A quand la rénovation du tronçon Fatick-Kaolack ?

Toute action urgente visant à rendre praticable dans les meilleurs délais, ces 42 km reliant la capitale du Sine à celle du Saloum participerait à abréger la souffrance des usagers de cette défunte route Fatick-Kaolack, qui plus est, constitue une partie intégrante de la nationale N°1.
Kaolack est un carrefour commercial à partir duquel d’importants flux financiers circulent en full duplex vers Diourbel, Kaffrine, Tambacounda, Nioro, Ziguinchor, Gambie et Mali.
Malgré les raisons liées au différend juridique ayant opposé l’Etat du Sénégal et Mr Bara Tall, l’envergure du préjudice économique engendré par le mauvais état de cette route n’aurait-elle pas suffi pour une priorisation de la remise en état de cette voie incontournable ?
Aucun pays au monde ne peut aspirer au développement sans un maillage routier continu de qualité entre ses différentes régions. A l’échelle de l’Afrique, ce maillage devrait même être élargi entre toutes les frontières terrestres pour propulser la circulation des biens et des services.
En ce qui concerne le Sénégal, le peuple dans sa quasi-totalité a été derrière cet exemple de réussite sénégalaise incarnée par Bara TALL pour lui apporter son soutien.
Nous estimons que dès le constat de la dégradation progressive de cette route, des actions correctives ou de reprises auraient du être déclenchées, en vertu du caractère national de la route et des conséquences fâcheuses que son mauvais état pouvait induire sur notre économie et sur les populations. Cela aurait-il empêché les poursuites, le cas échéant ?
Une telle démarche n’ayant pu se faire, les populations ont atrocement souffert cette procédure qui, nous le souhaitons, semblent avoir été à son bout. L’ovation que ce peuple devrait recevoir de ce combat, aurait du être l’exécution immédiate des travaux de rénovation dès la prise des résolutions juridiques.
Au-delà de ces facteurs, plusieurs raisons militent en faveur d’une remise en état prioritaire, du tronçon Fatick-Kaolack :
1. le calvaire vécu par des compatriotes voyageurs, ayant refusé de céder au découragement suggéré par le mauvais état de cette route,
2. les risques d’accidents mortels auxquels font face quotidiennement tous ceux qui se rendent vers ces nombreuses régions desservies par cette route,
3. le ralentissement économique proportionnellement à celui du flux mobile dont souffrent les échanges commerciaux interrégionaux et ceux avec le Mali,
4. les préjudices causés aux rencontres internationaux de Médina Baye Niasse à l’occasion de la célébration annuelle du Maolid (Gamou) du prophète PSL, entres autres familles religieuses,
5. la mauvaise image de notre pays, que donne l’état de dégradation de cette partie de la route nationale N°1.
Qui plus est, sommes-nous conscients du fait que des familles, femmes, enfants se retrouvent très souvent sinistrés nocturnes suite à des pannes récurrentes sévères et immobilisantes d’organes de véhicule ou de pneumatique liées intégralement à l’état de cette route ?
En outre, il paraitrait que des expatriés et résidents, à tort ou à raison, renoncent parfois aux vacances qui devraient les mener vers leur village d’origine dès l’instant qu’ils pensent devoir braver cette partie du chemin déjà long. D’aucuns vont même jusqu’à sursoir à des projets d’investissement dans ces localités estimant ne pouvoir effectuer des déplacements fréquents aux fins de suivi-évaluation de leur investissements, pendant que des voiries intérieures de Dakar sont en meilleur état que des routes nationales.
Ces conditions loin d’être incitatives, militent plutôt pour une progression du phénomène de l’exode rural dont les effets et impacts négatifs sont connus.
Hélas, cette situation semble ne pas trop déranger ! Ni ceux qui devraient en faire une priorité pour raison économique, ni ceux qui en constituent les usagers majeurs pour raison familiale ou économique.
Nous lançons donc un appel aux autorités sénégalaises, surtout qu’elles viennent de donner un signal fort de la véritable marche vers le développement par l’agriculture.
Cette partie du Sénégal, jadis appelée BASSIN ARACHIDIER voudrait y jouer le rôle qui est sien en ouvrant les voies d’un échange fructueux vers la Casamance, vers la Gambie, vers le Mali mais aussi vers Diourbel, Touba et Tambacounda. Il y’a donc 1000 raisons de rénovation urgente de la route fatick-Kaolack.
(Par Djibril SARR)
djsarr@hotmail.com
Kaolack est un carrefour commercial à partir duquel d’importants flux financiers circulent en full duplex vers Diourbel, Kaffrine, Tambacounda, Nioro, Ziguinchor, Gambie et Mali.
Malgré les raisons liées au différend juridique ayant opposé l’Etat du Sénégal et Mr Bara Tall, l’envergure du préjudice économique engendré par le mauvais état de cette route n’aurait-elle pas suffi pour une priorisation de la remise en état de cette voie incontournable ?
Aucun pays au monde ne peut aspirer au développement sans un maillage routier continu de qualité entre ses différentes régions. A l’échelle de l’Afrique, ce maillage devrait même être élargi entre toutes les frontières terrestres pour propulser la circulation des biens et des services.
En ce qui concerne le Sénégal, le peuple dans sa quasi-totalité a été derrière cet exemple de réussite sénégalaise incarnée par Bara TALL pour lui apporter son soutien.
Nous estimons que dès le constat de la dégradation progressive de cette route, des actions correctives ou de reprises auraient du être déclenchées, en vertu du caractère national de la route et des conséquences fâcheuses que son mauvais état pouvait induire sur notre économie et sur les populations. Cela aurait-il empêché les poursuites, le cas échéant ?
Une telle démarche n’ayant pu se faire, les populations ont atrocement souffert cette procédure qui, nous le souhaitons, semblent avoir été à son bout. L’ovation que ce peuple devrait recevoir de ce combat, aurait du être l’exécution immédiate des travaux de rénovation dès la prise des résolutions juridiques.
Au-delà de ces facteurs, plusieurs raisons militent en faveur d’une remise en état prioritaire, du tronçon Fatick-Kaolack :
1. le calvaire vécu par des compatriotes voyageurs, ayant refusé de céder au découragement suggéré par le mauvais état de cette route,
2. les risques d’accidents mortels auxquels font face quotidiennement tous ceux qui se rendent vers ces nombreuses régions desservies par cette route,
3. le ralentissement économique proportionnellement à celui du flux mobile dont souffrent les échanges commerciaux interrégionaux et ceux avec le Mali,
4. les préjudices causés aux rencontres internationaux de Médina Baye Niasse à l’occasion de la célébration annuelle du Maolid (Gamou) du prophète PSL, entres autres familles religieuses,
5. la mauvaise image de notre pays, que donne l’état de dégradation de cette partie de la route nationale N°1.
Qui plus est, sommes-nous conscients du fait que des familles, femmes, enfants se retrouvent très souvent sinistrés nocturnes suite à des pannes récurrentes sévères et immobilisantes d’organes de véhicule ou de pneumatique liées intégralement à l’état de cette route ?
En outre, il paraitrait que des expatriés et résidents, à tort ou à raison, renoncent parfois aux vacances qui devraient les mener vers leur village d’origine dès l’instant qu’ils pensent devoir braver cette partie du chemin déjà long. D’aucuns vont même jusqu’à sursoir à des projets d’investissement dans ces localités estimant ne pouvoir effectuer des déplacements fréquents aux fins de suivi-évaluation de leur investissements, pendant que des voiries intérieures de Dakar sont en meilleur état que des routes nationales.
Ces conditions loin d’être incitatives, militent plutôt pour une progression du phénomène de l’exode rural dont les effets et impacts négatifs sont connus.
Hélas, cette situation semble ne pas trop déranger ! Ni ceux qui devraient en faire une priorité pour raison économique, ni ceux qui en constituent les usagers majeurs pour raison familiale ou économique.
Nous lançons donc un appel aux autorités sénégalaises, surtout qu’elles viennent de donner un signal fort de la véritable marche vers le développement par l’agriculture.
Cette partie du Sénégal, jadis appelée BASSIN ARACHIDIER voudrait y jouer le rôle qui est sien en ouvrant les voies d’un échange fructueux vers la Casamance, vers la Gambie, vers le Mali mais aussi vers Diourbel, Touba et Tambacounda. Il y’a donc 1000 raisons de rénovation urgente de la route fatick-Kaolack.
(Par Djibril SARR)
djsarr@hotmail.com
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