Le Parti démocratique sénégalais (Pds) met la pression à la veille du verdict, attendu le 6 août prochain, de la Cour suprême. Le Pds, par la voix de son coordinateur Oumar Sarr, indique qu’au Sénégal, la démocratie est en danger du fait des agissements anti-démocratiques et antirépublicains de Macky Sall qui n’hésite plus à instrumentaliser les différentes institutions de la République, y compris l’institution judiciaire. Après la Crei dont tout le monde s’accorde à dire qu’elle est une juridiction obsolète au service exclusif du pouvoir politique, c’est au tour de la Cour suprême de donner des signaux inquiétants de soumission.
Pour cause, relève le parti, « alors que l’instruction n’a même pas commencé, la chambre pénale de la Cour suprême a fixé au jeudi 06 août 2015 l’examen des sept pourvois en cassation formés contre l’arrêt tant controversé de la Crei rendu le 23 mars 2015, manifestement sur injonction du président de la République qui veut coûte que coûte éliminer un adversaire politique».
Aussi, le Pds en appelle «aux membres de la Cour suprême, et spécialement aux membres de la chambre pénale, et leur rappelle qu’ils sont considérés comme directement et personnellement responsables tant devant la nation que devant la communauté internationale des graves violations des droits de Karim Wade, s’ils n’exercent pas leurs fonctions avec honneur et dignité et s’il s’avère qu’ils sont en collusion frauduleuse avec l’autorité politique dont ils seraient devenus le bras armé».
Pour cause, relève le parti, « alors que l’instruction n’a même pas commencé, la chambre pénale de la Cour suprême a fixé au jeudi 06 août 2015 l’examen des sept pourvois en cassation formés contre l’arrêt tant controversé de la Crei rendu le 23 mars 2015, manifestement sur injonction du président de la République qui veut coûte que coûte éliminer un adversaire politique».
Aussi, le Pds en appelle «aux membres de la Cour suprême, et spécialement aux membres de la chambre pénale, et leur rappelle qu’ils sont considérés comme directement et personnellement responsables tant devant la nation que devant la communauté internationale des graves violations des droits de Karim Wade, s’ils n’exercent pas leurs fonctions avec honneur et dignité et s’il s’avère qu’ils sont en collusion frauduleuse avec l’autorité politique dont ils seraient devenus le bras armé».
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