Tourisme agonisant : Comment la France a "tué" la destination Sénégal


Tourisme agonisant : Comment la France a "tué" la destination Sénégal
 
C'est connu, le secteur touristique Sénégalais bat de l'aile. Et il est d'autant plus avéré que l'une des principales raisons de cet impedimenta demeure la crise Casamançaise. Mais, cette raison ne saurait expliquer à elle seule l'embargo décrété par la France sur la destination Sénégal. 
La France, pourtant premier pays émetteur de touristes vers le Sénégal, a jusqu'à présent placé notre pays dans la catégorie des pays  "à risques", donc déconseillés.
Un clic sur le site internet du ministère Français des affaires étrangères, vous édifiera : "Compte tenu de l'activisme de groupes terroristes opérant dans la bande sahélienne, il importe que les français résidant ou de passage au Sénégal, fassent preuve de vigilance accrue, dans les endroits où ils se déplacent, à l'égard de tout comportement ou paquet suspect. Il est conseillé d'éviter les discothèques, les stades et de manière générale tous les lieux de forte concentration de public". Une mise en garde, n'est-ce pas, assez dissuasive pour les potentiels touristes?
Dans tous les cas, les conséquences sont plus que funestes. Et, ce ne sont pas les acteurs du secteur qui nous démentiront, eu égard au chômage endémique, à la détérioration accrue de leurs affaires depuis que le pays de Marianne déconseille la destination Sénégal à ses concitoyens.
Lundi 2 Mars 2015




1.Posté par Mouhamed faouzou DEME le 02/03/2015 14:05
Commet la France peut "tuer" une destination absente des principaux circuits de distribution une destination qui est inconnue du grand public Français ? Assumons nos responsabilités et nos erreurs et arrêtons de porter la faute sur les autres Il y a quelques semaines c’était la faute à Ebola, avant cela la faute était imputée à l’érosion côtière, peu avant c'était la taxe "RDIA" sur le billet d'avion, ensuite le visa et ses lourdes formalités, l'insuffisance de promotion touristique, absence de bureaux de promotion à l’étranger, s'en suit les taxes et impôts sur le secteur, l'insalubrité, le harcèlement, le manque de vols charters de liaison aérienne vers les zones touristiques, la saisonnalité, et l'option prononcée du sur le balnéaire. Et maintenant c'est la non révision de l'inscription par la France du Sénégal sur les zones à risque qu'il faut régler définitivement. Je vous dis en toute connaissance de cause que cette inscription existe depuis plus de 20 ans et elle évolue en fonction des situations avec des notations rouge, orange, jaune etc...Pire cette mise en garde de la France vers certaines destinations n'est pas respectée selon beaucoup d''enquête et de statistiques. Il aurait fallu dire que parmi les difficultés qui plombent l'image du tourisme, l'image du Sénégal il y a cette inscription du Sénégal en zone à risque.par la France.

2.Posté par wakhdeugue le 02/03/2015 16:58
Ce n est pas seulement le ministere francais, allez jeter un coup d oeil sur le site du ministere des affaires etranges allemand , il est mentionne aussi le harcelement dont peut faire l objet un touriste dans les endroits de la capitale. je pense que les services du ministere du tourisme devraient jeter un coup d oeil sur les feeds backs ke font les touriste, il faut aller voir sur tirpadvisors, et regarder les feed backs kon laisse certains touriste qui ont visite le senegal, il y a bocou de chose pas jolie, en tout k y a du boulot a faire.

3.Posté par OTM le 03/03/2015 14:49
Il est clair et constant que quelque soit les mesures positives qui seornt prises pour éradiquer tous ses maux qui assaillent le tourisme sénégalais, le seul fait de lire "Sénégal, zone à risque" est une preuve suffisante pour dissuader toute recherche d'évasion vers le Sénégal. Les pays maghrébiens ont tapé sur la table pour ces dispositions soient retirées pour leur pays respectifs; qu'est-ce que le Sénégal a fait pour cela? L'aurait-il eu s'il l'avait demandé? J'en doute. Travaillons en interne pour présenter un meilleur visage du pays et arrêtons les débats stériles.



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