Surveillance du marché intérieur : le SYNACOM liste les manquements constatés


Surveillance du marché intérieur : le SYNACOM liste les manquements constatés
Lors de leur assemblée générale de renouvellement, le syndicat national des agents du commerce (SYNACOM) a listé les obstacles qui freinent une bonne régulation du marché intérieur. En effet, selon Safoutia Diagne, Secrétaire Général du syndicat et ses camarades, leur administration a vécu longtemps loin d’un idéal. « On a élaboré une plateforme qui avait sept points : la formation des agents, la revalorisation des salaires, les équipements des services etc... Il y a aussi la question liée au recrutement par rapport aux ambitions de notre administration. Je crois que l’on a un déficit d’effectif qu’il faut relever. On a eu des avancées par rapport à certains points et on a reçu du ministère, des lots d’équipements pour les services centraux et extérieurs, mais j’avoue qu’il y a encore des améliorations à apporter ».
Ces manquements dira t-il, concernent principalement la question de la revalorisation des salaires : « on est très en retard par rapport aux autres administrations ». Pour le recrutement dans certaines régions, notera Mr. Diagne, les taux sont faibles et on a aussi mis en avant une gestion du personnel qui s’appuie sur des critères objectifs. « Quand vous allez dans certaines régions vous ne trouverez que trois agents; au regard des missions de notre administration par rapport à la surveillance du marché intérieur, il y beaucoup de choses à faire. Sur la gestion du personnel, nous avions préconisé que l’on aille vers une gestion du personnel qui s’appuie sur des critères objectifs. Ce qui permet à chaque agent d’exprimer des attentes par rapport à un poste et permettre aux autorités d’arbitrer. Et c’est à cela que nous aspirons ».
Autre point sur lequel les syndicalistes veulent une solution rapide dès la mise en branle des missions de leur nouveau bureau, c’est la question des fonds d’équipements. « Même si cela fait l’objet d’utilisation conformément a ce qui a été arrêté, on pense que notre attente c’est de participer à la définition des priorités et permettre aux syndicats d’être impliqués et  à terme de pouvoir faire l’évaluation ensemble », dira Mr. Diagne. 
Dimanche 1 Février 2015




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