE et les TAMS +TAMS .

BETHIO rend un mauvais service au senegal avec l image de son comportement et la destruction morale de la jeunesse .

13.Posté par cool bip le 19/03/2012 12:27
Macky sera 4ième président de la république du sénégal le 25 mars 2012 inchallah !

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