Dans le cadre de Freedom of informations act, la Centrale Intelligent Agency (Cia) a rendu public près de 12 millions bulletins secrets rédigés entre 1947 et 1990 par ses espions éparpillés à travers le monde. En épluchant ces documents, Libération a pu consulter quelques 117 notes secrètes qui concernent le Sénégal.
Dans un bulletin en date du 23 mai 1969 par exemple, les Américains qui présentent Léopold-Sédar-Senghor comme un dirigeant "pro français" peignent un tableau sombre du Sénégal et assurent que la situation est sur le point de s'embraser.
Dans un autre bulletin en date du 4 juin 1980, la Cia évoquait la décision de Léopold Sédar Senghor de passer le témoin à son Premier ministre Abdou Diouf. Un choix que ne semblait pas partager la Cia. En effet l'agence tout en soulignant que Abdou Diouf est un pur produit de l'administration, pour ne pas dire un bon technocrate, estime qu'il est "impopulaire" et trop "réservé". N'empêche la Cia écrit, dans un autre bulletin, que Diouf, une fois au Pouvoir, s'est entouré d'une équipe de technocrates aux compétences reconnues.
Dans une note émise le 22 octobre 1985, l'agence révèle que des fonds en provenance de l'Union soviétique et de la Libye ont été remis à des dirigeants de l'opposition pour déstabiliser Abdou Diouf.
Trois années plus tard, le 1er mai 1988, la Cia revient sur les arrestations de Wade et d’Abdoulaye Bathily entre autres en évoquant un climat social des plus tendus.
A l'époque déjà, la Cia semblait travailler en secret sur un rapprochement entre les différents acteurs pour éviter le pire. Tout comme elle prédisait que Wade pouvait être une vraie menace pour le Pouvoir de Diouf. Ces archives racontent en quelque sorte l'histoire politique, économique et sociale du Sénégal entre 1960 et 1990 mais sous les yeux de l'agence la plus renseignée du monde. Libération reviendra dans ses prochaines livraisons sur certaines informations révélées par ces notes. A suivre...
Dans un bulletin en date du 23 mai 1969 par exemple, les Américains qui présentent Léopold-Sédar-Senghor comme un dirigeant "pro français" peignent un tableau sombre du Sénégal et assurent que la situation est sur le point de s'embraser.
Dans un autre bulletin en date du 4 juin 1980, la Cia évoquait la décision de Léopold Sédar Senghor de passer le témoin à son Premier ministre Abdou Diouf. Un choix que ne semblait pas partager la Cia. En effet l'agence tout en soulignant que Abdou Diouf est un pur produit de l'administration, pour ne pas dire un bon technocrate, estime qu'il est "impopulaire" et trop "réservé". N'empêche la Cia écrit, dans un autre bulletin, que Diouf, une fois au Pouvoir, s'est entouré d'une équipe de technocrates aux compétences reconnues.
Dans une note émise le 22 octobre 1985, l'agence révèle que des fonds en provenance de l'Union soviétique et de la Libye ont été remis à des dirigeants de l'opposition pour déstabiliser Abdou Diouf.
Trois années plus tard, le 1er mai 1988, la Cia revient sur les arrestations de Wade et d’Abdoulaye Bathily entre autres en évoquant un climat social des plus tendus.
A l'époque déjà, la Cia semblait travailler en secret sur un rapprochement entre les différents acteurs pour éviter le pire. Tout comme elle prédisait que Wade pouvait être une vraie menace pour le Pouvoir de Diouf. Ces archives racontent en quelque sorte l'histoire politique, économique et sociale du Sénégal entre 1960 et 1990 mais sous les yeux de l'agence la plus renseignée du monde. Libération reviendra dans ses prochaines livraisons sur certaines informations révélées par ces notes. A suivre...
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