Le témoin Ibrahima Wade, ancien directeur des Domaines de 2002 à 2009 et membre de la Commission de contrôle des opérations domaniales (Ccod) durant 7 ans, a été entendu dans l’après- midi de ce mardi.
Face au président de la Crei, Henri Grégoire Diop, le témoin révélera : «Parfois le Président Wade m’appelait et me donnait directement des directives; s’il estime que l’urgence le commande, il saute le Premier ministre et les ministres concernés». Dans l’administration depuis 1982, le témoin Wade dira que 80% des terrains à Dakar sont du domaine public.
«Je pense que dans une bonne administration, le Président de la République doit s’adresser au Pm qui, à son tour, transmet les instructions aux membres de son gouvernement, jusqu’aux directeurs ou services compétents»; cependant, pour ne pas être amené par le substitut du procureur spécial, Antoine Félix Diome, à juger les actes posés par le Président Wade, le témoin s’en limitera à ces propos.
Par ailleurs, répondant aux questions du Bâtonnier Yérim Thiam, le témoin Wade revendiquera son amitié avec le Président Wade «qui voulait aller plus vite que les procédures administratives d’attribution des baux». Il suppose que Me Wade, élu par la majorité des sénégalais avait le droit d’appeler n’importe quel citoyen, «qu’il soit même le directeur du Cadastre», pour lui donner des instructions.
Pour Me Yérim Thiam, avocat de la partie civile, il aurait été judicieux ou plus cohérent pour le Président de la République d’alors, de demander à ce que les procédures administratives soient modifiées.
La partie civile, d’abord par une question de Me Félix Sow, demandera au témoin «s’il y a des fautes dans ce domaine- là, à qui incombent-elles elles, à l’administrateur ou à l’acquéreur?». Le témoin ‘’indexera’’ l’acquéreur.
«Il s’agit essentiellement du terrain d’Abdou Mody Ndiaye acquis par un décret datant de 1988», rappellera Me Amadou Sall. «L’échange de l’immeuble de Mr. N'diaye, qui a une valeur (en location) et qui ne relève pas du domaine national, n’était-elle pas possible avec un terrain de 300 m2 proposé par l’Etat du Sénégal ?»; Me Sall ne voit pas l’iniquité de cet échange- là.
Le témoin, n’ayant jamais vu les textes qui régissent cet échange, posera le problème de la légalité et l’opportunité...
Face au président de la Crei, Henri Grégoire Diop, le témoin révélera : «Parfois le Président Wade m’appelait et me donnait directement des directives; s’il estime que l’urgence le commande, il saute le Premier ministre et les ministres concernés». Dans l’administration depuis 1982, le témoin Wade dira que 80% des terrains à Dakar sont du domaine public.
«Je pense que dans une bonne administration, le Président de la République doit s’adresser au Pm qui, à son tour, transmet les instructions aux membres de son gouvernement, jusqu’aux directeurs ou services compétents»; cependant, pour ne pas être amené par le substitut du procureur spécial, Antoine Félix Diome, à juger les actes posés par le Président Wade, le témoin s’en limitera à ces propos.
Par ailleurs, répondant aux questions du Bâtonnier Yérim Thiam, le témoin Wade revendiquera son amitié avec le Président Wade «qui voulait aller plus vite que les procédures administratives d’attribution des baux». Il suppose que Me Wade, élu par la majorité des sénégalais avait le droit d’appeler n’importe quel citoyen, «qu’il soit même le directeur du Cadastre», pour lui donner des instructions.
Pour Me Yérim Thiam, avocat de la partie civile, il aurait été judicieux ou plus cohérent pour le Président de la République d’alors, de demander à ce que les procédures administratives soient modifiées.
La partie civile, d’abord par une question de Me Félix Sow, demandera au témoin «s’il y a des fautes dans ce domaine- là, à qui incombent-elles elles, à l’administrateur ou à l’acquéreur?». Le témoin ‘’indexera’’ l’acquéreur.
«Il s’agit essentiellement du terrain d’Abdou Mody Ndiaye acquis par un décret datant de 1988», rappellera Me Amadou Sall. «L’échange de l’immeuble de Mr. N'diaye, qui a une valeur (en location) et qui ne relève pas du domaine national, n’était-elle pas possible avec un terrain de 300 m2 proposé par l’Etat du Sénégal ?»; Me Sall ne voit pas l’iniquité de cet échange- là.
Le témoin, n’ayant jamais vu les textes qui régissent cet échange, posera le problème de la légalité et l’opportunité...
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